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PÊCDER DE CHINE A FLEURS DE CAMELLIA.
turilé. Chair adhérente, blanc-verdâtre, assez fondante; eau très-
abondante, sucrée et relevée, d’une saveur légèrement astringente et
qui rappelle celle des Pêchesde vigne. N o fa ii assez variable de forme,
renflé, ovale, ovale-arrondi ou obovale, et très-atténué à la base, tou -
jours brusquement rétréci au sommet en un très-court mucron, à
surface peu rustiquée; suture ventrale peu développée, à sillon étroit ;
suture dorsale saillante, aiguo vers la base, accompagnée de chaque
coté d ’un sillon étroit, assez profond.
Les fruits du Pêcher à fleurs de camellia sont très-tardifs. A Paris
leur maturité n’a lieu que dans la dernière quinzaine de septembre
ou dans le commencement d ’octobre. Sans être ex cellents ces fruits
sont cependant bons, et, si on se rappelle qu’ils proviennent de fleurs
dont rien n’égale la beauté, on se fera une idée du mérite de cette
variété.
Elle ressemble par ses fleurs au Pêcher dit à fleurs de rosier {Persica
sinensis rosæflora), mais elle en diffère par des pétales moins chiffonnés
et d ’un rose un peu plus foncé. La vigueur de sa végétation
dépasse celle de toutes les autres variétés, dont elle se distingue' à
première vue. On la doit à M. Robert Fortune, qui l’a introduite de
Chine en Angleterre.
Le dessin ci-con tie a é té exécu té d ’après un échantillon cueilli sur
un arbre de plein air ; on peut donc espérer qu’en espalier, à bonne
exposition, les fruits deviendront plus gros, plus colorés, plus savoureux,
et qu’ils mûriront aussi à une époque moins avancée de
l'année.