Iris d’An g le te rre .
Les soi-disant Iris anglais de nos jardins sont, comme
les Iris d’Espagne (Pl. 24) originaires des Pyrénées, et
d oivent apparamment leur nom erroné à la circonstance
qu’ils son t venus par l ’A ngleterre au x jardins hollandais,
d’où ils furent de nouveau répandus en Europe. DE L’OBEL
donne dans son „Herbier” (1581) une reproduction très
exac te de c e t Iris, qui pourtant semble l ’embarrasser un
peu. Ce n’e st certes pas un Iris, raisonne-t-il, car la feuille
e t le bulbe son t bien différentes des parties correspondantes
chez le s Iris qu ’il connaissait; ce n ’é tait non plus un Lis
ou un Glaïeul, comme d ’autres croyaient; donc, concluait
DE L’OBEL, ce devait bien être la Jacinthe des poètes, telle
que nous la dépeint la mythologie. Il l’appelle pour cela
„La Jacinthe à fleurs d’ir is des poètes, croissant en An gleterre.”
L’Iris anglais, dont le typ e e st I. xiphioides e s t é troite ment
apparenté à l’Iris d ’Espagne, L Xiphion, mais se distingue
par des bulbes plus lourdes, des feu ille s plus robustes
e t des fleurs plus grandes e t plus larges, qui fleurissent
quinze jours après le s iris d’Espagne e t dont le s nuances
offrent moins de diversité. En effet tou te s le s variétés d’iris
anglais de nos jardins peuvent être rangées parmi le s nu ances
bleu foncé, pourpre, lila ou bleu clair, blanc pur ou
blanc semé de pourpre ou de lila. Chose remarquable, un
iris anglais jau n e pur manque absolument, quoique dans
chaque variété il se présente une ligne ou une tache
jaune sur les pétales inférieures. C’e st d’autant plus étonnant
parce que le s variétés Jaunes ne son t pas du tout
rares parmi le s iris d’Espagne si é troitement apparentés,
tandisque des croisements e ssayé s h plusieurs reprises entre
le s deux races n ’on t pas donné lieu à l’obtention d’un Tris,
xiphioides jaune.
Les Iris anglais de nos jardins on t été obtenus par voie
de semis par les cultivateur s d’ognons à fleurs de Hollande
e t ceux-ci ont r éussi h le s améliorer considérablement dans
le cours des années.
I. IX.
1 Englische Iris.
j Die sogenannten englischen Iris unserer Garten stam-
: men w ie die spanischen Iris (Tafel 24) aus den Pyrenäen
und verdanken ihren ungenauen Namen wahrscheinlich
dom Umstand, dass sie über England nach den holländischen
Gärten gekommen sind, von wo aus sie sich wieder
über Europa verbreitet haben. DE L’OBEL giebt in seinem
Kräuterbuch (1581) eine sehr genaue Abbildung dieser Iris,
is t aber scheinbar n ich t m it sich selb st im Reinen. Eine
Iris, me int er, se i sie sicher nicht, denn Blatt und Zwiebel
seien ganz verschieden von denen der Iris, welche er
kannte; eine Lilie oder Gladiole, w ie Andere glaubten, sei
sie auch nicht, also me int DE L’OBEL würde sie wohl die
H yazinthe der Dichter sein, w ie dieselbe in der Mythologie
beschrieben wird. Er nennt sie daher „die Hyazinthe oder
S chwe r tlilie der Dichter in England wachsend.”
Die englische Iris, deren Typus 7. xiphioides ist, is t mit
der spanischen 7. X iph ion nahe verwandt, unterscheidet
sich jedoch durch grössere Zwiebeln, ein kiüttigeres Laub
grössere, breitere Blumen, die 14 Tage später als die der
spanischen Iris blühen und sich durch weniger reichhaltige
Farbenpracht auszeichnen. Thatsäcblich lassen sich die
Gartenformen der englischen Iris alle au f folgende Farben
zurückführen: dunkelblau, purpurrot, lila oder hellblau,
sch n e ew eiss m it purpurroten oder lila Flecken a u f w eissem
Grund. Sonderbarer W eise feh lt eine reingelbe englische
Iris bis je t z t ganz, trotzdem bei jeder Sorte ein gelber
Streifen oder Flecken a u f den untern Blumenblätter vorkommt.
Um so erstaunlicher is t dies, da bei der so nahe
verwandten spanischen Iris gelbe Varietäten keine swegs
selten sind, während wiederholte V ersuche erfolglos blieben,
durch Kreuzung der beiden Rassen e in e gelbe I r is xiphioides
hervorzubringen.
Die englischen Iris unserer Gärten sind durch die holländischen
Blumenzwiebelzüchter aus Samen gezogen worden
und e s is t ihnen gelungen sie im Laufe der Jahre
bedeutend zu verbessern.
1899.
Teib. XXXVII.
HYACI N T
„ S ir WlL L IRiq iy^RNSFIEbD.”