garnie de chaque c&té.,d’une corne ou prolongé*
ment muni de rayons cartilagineux, de la longueur
de quatre décimètres.; et demi f dans 1 individu
que nous décrivons. Ces appgnjhcesROnt
blanchâtres 'intérieurement > d’une teinte d argent,,
azurée; au-dehors et,d’un noirTd’éhène;à
l ’extrémité-: Ce poisson paroît pouvoir dép-lpyer
à volon té' ces %appendip^B«>ur;se dijig*??iIp rsdes
objets! dont il ;veut Rapprocher . L a boUche, est
amp le, presque cayréR de troisdé(jimêtres, 4 e Urr
geur. L a lèvre, supérieure recouvre R I ’aide dhrn
rebord membraneux;, plusieurs rangées de dents
obtuses qui garnissent la- mandibule. Une, 'bande
d’argent colore lamâçhoire intérieure; qui;e,st coUr
yerte d’un même, ordre de dents^..'Les yeux ont
K r is d’un jaune obscur , la prunelle noire £ ds
avaient soixante^cen tinté très de circonférence.
Les nageoires pectorales fornïoiént nn triangle
curviligne de .quatoçz^déâmètreS de longueur.
Une nageoire dorsale, kô.cèle;!R o it sitpée
à l’extrémité du dos :-sa longueur étoit de deux,
décimètres sur un et demi de largeur , deux appendices
très-longs", ?sitiiés auprès des nageoires
ventrales , sembloieut tenir liéù d’anale; L a queue
déliée , longue de deux mètres, avoit une teinte
brune ét étoit garnie de trois rangées d’aspérités ,
%\le diminuoit insensiblement de diamètre j Usqu'à
la pointe. L a longueur totale de cè cartilagirieux
étoit de quatre mètres, et sa circonférence de neuf.
Cet animal, S.e nourrit essentiellement d’autres
«spèces de poissons. On prit, dans la mandrague
de Nioe , en 1807 , a u mois de septembre, premièrement
la femelle qui pesoit soixante my-
riagrammes , qt ensuite le mâle qui n’en avoit
que quarante. On prit d’abord en vie la femelle
qui , lorsqu’elle: fut jetée dans le bateau, y mug
it d’une manière douloureuse , pour avoir introduit
dans sès ouïes le bout de sa queue. Le mâle
ne cessa de.se montrer aux environs pendant deux
jours : de temps en temps on le voyoit errer
autour du filet pour y chercher sans doute sa
femelle. Deux jours après, en le trouva mort dans
la mêine mandrague.
MjBMARqÜ£‘S. '
Outre les caractères qui distinguent ce genre de celui de»
raies , des dimensions ’ considérables et un faciès particulier
m’avoient engagé' à établir ’'cette division'sous un autre nom ,
lorsque j ’ai appris que M. Duméril J’avoit lui-même indiqué
dans ses cours, sous la dénomination de céphaloptèrc * que j ’ai
. crû devoir adopter. Ce naturaliste a cru devoir encore y réunir
les raies que M. Lacépède a décrites sous les noms de Baak-
sienne , Fabbronienne , mobular , frangée, manatia , ainsi que
quelques autres espèces peu connues et indiquées par Pen-
nant, Willugbey, Catesby, etc.
Les nageoires ■ pectorales dès céphaloptères sont toujours
étendues et déployées ; leurs 'cornes et leur queue paraissent
beaucoup leur servir dans l’action de nager;,On ne tronve ces
espèces que dans les grandes profondeurs de notre mer. Leur
.1 De Kt<^«A)j, tête et de llr<p#i>, «île , nageoire.