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Art. 14. La fécondation d’une espèce par une autre espèce crée un hybride
{hyhridci), celle d’une modification soit subdivision d’espèce par une autre modification
de la même espèce, crée un métis {mistus).
R e com m an d a tio n s .
I . Le classement des espèces dans un genre ou dans une subdivision de genre se fait au
moyen de signes typographiques, de lettres ou de chiffres. Les hybrides se classent après l’une des
espèces dont ils proviennent, avec le signe x mis avant le nom générique.
Le classement des sous-espèces dans l’espèce se fait par des lettres ou par des chiffres;
celui des variétés, par la série des lettres grecques, a, y, etc. Les groupes inférieurs aux variétés
et les métis sont indiqués par des lettres, des chiffres ou des signes typographiques, à la volonté de
chaque auteur.
Les modifications des plantes cultivées doivent être rattachées, autant que possible, aux
espèces spontanées dont elles dérivent.
Ibis, Dans les pai’asites, en particulier chez les Champignons parasites, les auteurs qui ne
donnent pas une valeur spécifique aux formes caractérisées au point de vue biologique, mais peu ou
pas du tout au point de vue morphologique, distingueront à l’intérieur des espèces des formes
spéciales (for?na specialis, f . sp.J, caractérisées par leur adaptation à des hôtes différents.
Chapitre III. Sur la manière de désigner chaque groupe ou association
de végétaux en particulier.
Section 1. Principes généraux; priorité.
Art. 15. Chaque groupe naturel de végétaux ne peut porter dans la science
qu’une seule désignation valable, savoir la plus ancienne, à la condition qu’elle soit
conforme aux règles de la nomenclature et qu’elle réponde aux conditions posées dans
les art. 19 et 20, voyez sect. 2.
Art. 16. La désignation d’un groupe, par un ou plusieurs noms, n’a pas pour
but d’énoncer des caractères ou l’histoire de ce groupe, mais de donner un moyen
de s’entendre lorsqu’on veut en parler.
Art. 17. Nul ne doit changer un nom ou une combinaison de noms sans
des motifs graves, fondés sur une connaissance plus approfondie des faits, ou sur la
nécessité d’abandonner une nomenclature contraire aux règles.
Art. 18. La forme, le nombre et Parrangement des noms dépendent de la
nature de chaque groupe, selon les règles qui suivent.
Section 2. Point de départ de la nomenclature; limitation du principe de priorité.
Art. 19. La nomenclature botanique commence pour les divers groupes
végétaux (vivants et fossiles), aux dates suivantes^).
a) Phanerogamae et Pteridophyta, 1753 (Linné Species plantarum ed. 1).
h) Muscineae, 1801 (Hedwig Species Muscorum).
c) Sphagnaceae et Hepaticae, 1753 (Linné Species plantarum ed. 1).
d) Lichenes, 1753 (Linné Species plantarum ed. 1).
1) Sont réservés pour le Congrès de Londres 1915 les points de départ pour la nomenclature
des groupes suivants: Schizomycetes (Bacteria); Schizophyceae (excl. Nostocaceae); Flagellatae
(incl. Dinoflagellatae); Bacillariaceae (Diatomaceae).
e) Fungi: Uredinales, Ustilaginales et Gasteromycetes, 1801 (Persoon Synopsis
methodica Fungorum).
/ ) Fungi caeteri, 1821—1832 (Fries Systema mycologicum).
g) Algae, 1753 (Linné Species plantarum ed. 1).
Exceptions: Nostocaceae homocysteae, 1892—93 (Gomont Nostocaceae
homocysteae)\ Nostocaceae heterocysteae, 1886 (Bornet et Flahault Nostocaceae hetero-
cysteaé)', Desmidiaceae, 1848 (Ralfs Brilish Desmidiaceae)\ Oedogoniaceae, 1900
(Hirn Monographie un d Iconographie der Oedogoniaceen) .
hj Myxomycètes, 1753.
On est convenu de rattacher les genres dont les noms figurent dans
l’édition 1 du Species plantarum de Linné - aux descriptions qui en sont données
dans le Généra plantarum ed. 5 (ann. 1754).
Art. 20. Toutefois, pour éviter que la nomenclature des genres ne subisse
par l’application stricte des règles de la nomenclature, et en particulier du principe
de priorité à partir des dates données à l’art. 19 un bouleversement sans avantages, les
règles prévoient une liste de noms qui doivent être conservés en tous cas. Ces
noms sont de préférence ceux dont l’emploi est devenu général dans les cinquante
ans qui ont suivi leur publication, ou qui ont été utilisés dans des monographies et dans
de grands ouvrages floristiques jusqu’en 1890. — A l’usage des paléobotanistes, il est
prévu une double liste: 1® une liste des noms génériques de plantes vivantes, valablement
publiés et généralement admis, lorsqu’ils entrent en collision avec des noms
génériques paléobotaniques plus anciens; 2® une liste des noms génériques de plantes
fossiles, valablement publiés et généralement admis, lorsqu’ils entrent en collision
avec des homonymes plus anciens de plantes vivantes tombés dans la synonymie,
afin d’éviter que ces derniers puissent être à nouveau utilisés. — Ces listes figurent
en appendice des règles de la nomenclature
Section 3. Nomenclature des divers groupes.
§ 1. Noms de groupes supérieurs a u x familles.
R e c om m a n d a tio n s . — On s’inspirera dans la nomenclature des groupes supérieurs aux
familles des prescriptions suivantes destinées à introduire à la fois de la clarté et une certaine
uniformité: .
I I . Les noms de divisions et de sous-divisions, de classes et sous-classes se tirent d un
des principaux caractères. Ils s’expriment au moyen de mots d’origine grecque ou latine, et en
donnant aux groupes de même nature une certaine harmonie de forme et de désinence.
Exemples: Angiospermae, Gymnospermae\ Monocotyleae, Dicotyleae\ Pteridophyta-, Coniferae.
Dans les Cryptogames, les noms anciens de familles, tels que Fungi, Lichenes, Algae, peuvent
être employés comme noms de groupes supérieurs aux familles.
I I I . Les ordres sont désignés de préférence par le nom d’une de leurs principales
familles, avec la désinence -aies. Les sous-ordres sont désignés d’une manière analogue, avec la
désinence -ineae. Toutefois d’autres modes de terminaison peuvent être conservés pour ces noms,
s'ils ne provoquent ni confusions, ni erreurs.
1) L ’élaboration de cette double liste a été réservée pour le Congrès de 1915.