FRITILLARIA IMPKRIALIS MAXIMA.
C o u ro n ne impériale. Kaise rk ro ne .
Cotte plante autrefois servait de pre-
saßü pour la sultto dos toms, otguand elle
pous.soit sa tige, i'\-toIt une marque que les
lïuldiiros itoieiit paa.sées, et lorsqu’ étant
arrachés et ini.so dans un lieu sec oHejel-
toit de petites racines, cola slgniflolt do la
piuyo ou un toms ft-oid et mauvais.
LOUIS LIC.EK, Lejurdinier
ßsarisU (1703).
La Couronne impériale, avec la jacinthe e t la tulipe, fait
partie de ces plantes bulbeuses que l’on connaît lo plus
anciennement dans le s jardins de l’Europe. Vers l’au 1570
en effet, e lle fut transportée de Constantinople dans l ’occid
ent de l ’Europe; e t à une date bien plus reculée encore,
e lle doit avoir été importée en Turquie, de sa patrie: la
Perse.
Nos aïeux tenaient plus que nous à la Couronne Impé-
riiile: d;tns chaquo jardin en Hollande qui se respectait,
e lle occupait la place d’hoiiueur; e lle trônait au milieu des
parterres du printemps, dans une solitude grave, entourée
de cailloux colorés ou de coquillages. On a d’abord pris la
Couronne Impériale pour un lis; LINNE fut le premier
qui la rangea sous le s F ritilla r ia , genre de la famille des
Liliacées.
La forme primitive portait des fleurs d’un rouge terne,
mais dans le s données les plus anciennes on mentionne
déjà des variétes qui s ’en écai'tent. DE L’OBEL en 1581
fait dî^à mention d’une variété dans laquelle on reconnaît
facilement la varh'té „Couronne sur Couronne” de n os jours.
Au commencement du 18« siècle, le célèbre auteur h orticole
PHILIP MILLER, connaissait une douzaine de variétés bien
distincte s d’origine hollandaise; il passe sous silence un
certain nombre d ’autres formes, parce qu’elles offrent trop
peu de différence. Il trouve les Couronnes impériales très
belies, mais à distance; de près, dit-il, on e s t incommodé
par l’odeur désagréable qui se dégage de la bulbe e t de la
plante. MILLER prétend que c’e st à cause de cet inconvénient
que la Couronne impériale e s t peu répandue dans
le s jardins, malgré sa majestueuse beauté,
MILLER cite aussi notre F r itilla r ia imperialis maxima,
quoique sou s un autre nom. C’e st la p lu s belle variétf' que
l’on connaisse, e t il e st cei-tain que pour cette raison elle
sera toujours estimée, malgré que le s Couronnes Impériales
ne son t pas si recherchées pour le moment qu’e lles le
méritent. Espérons que notre planche, si bien réussie e t
sans aucune prétention, contribuera à empêcher que la
Ccurnnne Impériale ne soit reléguée à l’arnère-idan.
„Lieho Mutter. Kai.eerkriinclioii
muht 30 hold, so schön;
Sag’, 'warum dio vielen 'l'hväiuMi
Ulo (larimiun stoh’ii?”
„Kronen solilUzon nicht vor Thrilncn
Ahev Rio vorhorgon slo.”
AOXES PRAKZ.
Neben der I-Tyazinthe und der Tulpe gehört die Kaiserkrone
zu jenen Zwiebelgewilclisen, welche am längsten in
den Europäischen Gärten bekannt sind. Wurde sie doch
schon ungefähr im Jahre 1570 aus Constantinopel nach
dem Westen Europas herüber gebracht und um v ieles
früher so ll sie aus ihrem Vaterland Persien nach der
Türkei gekommen sein.
Unsre Vorfohren schwärmten mehr für die Kaiserkrone
als wir ; in jedem richtigen holländischen Garten hatte
sie ihren Ehrenplatz, in der Mitte der Frühlingsbeeto, in
vornehmer Einsamkeit, von bunten Kieselsbeinchen oder
Muscheln umgeben. Anfangs h ie lt man die Kaiserkrone
für eine Lilie, erst LINNE te ilte sie in die Gattung der
F r itilla r ia ein, w e lch e übrigens m it der der Lilien nahe
verwandt ist,
Die ursprüngliche Stammform hatte matt rote Blumon,
doch schon in den ä ltesten Mitteilungen we id en abweichende
Varietäten erwähnt. DE L’OBEL berichtet schon im .Jahre
L581 von einer Sorte, in der man le ich t die heutige „Kroon
op Kroon” (Krone auf Krone) wiedererkennt. Im Aiifling des
achtzehnten Jahrhunderts kannte der berühmte Autor der
„Gardeners’ Dictionary” PHILIP MILLER, 'ein Dutzend
wohl unterschiedene Formen niederländischen Ursprungs;
eine Anzahl anderer läszt er wegen der nur geringen
Abweichungen unerwähnt. Er findet sie besonders schön
in der Entfernung; in der Nähe stört ihn der einigermassen
unangenehme Geruch von Zwiebel und Pflanze, Dies ist,
w ie MILLER sagt, der I-Ianptgrund, weshalb die Kaiserkrone
nich t so allgemein in den Gärten gesehen wird, w ie ihre,
majestätische Schönheit erwarten Hesse.
Unsre F r itilla r ia impe rialis maxima wird auch schon
von MILLER genannt, obgleich n ich t unter diesem Namen.
Sie is t die schönste Form, die man k ennt, und ohne Zweifel
wird sie als solche ste ts in Ehren gehalten werden, wenn
auch die K aiserkronen im allgemeinen heut zu Tage offenbar
nicht so ge sucht sind, wie sie e s verdienen. Möge unser
naturgetreues, wohl gelungenes Bild das soinige dazu beitragen,
zu verhüten, dass die Kaiserkmno gar zu sehr in
don Hintergrund gedrängt wird!
Ttab. X
H Y Ä C IN T
„ I d r ” .
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