PÈCHER-BRUGNON STANWICK.
nous permettrons cependant de faire observer que l’arrivée en Europe
du Brugnonniei' S ta nw ic k nous paraît être une réimportation.
Cette variété, bien que rapportée en 1840 de Syrie, pouriait bien y
avoir été transportée d’Europe. Jusqu’à ce jour, en effet, aucun brugnonnier
ne nous est encore parvenu d’ailleurs que de l’Eu rop e, et
tout nous autorise à croire que le groupe entier y a été obtenu. Ce
qui semble le démontrer, c ’est que plusieurs fois, en Angleterre el
en France, on a vu des pêches proprement dites naître sur une
branche et côte à côte avec des brugnons.
D’un autre part on sait que le pêcher à l’état sauvage n ’existe
que dans les parties froides ou tempérées de l’extrême Asie, en Chine
et au Japon, et que la seule espèce signalée dans les parties méridionale
de la Perse ( le Pêcher d 'h p a h a n ) y était cultivé dans les jardins
comme arbre fruitier. Quant à l’absence complète d’acide
prussique dans « le fruit du B rugn o n n ier S ta nw ic k » , ce fait n’est
rien moins qu’e x a c t, e t , comme tous les arbres du groupe des
Amygdalées (P ê ch e r s , Amandiers, Brugnonniers, etc. ) , il en contient
plus ou moins, si nous en jugeons par la saveur caractéristique
de l’amande que renferme le noyau.
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