un appendice écailleux, triangulaire au milieü.
Les pectorales, quinze ch a cu ne c audâ l é fbur-
chuoy avec des teintes noirâtres , en a dix-huit ; et
la membrane branchiale-, huit. Ce poissoh'pâr-
■srient à quatre décimètres de longueur. Sa •djftàir
est peu estiméej-on en prend très-souvent dans
nos mers.
3 . Ç, A nchois^ Encrasicholus. ■ ï4 n. ( Amploua. )
B l o c h . p V f s ïLfig*’ .*S> T',
C . Mandibula longiote ; rostro obtuso , orô amplb.
- Une peàü finê, sût* laqbelle adherfehir à peine
dés écailles fort minces, couvre', le,„ppips démette
clupéer. Un blencélesté, nuancécfe reflets azurés,,
orne son d o ^ t une couleur argp^itée resplendit
surLson ventre. L a tête est longue,; le mtsèau
avancé,'dr^uvertttra de la ‘ bouche grande^ la
langue pointue et étÿoité; la mâchoire de dessus
plus longue qnt ^ellê*de4 eSsoU& ',4|Si'7èUX argên-
fèSî l%rifieébraAoiiiallârgê| la ligne latéralé droite
e t OOuverte d’éCaïlMs. Le§ nageoires sOfttCourtes
et transparentes. La dorsale contient quatorîie
rayons ;L_iFanale , dix-huit ; les ventrales , Sept
chacune-; les pectorales, quinze chaque ; la caudale
fourchue, dix-huit ; et la membrane brarf-
chiale, dousïé. La longueur de l’anchois est de
deux décimètres au plus ; on en pi-end toute Fan-
née dans la mer do Nice 9 tantât sous le nom
duaftiplovin, qui est ce poisson à peine né; sous
Celui d’Am ploëtta, quand il a pris quelques di-
me.nsions ; de iHncJioun dau V a r, celles qui résident
constamment à l ’embouchure de cette rivière
; enfin on appelle amploua celles qui nous
sont amenées par ïéUrs migrations.
' R E M A Æ Ç U E Si
Des dupées sont, de tous les poissons de notre mer , le plus
particuïièreinent‘ douées dip èei instinct SÔéiaï qiil lés réunit èrf
légions nombreuses. G es abdominaux; paroissent én grandes
troupes presque toutes les années sur nos rivages. Leurs migrations
semblent sg faire 'jje ^.Occident à l’Orient dans le printemps
, et en aütpjnne leur passage s’effectue de l ’Orient vers
POfceidenst. €es poissons nagent trèsvéite j 1’avan.lag.e de trouver
•des alimens propres à leur nutrition, efeles retraites profond^ de
nos abîmes sous-marins offrent aux auebois et aux sardines la facilité
de demeurer dans nOs parageâ : en outre , les lieux propices
pour déposer leur frai en avril sur les belles plaines des
galets .^favorisent encore- ce séjour. La pêche des anchois est
celle qui tient lé premier rang dans' no£ coîitrééé. C’èst dans
les bel!èe soirées m a i, d’e jüin et de juillet 5 dans ces nuits
à derai-obscures où la surfaee de la mer.,<à peine agitée , paroît
un. brasier ardent par le dégagement de la lumière, phosplio-
riaue des pjrosomes, des méduses et autres zoophytes, que
nés pêcheurs jettent dans Peau cfes'filets de lin , soutenus en
dèssus par des morêéàux dé liege , dt garùiâ' èi’i dessdùs d’un
lest de plomb pour’ élargir lés màille§^tantôt formant unè
ligne droite- parallèle à la; côte 5 tantôt une courbe vers l’ouest,
• <ju eu fer-gScfieyal vers 1,’est,.suivant le passage du poisson. Les
p l e u r s , à'quelques distances du filfeV, attendent dans le plus
profond silence que les, an chois,qui s’avancent toujours en colonne^
èefréés, |é mailler dans le filet, et déni fiéures“ après