Narcisses doubles.
Oa peut dire que la quantité des variétés de narcisses à fleurs
doubles est moindre en comparaison du très grand nombre de
celles à fleurs simples qui sont d;ins le commerce.
Outre les trois spécimens que notre planche représente, il n’y
a que les variétés doubles du N. poeticus et du N. Jonquilla, le
Narcisse double de Constantinople et „l'Incompai-able”, qui aient
de l’intérêt pour le commerce en général.
La fleur si connue „van Siori’ est très certainement une
variété double de la Narcisse Trompette jaune, N. Pseudo-
narcissus, et appartient plus positivement à la variété que
HAWORTH désigne sous le nom de Aja x Telamonius. PARKINSON
nous raconte son histoire dans son „Paradisus” (1627).
YIN( !ENT SION, grand amateur de fleurs, natif des Flandres
et demeurant à Londres, avait depuis bien des années, ces narcisses
doubles dans son jardin, sans qu’il connût leur origine.
Ce n’est qu’en 1620 que ses plantes portèrent les premières
fleurs et qu’on s ’aperçut que c’était une variété entièrement
inconnue.
PARKINSON et un nommé WILMER furent de ceux auxquels
il donna des bulbes, et ce dernier baptisa le narcisse de son
nom à lui, comme s ’il l’avait découverte ou en était l’obtenteur.
PARKINSON en parlant de cette variété la désigne sous la
qualification de: „la grande narcisse double de Mr. Wilmer”.
L’histoire cependant a rendu justice à la mémoire de VINCENT
SION et de nos jours, quand on parle du „Sion double”, ceux
qui font le commerce des fleurs, les amateurs e t les horticulteurs
dans toutes les contrées du monde, comprennent de quelle
plante il est question.
Cette variété est cultivée à présent par quantités énormes,
surtout parce qu’elle se laisse facilement forcer et que ses fleurs
hâtives et très durables sont fort recherchées pour les bouquets.
..Orange Phoenix" et „Sulferkroon’’ ou „Sulfer Phoenix" sont
toutes deux des variétés doubles du N. incomparabilis. Elles
fleurissent un peu plus tard que celles dont il a été question,
mais on les emploie principalement de la môme manière.
On sait très peu de leur provenance, mais toutes deux sont
probablement d'origine hollandaise.
„L'Orange Phoenix" (incomparabilis albus plenus) date probablement
du commencement du siècle précédent; la „Sulferkroon"
[incomparabilis plenus sulphureus) de la fm de ce même siècle.
Dop p e lte Narzissen,
Im Vergleich zu der sehr grossen Anzahl einfach-blühender
Narzissensorten des Handels ist diejenige der doppelten verhältnismässig
gering.
Ausser den drei auf unserm Bilde dargestellten, sind bloss
die doppelten Formen der N. poeticus und der N. Jonquilla, die
doppelte MaiseiOer Tazette und die „Incomparable" für den
allgemeinen Handel von Bedeutung.
Die wolbekannte von Sion ist, wie deutlich erkennbar, eine
doppelte Form der gelben Trompetennarzisse, N. Pseudonardssus,
und zwar von jener Varietät, weiche HAWORTH unter dem
Namen Ajax Telamonius erwähnt. PARKINSON erzählt uns in
seinem „Paradisus” (1627) ihre Geschichte.
VINCENT SION, ein grosser Blumenfreund, aus Flandern
gebürtig und in London ansässig, hatte diese doppelte Narzisse
seit vielen Jahren in seinem Garten, ohne von ihrer Herkunft
etwas zu wissen. Erst im Jahre 1620 zeigten sieh die ersten
Blumen auf seiner Pflanze und zeigte es sich, dass sie eine
völlig unbekannte Varietät sei. Er gab Zwiebeln davon auch an
PARKINSON und an einen gewissen WILMER, der die Narzisse
nach sich selbst nannte, als sei er der Erfinder oder Gewinner
derselben gewesen.
PARKINSON erwähnt diese Varietät denn auch als „Mr.
Wilraers grosse, doppelte Narzisse”, unter welchem Namen sie
lange Zeit bekannt gewesen zu sein scheint. Die Geschichte
jedoch hat dem Andenken VINCENT SION’s Recht wiederfahren
lassen und heut zu Tage is Doppelte Sion ein Ausdruck, der in
allen Weltgegenden von Blumenfreunden, Händlern und Gärtnern
verstanden wird.
Diese Varietät wird jetzt in grossen Quantitäten kultivirt,
besonders weil sie sich leicht treiben lässt und ihre dauerhaften,
getriebenen Blumen sehr viel bei der Binderei gebraucht werden.
Orange Phoenix und Sulphurkrone (od.er SulphurPhoenix)s,mOi
beide doppelte Varietäten der N. incomparabilis. Sie blühen etwas
später als die soeben erwähnten, werden aber meist in derselben
Weise verwendet.
Über ihre Herkunft scheint nicht viel bekannt zu sein, doch
sind beide wahrscheinlich niederländischen Ursprungs.
Die Orange Phoenix (incomparabilis albus plenus) datirt vermutlich
aus dem Anfang, Sulphurkrone(mcomparahilisplenus
sulphureus) aus dem Endo des vorigen Jahrhunderts.
H’ab. XVI
h y a c i n t h ^
„King o f th e B lu f s .”
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