noissance des courans. Les sardines, les anchois,
et les autres poissons qui voyagent par troupes,
s y accrochent et se trouvent arretés par les
opercules des branchies.
4*. Le Brésin ou Brégin : c’est une sorte de
petite aissaugue, terminée par une poche ou
chausse, mais dont les ailes sont beaucoup
moins étendues. On le jette et on le retire du
bateau meme. On. y prend des petits poissons
et des crustacés.
5Q. Le Gangui, le Rastéo ressemblent encore
beaucoup à l’aissaugue, mais ils sont plus
chargés de plomb; leur poche est entcmrée d’un
cercle de, fer qui racle le fond de la mer et y
enlève le frai et toute la menuise, à peu près
comme la drague : c’est une pêche très-destructive.
6°. VEntremaih c’est ufi filet composé de
différentes couches ou sortes de mailles que
l’on déploie en disque dans les endroits rocailleux
et où viennent s’accrocher leà seorpenes,
les gobies , les mulets , les sciènes, les perches.*
n°. La Mugiliero ou lé Mulier : c’est une
pêche qu’on établit ordinairement prèJdfea rochers
du rivage. On attache le filet à un bateau
; on le laisse ensuite tomber dans le fond,
et on le retire quand on çrpit que , place par
le trayers d’un courant, le poisson y est entré.
8é, La Reclaro : cette pêche diffère peu de
la précédente : les mailles du filet sont seulement
plus lâches. On y prend, des spares,. des ho-
loeentres, dès centropomés,
. 9°. La Tounairo ou Thonnçiire est représentée
dans le Traité des pêches, de Duhamel
II, chap, VI , pl. xxxij, fig. a, Ç ’est un filet
à grandes mailles, flotté et lesté, qu’on déploie
en enceinte , en digue, ou eu parc, depuis la
pointe d’un rocher jusques dans la haute m er,
pour y prendre les scombres, les çaranx, les
centronotes,. etc,.
io°. La Madrago ou Mandrague : c’est une
vaste enceinte contournée, composée de gros
filets déployés en cloison, distribués en chambres,
dont l’ouverture est fort large, et qui diminue
insensiblement, en approchant de la tête.
On y prend les plus petits poissons et les plus
grands cétacés.
1 19. La Palangre : c’est une longue corde
qu’on leste avec des pierres , de distance en distance,
et qui se termine par un hairp ou hameçon
auquel on fixe une amorce. Nos. pêcheurs
distinguent quatre sortes de palangres :