nouvelle espèce , qui est aussi commune dans nos
mers que la précédente, et qui ne parvient qu’à
«deux décimètres de longueur.
Q U A T R I E M E S O U » - G E U r E.
Peux nageoires dorsales, une anale ; point de barbillons
au bout du museau, ,, ,
ta. G. Merlus. Lin. G. Merlucius. lia . ( Merlan. )
Bloch, p ï. fSÏ , Bg-
G. Imberbis, maxilla infeYiore topgiore. Lin. Sÿst.
nat. ed. i 3, pfrg. nbq* n®. n .
■Cette espèce nóu S offre ici beaucoup d’individus
, et semble, préférer nos climats méridionaux.
Son corps est épais et allongé , revêtu de
petites écailles d’un gris blanchâtre sur le dos et
d’un blanc argenté sur le ventre. La tête est dé*«
primée, l’ouverture de la bouche grande ,les dents
stèles* inégales et crochues. La mâchoire infé-
rieure plus avancée que la supérieure ; les yeux
argentés , la prunelle noire , l’opercule termine
en pointe , la ligne latérale garnie à son origine
de quelques aspérités. La membrane branchiale
renferme sept rayons ; la première nageoire dorsale
en a dix; la seconde, trente-neuf ; chaque
pectorale , douze ; lès jugulaires, sept chacune ;
l’anale, trente-sept ; la caudale grisâtre en a vingt.
Ce poisson est fort commun dans nos mers. Sa
chair est délicate; il fréquente les rochers profonds.
On en prend toute l’année, qui atteignent
jusqu’au poids de dix kilogrammes.
i3. G. Maraldi. N. G . Maraldi. N. (Moustelïo
negro. )
R . Vi , f i g . ï3 d « c e t o u v r a g e .
G, Corpore rubescente, fusco argenteoejue varie v
maxilla superiore longiore. N.
Les nombreux caractères que présente ce poisson
, m’ont obligé de le distinguer de tous les ga*
des connus, Comme une espèce particulière. Son
corps .est rougeâtre, nuancé d’obscur par-dessus ,
et d’un noir argenté par-dessous. Il a la tête
grande, la bouche ample, la mâchoire supérieure
plus longue que l’inférieure , toutes deux garnies
de dents crochues et distantes , la langue blanche
et lisse, la nuque sillonnée, l’ouverture des narines
rondes, les yeux grands, d’un bleu argente ;
la prunelle noire, la ligne latérale un peu courbé,
les nageoires rouges. La première dorsale supporte
vneùf rayons ; la seconde^ cinquante-six ;
chaque pectorale , vingt ; les jugulaires , cinq
chacune ,* dont le premier très-long ; l’anale ,
cinquante-huit ; là caudale subuîée, quatorze ; et
la membrane branchiale , cinq. La longueur de
ce jugulaire est de deux décimètres. Il habite les.
grandes .profondeurs rocailleuses, et quoique indigène
de notre m er, il n ’y est pas bien commun.