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Avant-propos de la première édition.
Avis Notice — Bemerkung.
Le lecteur trouvera le compte rendu des débats qui ont abouti à l’adoption des Règles inter^
nationales de la Nomenclature botanique dans les deux publications suivantes:
The reader will find a report on the debates which have led to the adoption of the inter'
national rules of botanical Nomenclature in the following publications:
Der Bericht über den Verlauf der Beratungen, deren Ergebnis die vorliegenden Nomenclatur-
regeln bilden, findet sich in den folgenden Publikationen:
1. Verhandlungen des internationalen botanischen Kongresses in Wien 1905
— Actes du Congrès international de Botanique tenu à Vienne (Autriche) 1905,
pp. 81—141. Jena 1906, G. Fischer éd.
2. Actes du Congrès international de Botanique, Bruxelles 1910, Vol. I. Compte
rendu des séances du Congrès pp. 43—87. Bruxelles 1912, A. Delveck éd.
Le langage technique dont se servent les botanistes pour désigner les innombrables
groupes que la science systématique a fait connaître remonte essentiellement
à Linné qui, dans ses F u n d ame n t a et son Pb i losophi a botanica , en a énoncé
les principes, tandis qu’il les appliquait dans les ouvrages fondamentaux que sont le
Gén é r a et le Speci e s p l a n t a rum, le Sys t ema Na t u r a e et autres classiques.
Mais la quantité des faits découverts depuis le milieu du XVII'”® siècle a
augmenté dans des proportions si prodigieuses, le nombre des chercheurs et de leurs
publications s’est tellement accru, le sens de l’exactitude s'est à ce point développé
que, à plusieurs reprises, le besoin s’est fait sentir de modifier, d’étendre, de préciser,
enfin de coordonner les principes et les règles primitivement posés par Linné. C’est
ainsi que, après plusieurs tentatives isolées d’amendement et de codification, le Congrès
international de Botanique réuni à Paris en 1867 fut amené à discuter et à adopter
sans modifications importantes un recueil de Lois de la Nome n c l a tu r e bot anique
élaboré avec un soin . et une compétence universellement reconnus par l’illustre Alphonse
de Candolle.
Bien que l’acceptation des Lois de 1867 n’ait pas été universelle, elle a cependant
été assez générale pour que celles-ci aient servi de base à la plupart des travaux
de botanique systématique publiés depuis lors. Les services rendus à la science par
Alph. de Candolle et par le Congrès de 1867 sont donc incontestables et doivent être
hautement proclamés. Mais, comme toutes les institutions humaines, les Lois de 1867
étaient perfectibles. Les lacunes qu’elles présentaient — dont quelques unes très
grosses de conséquences (par exemple l’omission d’une date précise comme point de
départ de la nomenclature) — amenèrent Alph. de Candolle lui-même à proposer en
1883, dans ses Nouve l l e s r ema r q u e s sur la Nome n c l a tu r e b o t anique , une
série d’amendements importants. Plusieurs articles étaient d’ailleurs interprétés ou
appliqués de façons différentes par divers auteurs ou diverses écoles. Aussi, lorsque,
en 1891, 0 . Kunt z e publia son Revi s io g e n e rum p l a n t a rum, la confusion devint
générale. Dans cet ouvrage, d’une très grande érudition, l’auteur adoptait pour la
nomenclature un point de départ différent de celui proposé pour les plantes vasculaires
par Alphons e de Cando l l e ; il énonçait et appliquait une série de règles nouvelles;
enfin en appliquant rigoureusement certains des principes de 1867, il aboutissait au
changement d’environ 30000 noms de plantes. Les polémiques acharnées qui se
sont livrées autour de l’oeuvre de 0 . Kunt z e , les motions de tout genre qu’elles
ont fait surgir, l'application de règles particulières destinées à développer ou à mettre
un frein aux changements introduits par 0 . Kunt z e , tout cela a contribué avec les