se fondent en verdâtre, variées par de légers reflets
violets, le tout sur ùn fond obscur, parent le corps
comprimé du càprisqfié;* Son ÜtéséAu est obtus,
sa bouche petite, garnie de fines dents j les yeux
ont l ’iris d’un jaune d oré, la prunelle bleue.
L ’ouverture des branchies est étroite : la ligne
latérale courbe , à peine visible. L a prèmière nageoire
dorsale a trois rayons aiguillonnés ; la seconde
,'vingt-deux; la thoracique sept, sans aiguillons
5 les .pectorales , douze chacune 5 l ’anale tachetée
de bleu , vingt > là caüdafe Arrondie,, quatorze
, ét la membrane branchiale;, deux. On
p r ë n d quelquefois cette espèce pendant les fortes
chaleurs de l ’année;
r e m a r q u e s .
II semblerait que la nature ,/en formant les balisles, se seroit
p]u à étaler au seiû le s ondes toutes l&.côuleurs qû'e. te prisme
jious offre lorsqu’il décompose la^ïutnière. Une parure agréable,
sans être cependant très-brillante ^distingue les .espèces qui
fréquentent nos rivages. Ils n’offrent en efft$ que des xouleurs
obscures , dont les teintes sombres sont très-agréablement fon,-
dues et - moelleuses'. S i, èn tl^çâàr cetTe esquisse de l’histoire
des poissons de nos mers , j-’étois,- .assez heureux pour inspirer
le goût de leür"étude à quelques-uns de mes compatriotes; je
les invite d’avauceŸâ s’occOper des espèces de ce genre , per-,
suudé que de belles découvertes seront leyftmt de leur zèle et
de leurs recherches.
G. X. C himère. Chimoera. Linné.
Caractères. Corps allongé,, conique, terminé
par un long filament ; bouche éjtroite à deux
grandes dents incisives , çreiielées à chaque
mâchoire ; nageoires paires .sous le ventre ;
une seule ouverture branchial! sur le cou.
1. G. Arctique. Lac. C. Mohstrosa. Lui. ( Gat. )
fi loch. p l. 1 3 4 .' L ace», tom. I , pag* 39», p i. r à , n . r . "
C. Rosùro ■ angiilato, plicato , simo ; cauda aplera. ,
Oette eSpê’ce de poisson qu’on croÿôit réle-
guéé dans dfesJmérs hyperboréeiifies , s’avance cependant
jusqu’aux côtes du beau sol dé1 Nice.
®l|tf a lè borps-ârrondi , conique \ Un peu comprime;^
shrtôut vers la queue. L e s écailles très-
pê'tites., répandues* sur'le dos , comme une poussière
d’argent: sur uü fond-d’azur , rendent dette
p artië - très-brillante. On voit sur les ; côtés des
fâches d’un brun-rougeâtre , et le dessous du
corps égalefhent argenté , est parsemé de points
noiresi L a tête est grosse, comme tronquée , le
muséàu relevé en un tubercule obtus, garni de
pores - parMlésqüels transsude une humeur glaireuse.
L a bouche est située sons le museau ,’ et
paroît s’ouvrir avec difhculté : elle eàt petite. Les
os des mâchoires sont à nu et simulent des