
C A R D A M I N E pratenlis.
Cresfott des prés.
Allemänd. Wiefen Kresfe, Wiefen-Schaumkraut, Gauch Blume.'
Anglois. Ladies Smodt, Cuckow-Flower.
Fleuris E u Avril et, Mai. %.
T e t r a ü y n a m i e S i u q u e u s j L
Qrd. Nat. linn. xxxix. Siliqueufes.
CARACTèRE GéNêRiQUE. Silique a. S’ouvrant avec élasticité, valvules fe roulant
fur elles-mêmes de .bas en haut b. Stigmate entier c. Calice bâillant d. ou à demi-ouvert.
CARACTèRE SpéciriquE- Feuilles pmnées; folioles radicales arrondies, les caulinaires
lancéolées.^ f gÿgjes des p euffles radicales et caulinaires inférieures font presque rondes, an-
euleufes, quelques fois même dentées, elles fe retrécisfent -confàérablement en mon-
■ T . tant, tellement que celles du milieu de la Tige font lancéolées et les fupérieures
\ tout à fait, linéaires. - I . . . .
ŸARièTés. I . A Feuilles plus- arrondies et à plus grandes Fleurs, a. A Fleurs pleines.
C roît. Dans les prés humidès et le long dés fosfés.
Est très commune dans toute notre République. On trouve la sde Variété dans les
prairies humides le long du Zuider-Zee près d Harderwyk.
* PROPRiETés. Goût âcre et piquant ; au reste la même propriété antiscorbutique qu’on
a obfervée dans le Cresfon aquatique. • ' .
V ertus. La Vertu antispasmodique que Baker attribue aux Fleurs mente quelque
confidération. , 1 . r , . .
U sage Oeconomique. Miller et G unner difent qu on peut faire mage de fes feuilles
au printems en guife de Salade, au lieu de- celles du Cresfon commun. Selon L inn.
èlles fervent de pâture - aux beftiaux, excepté 'aux Chevaux; Gm-elin. Mefiire
même que cette nourriture leur est falutaire, et qu’ils-la recherchent avec avidité- ; néant-
moins cette Plante est mife par Brugmans au nombre des Plantes nüifibles aux prairies.
L inn. dit, que les Abeilles, picorent volontiers fur ies Fleurs de îiotré Cresfon. Enfin on
trouve finirait fur cette Plante un très beau Papillon, no&urne, nommé par Linn. Phalaena
durera ( Flora Suecia.)
Supplément a la Description dé TAdoxa MolEhatelIîna-
Peu après l’impreslîon de la Description que j’ai donnée de cette Plante, je- 1 ai trou*-
y le eu abondance dans-le- Bois de la Ha y e , et cela dans la- partie basfe et me-
ïaeeux du Bois, qui est entre coupée de fosfés, et à' peu pris à la hauteur de 1 allée dite
de Laan van Nieuw OostTndie. Le Pasteur K oppius dont j’ai déjà parle plus haut, vient de
me communiquer que cette Plante- croit en abondance près d’ANLO, dans le p a y s * D ren-
t e Entre le nombre de celles que j’ai trouvées dans le Bois de la Ha y e , ja i obferve
due fur- plufiem-s Plantes toutes les Fleurs , ausfi bien les fupérieures que les Fleurs latérales
du bouquet (Capitulant) qu’elles forment-, avaient un Calice trifide, fort que les Fleurs ayent
une Corolle quadrifide ou quinqtiefide ; tandis que fur d’autres pieds, il navoit qu une feule
des Fleurs latérales dont la Corolle fut quinque fide. J’ ai vu meme fur quatre Plantes,,
due les- Fleurs fnperieures avaient un Calice 4- fide . .. ,
Note du Traducteur. Quoique le bouquet de Fleurs fort ordinairement cempofe de 5
ffkurs ^ i’en-aL vu quelquefois, de 6» ?et même de 8 Fleurs.