couleurs. Son. corps, est "épais , oblong, d’tan blen
céleste avec des taches foncées sur le ‘dos , et d’ un
argent doré, omé d’un nombre infini' de petits
traits brunâtres ;;?sur l ’abdomen. Le muséau est
avancé, la nuque et lesicotésdes organes de la vue
transparens. L a bouche ample , la langué lisse ,
les mâchoires égalés y garnies de dents fines. Les
yeux]grands , l ’iris argenté,; l ’opercùle marqué de
jjetites lignes. Itei ligne latérale flexueuse. L a
première nageoire, dorsale contient ne.uf rayons
aiguillonnés 5 la seconde, douze articulés, elle
est suivie de cinq pètites nageoires bleuâtres. Les
thoracines|ont six rayons chacune ; les > pectorales
fort longues , dix-huit chaque ; l ’anale est précédée
d’un petit piquant et suivie de cinq petites nageoires
blanchâtres 5 la caudale en croissant, a dix-huit
rayons. La chair de ce poisson est blanchâtre et
beaucoup inférieure pour le goût à celle de l ’espèce
précédente. On en prend sur nos bords des légions
nombreuses en mai et novembre jv son poids
parvient à peine à deux kilogrammes. Si l’espèce
précédente est le scombre à vessie, il pourroit se
faire que celle- ci fût lé vrai maquereau.
n MMd a S iM 9*
Les scombres jouissent d’une grande célébrité, à raison de
leur multitude et de la bonté do leur chair. Le thon tient le
premier rang dans cê genre, par la nourriture saine et savoureuse
qu’il procure , et t ’est un des plus beaux présens que la
nature ait fait aux habitans des bords d.e !a Méditerranée* Cei
poissons, daps leurs . voyajges j^éripdiqpes , parcourent des espaces
immenses. C’est ordinairement y ers les équinoxes qu’on
, vüit 'ciès grandes ' pKalaiigestra ver ser nos mers, s’avançant en
triangle yïf/pluS robuste à la tête, ils fendent avec impétuosité
leur fluide natal,, qu troublent le Calme et répandent dans leur
course précipitée un bruit sourd dans l’atmosphère. Quand les
th'ons , brûïans d’amour, sç jouent autour de leurs femelles, ils
brillent alors d’un Sciât éblouissant, tout leur corps se courra
de taches dorêèsqüi s’évanouissent avec le feu qui les anime. Ces
thoracins sont tourmentés quelquefois par les piqûres des caliges
et des géroflées, qui les rendent furieux. Autant la pêche des
thpns^aps| uç^plaisir agréable quand on voit ces poissons enfermés
dans la dernière chambre de la man drague , courir , se
heùrtér, s’accûnmler et se frapper avec violence • autant le coeur
s’ émeut dje cofopasiion en considérant tous ces -êtres retirés de
leur élément, s’asphixier par degrés, et périr d’une mort lente
et pénible. IfouS. ceux qu’on prend dans notre département
Viennent .ordinairement de l’e st, en poursuivant des muges,
des spares et des sphyrènes dont ils font leur nourriture. On
prend » Nic'e des thons'dû poids de deux kilogrammes jusqu’à
vingt myriagrammes. On les mange frais, salés et marinés; ils
sont, par leur abondance , l’objet d’un grand lucre pour nos
pêcheurs.
G. XXXVIII. C arapcx. Caranx Gommerson.
Caractères. Deux nageoires dorsales ; pas de
fausses nageoires.
1 . C . T raçhurr. L a c . C. 3>ac//ttr«j.(Suck^:agnenck.)
Bloch, pi, 56k