
P A R N A S S I A paluftris.
Parnasjie des marais.
Allemand. Weislè Parnasfie. Weisfer-leber-blume.
Anglais. Grafs o f Parnasfus.
Fleurit Août et Septembre 21.
Pentandrie -Tetragynie.'
Ord. Nat. linn. x x ix . Campanacées.
CARACTèRES GéNêRiQUES. Calice monophylle, divifé en g fègmens a. |— Corolle
penta-pétale; (on voit un des Pétales repréfenté féparément vers bi) — Cinq Neiïaires en
coeur, ciliés, dont les fommets font globuleux ; (on les voit reprélentés ainfi que les g Etamines
et le Piftil vêts c , et vers d on a desfir.é un feul de ces Neïïaires féparé des autres
et tort aggrandi) Cap fuie formée de 4 valves ou battans; (encore fermés vers se t ouverts
v e r s / , la femence fe voit vers la lettre g )
CARACTèRns SPÉCIFIQUES. Ou ne connaît qu’une feule, efpéce de ce genre.
La fracture particulière des Nectaires des fleurs de cette plante la difiingue fufflfamment
de toute autre. — ldouverture des Stigmates du Piftil étant trop petite pour être en même
temsfécondée purtoutes les Etamines, la fage nature a remédie a ce défaut apparent, en
faifant pencher lune après l’autre les g Etàmines fur le Piftil, et cela juflemetn au moment
que le Pollen ou la pousftère fécondante est parfaitement mure etféchè; ce qui n’a lieu
que fuccesfivement dans chaque Anthère; et ausfttSt qu’une des Anthères a éjaculé Jon
Pollen , le Filet qui la porte fe redresfe pour faire place aux faisantes. On a repré-
fente vers la lettre c. ces g Etamines dans les divers tems de leurs amours avec le Piftil,
p: ex: No. 1. repréfente une Etamine dont le Pollen n’est pas mûr et encore humide,
No 2. une autre Etamine dont le Pollen est déjà plus mûr, les N». 3 et 4 lorsque le
Pollen est parfaitement mûr et propre à la fécondation ; (on en voit une repréfentée
dans cet état, féparée et aggrandie vers i.) Enfin le N , g. repréfente une Etamine
après l emisfloii de fonfperme fécondant. — La Tige ou la Hampe de cette plante fe
contourne tant fait peu, c’est ce qu’on a cherché à rendre en repréfentant vers la lettre h
une partie de cette Tige ainfi contournée. — Les Pétales font tout a fa it blancs et
joliment veinés.
L ieu n a t a l . Dans les terrefns fablonneux, bas & humides.
Dans les champs entre A lkmaar et E gmond op den Hoef f , près du Nieuwe
Brouwers - Kollc à Overveen, dans le voifinage d’HARLEM f , dans les Dunes de R okAnte et
d’OosTvooRN près de la Briel f . — Sur la bruyère de Z elhem dans le Quartier de Z u t -
ïh e n , entre Hartsicamp et E ssen dans la V e luw e , entre ’s Heeren-Loo et T e l g ;
dans les vallées humides des Dunes près de W yk-op-Ze e , L isse, Raafhorst et l a Haye .
A dd. du T rad. J’ai trouvé cette jolie Plante croisfant en abondance dans la Province
dUTRECHT, p: ex: dans les prairies fablonneufes et humides entre A mesfoort et Bunscho-
TEN, àHoEFLAKEN, K oelhorstet N ykerk (Favrod )
U sage Oeconomique. Elle fert de Pâture, aux Chevaux, aux Moutons et aux Chèvres;
mais elle n’est point mangée par les Vaches, ni parles Cochons (L inn.) Les fleurs
qui font très riches en miel,-font fort recherchées par les Abeilles (Sw. Abh. Gleditschj__
Cette Plante à caufe de la beauté de fes fleurs mériterait bien d’être cultivée dans nos jardins;
mais, 011 doit pour cela la placer à l’ombre et l’arrofer beaucoup, fur tout dans les
tems de fécheresfe, carelIe aime fingulièrement l’humidité, (Millers D ü l.)