4. M. Provençal. N. M. Provensalis. N. ( Mugou
carido. |
M, Cor pore argcntato , lineis anreis, coeruleisejue
transversis, capite depresso. Ni
Cette espèce se fait distinguer des précédentes ,
non-seulement par sa conformation 5 mais par
plusieurs autres caractères. Un bleu tendre règne
sur son dos, sept petites raies bf-uâtres et dorées
traversent ses côtés j un blanc d’argent brille-sur
son\ventre ; le museau esj; .court, et large ; la bon-
che petite j les mâchoires garnies de ,dents finesg
la tête est comprimée^ lé^^yeux argentés , avec
l ’iris doré ^ dont les bords sorlt transparens j lés 11a-
ftnes.out deux orifices i les opercules ^sônt^arron-
dis. La première nageoire do r s aie pon tient quatre
rayons ; aiguillonnéa^ la seconde , neuf articulés 5
l ’anale blanchâtre ^ deux aigus , huit ramifiés 5
les ventrales rouges , ;un épineux , cinq lisses
chacune j les. pectorales .jaunâtres, dix-sept chaque
5 la caudale fourchue r seize. Cet abdominal
parvient aju;poids de quatre kilogrammes. On en
voit beaucoup au printemps, et en .été dans le V ar.
A . Je place, comme une variété de cette espèce $
wn muge connu à Nice sous le nom de sabouaiê.
I l diffère du précédent par son dos noirâtre , ses
côtés y marqués de six lignes dorées, son museau
coupé sur le devant & et son poids qui atteint à
peine deux hectogrammes. Je le crois une espèce
nouvelle*
R E M A R q V J S S .
Le département des Alpes Maritimes nourrit dans ses mers
six espèces de muges q u i, quoique vivantes dans les mêmes
eaux , diffèrent, non-Senlement dans leur conformation , mais
dans teiir uatutpl Ü* leur« habitudes. De crainte de regarder
cpmme espèces _des poissons que b» nature semblent n’avoir
aü]^E^sLqqe, par de% traits à peine sensibles, 4e n’ai décrit
compie espèces que' celles qui m’ont offert les caractères les
plù^ trànchans payant'placé les deux'autres comme simples
yarîèès1, X ’aapêébé des mugès' est triste et monotone. Le filet
doM'oü 's,e iseî‘l Pour leS prendre , porte le nom de mugiliero ,
ainsi que nous l’ayqns dit dané,|#;di«eours prélintinaire; souvent
quand la mgr est ^troublée par les eaux bourbeuses de nos rivières'
, on prendy ces poissons en allumant du |eu sur la
proue dès ’Bateaux , et on les perce du trident. Les noms vulgaires*
que ntis pi^Ühéu^s donnent a ces abdominaux ne sont que
des sortes de description s tirée*'de leurs principaux caractères;
Les. muges remontent ,eù été - le Var et la Roïa, a la distance
de plusieurs lieues. Leur chair , quoique peu dé.|i'catç , est d’un
bon goût. ,
G. L X X I I T étragonurr . T etra g o n u ru s. N o b . .
C a ra ctè r e s. L a mâ cho ire infe rieu re re'tractile ;
^ i l lh i e de d e n ts , ainsi que la supérieure ;
d é f i nâgepires dorsales ; la queue q u ad ran -
gulaire.
1. T. Cuvier. N. T. Cuvieri.lS. ( Courpata. )
P l . x , fig. 3/ de cet ouvrage.