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PÉCHEK BMGNON El,INC.
r én ifo rm e s; p u lp e t e n d r e e t tr è s -ju teu s e ; saveur a g r é a b le ; n o y au p e tit e t
lib r e . Mûrit d a n s le s en v iro n s d e L on d r e s v er s le m ilie u d e s ep tem b r e .
Arbr e v ig o u r eu x e t d ’un b on rappor t. » T k e Oreh. a n d F ru it G a rd en , p . 4 7 6
[1839].
Les diverses descriptions qu’on vient de lir e , que nous avons rapportées
avec intention, semblent indiquer qu’il y a plusieurs variétés
de Brugnon blanc qu’on a confondues. Ainsi M. Bivort décrit le Brugnon
blanc comme ayant la chair adhérente,- le New Am er. Orchard
et the Oreh. a n d F ru it Garden le disent à chair non adhérente; mais
ce dernier lui reconnaît des fleurs rouge v i f , caractère que n’a pas
le nôtre, puisqu’au contraire ses fleurs sont d ’un rose carné trls-pâle.
Les synonymies données par M. Bivort sont ; the W h ite Necta rin e ,
New W h ite , Neale’s W h ite , Flander’s , Em me rto n ’s New W h ite , Large
W h ite , Brug n o n blanc m u sq u é , W h ite or Fla n d e r’s.
.Ajoutons que le Congrès pomologique du Rhône va plus loin encore,
puisque le Brugnon blanc qu’il décrit a la chair adhérente et
des fleurs « petites p u rp u rin e s » , caractères dont aucun auteur n a
parlé.
En présence de toutes ces contradictions, nous déclarons que notre
Brugnon blanc est celui qu’on rencontre chez la plupart des pépiniéristes
français et qu’a décrit Loiseleur (v o ir c i-dessus) sous le nom
de Violette blanche. Nous profitons de cette circonstance pour faire
observer que certains auteurs ont désigné les Brugnons par la qualification
générale de Violette, et certains marchands ont également
donné ce nom de Violette à d es fruits à peau v e lu e , de sorte que, sous
ce rapport encore, la contusion est telle q u e , lorsqu’on parle d une
Pèche violette, il est impossible de savoir si l ’on a affaire à un Brugnon
ou à une véritable Pêche.
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