férieure. Le museau est arrondi, la bouche
ample , la langue lisse 5 la mâchoire die dessous
plus longue que celle de dessus, elles;sont garnies
dé petites dents’ séparées. Les ÿéux sont très*-
grands, l ’iris d’un blanc argenté. La ligne latérale,
tortueuse. La première nageôite ddrsàlë contient
douze rayons; la secondé, d ix , elle est
suivie de sept petites nageoires. Les tlioracineS.
ont six rayons chacune $' les pectorales qui. sont
très - longues, en ont vingt chaque. L ’anale ,
seize 5 elle est suivie dé sept autres petites nageoires
; et la fcaudale qui est en croissant, a
vingt rayons. Oë poisson ne parvient qu’au poids
de quatre myriagrammes. Sa chair est moins
bonne que celle du thon, et son foie, d’après les
observations des pêcheurs, donne la fièti'é , et
agit puissamment sur le système épidermoïde , au
point de le faire écailler ; mais peut-être cet effet
n’arrive-t-il que dans certaines circonstances que
l ’on n’a pas encore bien appréciées.
, - h S. Maquereau., 5. Scomber. ( Auriou. )
Blocr; p î4 54*
S . Pinnulis utrinque quinque ; dorsalibus radiis
duodecim.
La partie supérieure de ce thoracin est d’un
vert de m e r , ondulé de lignes bleues avec une
teinte dorée. L ’abdômeri brille de l ’éclatde l’argent,
où. se réfléchissent de légères nuances de jaun e,
de vert et de violet. Le corps est oblong, presque
rond. L a tête avancée 5 la bouche ample, la langue
lisse, les mâchoires garnies de petites dents, l ’inférieure
plus longue que la supérieure. Les yeux
ronds, l ’iris d’un argent doré, l’opercule composé
de trois pièces 5 la ligne latérale est courbe.
L a première nageoire dorsale, ainsi que la seconderont
douze rayons chacune 5 les pectorales,
vingt chaque ; les thoracines, six chacune ; l ’anale“,
treize j la queue est garnie de cinq petites
nageoires de chaque cotéj la nageoire caudale
fourchue contient viugt rayons. On fait chaque
•année , dans le printemps, des pêches abondantes
de ce poisson, dont le plus gros n’arrive jamais
au poids de deux kilogrammes. Sa chair est assez
bonne et agréable. Peut-être cette espece est-elle
celle que M. Delaroche a décrite sous le nom de
Pneumatophorus, remarquable par la présence
d ’une vessie natatoire à l ’intérieur.
8. S. Colias. S . Colias. Lin. ( Cavaluco.)
• Rondelet , tom. i , pag. 3Ô3.
S. Pinnulis ntrinque quinque ; dorsalis primte ra i
diis 9 , secundæ 12.
Cette espèce que lès modernes ont regardée
comme une variété du scombre, en difïère par
sa forme , ses proportions et la distribution de ses