brane branchiale en a cinq. On trouve ce thoracih
dans nos mers en juillet j sa longueur est de trois
dédfmètres, sa chair est tendre.
28. S. Alcyon. N. S. 'jilcedo. N. ( Gerlé Blavie. )
S. Corpore fusco , argentato ; lateribus Uneis iiureis
coeruleistjue transversis , macula nigrâ notatis.
Nob.
C ’est à la magnificence de ses couleurs que ce
poisson doit le nom de martin-pêcheur, que nos
marins lui donnent. Ce thoracin a de l’analogie ,
par la forme de son corps et de sa tête , avec le
spare smaris, et par les belles nuances qui le colorent
, il paroît se confondre avec Fosbeck. Le
dessus de son corps est d’un brun argenté, parsemé
de lignes de points bleus ; ses côtés brillent de
longues bandes dorées et bleues, et sont ornés d’une
belle tache noire. Le ventre est argenté , avec des
raies jaunes. I l a le museau avancé, la bouche
grande, les mâchoires garnies de petites dents,
dont deux au-devant de l’inférieure plus longues
que les autres. Les yeux sont dorés , marqués en
dessus d’une grande tache bleue qui se prolonge
vers la bouche. Les opercules sont composés de
deux pièces, dont une rayonnée. La ligne latérale
suit la courbure du dos. L a nageoire dorsale est
très-élevée, d’un vert pâle, tachetée de bleu. Elle
contient treize rayons aiguillonnés, dix articulés j
l ’anale qui est jaune, pointillée d’azur, trois aigus,
dix ramifiés $ les thoracines jaunâtres, un épineux,
cinq lisses chaque ; les pectorales, d’un jaune rougeâtre
, quatorze chacune 5 la caudale marquée de
lignes sinueuses d’un gros bleu , en a seize. La longueur
de ce poisson est de^doux décimètres et demi 5
1 i'bhabite tou te l’année nos profondeurs rocailleuses
et ne s’approche des côtes que dans le printemps.
Sa chair est moins bonne que celle du smaris.
R E M a£ R Q U E S.
Des couleurs éclatantes et peu variées;, des reflets brillant
et peu nuancés se manifestent sur le corps des spares qui habitent
nos rivages. Toutes les espèces de ce genre se plaisent à
vivre en société, et habitent à de plus.ou moins grandes profondeurs
j mais iis préfèrent en général les fonds remplis de
coraui de rétépores , d’eschares et dé madrépores , où se
trouvent aussi des mollusques et des crustacés dout ils font
leùr-nourriture. Différentes pêches sont en usage parmi nous
poùr prendre ces poissons. D’ordinaire on prend la dorade çt
le sargue à la ligne ; le pagel, le pagre , la caslagnolle , le mar-
seillois , le gros oeil, au paUtngre. Le canthère , le sparaillon ,
le puntazzo , lé plombé , aux nances. Le smaris, la mendole ,
les bogues , l’élevé, le passeroni, le marron , à là bughiere.
La saupe, la bogueraveo, le bilobé, le haffara, à la savega.
Le momie , le denté, le berde, l’osbeck , etc. , à Ventremail.
Par la délicatesse de leur chair, plusieurs de ces poissons servent
au luxe de tables somptueuses , tandis que le plus grand
nombre fournit aux pauvres des alimens très-sains. Ces tho-
ïacins forment le genre le plus considérable qui existe dans nos
mers , le plus nombreux en espèces , et celui dont les espèce*
«ont les plus abondantes en individus.