rondie , vingt-deux. La longueur de, ce poisse»
est de trois décimètres 5. je l ’ai trouvé en juillet ,
dans nos mers.
RJEJUjtRQUMSÏ
I jS belonejoint a la beauté et à la magnificence des couleurs
uae-grande vivacité et beaiicoupde légèreté dans les mouve*
mens. Son épine dorsale est verte ^ composée de quatre-vingt-
huit vertèbres" qui soutiennent dé chaque cô£é cinq cotes. La
secondé espèce, qui - n’étoit pas encore c'onnuè-des ichthyo»
logistes, vit dans nos mers, et s’acharne avec fureur sur les
légions d’anchois qui font Jeur passage e^t été vers nos contrées.
La souplesse du corps de cepoissob, joint à' la vélocité de ses
élans , et a la dextérité qu’il déplote^au milieu des eaux'de la
ïiier, sont cause qu’elle s’échappe avec facilité du ' filet qui
veut la retenir, célqiri la* rend très-ràre. La chair de ees ésoces
est molle , fade et de peu. .de goût-, ;
G . L X y i.|S pH Y R È N E . S p h y r æ n a .
Caractères, Semblables aux esoces ; mais deux
nageoires du dos.
1. S. S pe t, Lac. S. Spet, ( Lussi. )
; Bloc h . pl^38g. 1
S. Mandibula breviore; pinna dorsi prima ventra-
-, libus, secundo anali oppositis.
Le corps de cette sphyrène est délié *et arrondi y
d’un bleu verdâtre sur le dos, et d’un blanc argenté
sur le ventre. Le museau est oblong ; l’ouverture
de la bouphe ample, d'une couleur jaune.
L a langue est étroite , hérissée- d’aspérités; les
mâchoires sont garnies de dents nombreuses,
inégales , fortes et crochues. L ’inférieure est noi-
râtrp à l ’extrémitfé;, plus longue ^ue la supérieure,
et armée d’une grosse dent qui s’insère dans une
cavité. Les yeux sont grands, l ’iris argenté , terni
par quelques,taches, obscures.Le dessus de la tête
est cannplé. L ’o-r, l ’argent et l ’azur offrent de
chaque côté de très-belles nuance^ relevées .par
nne ligne: latérale q u i's ’étend depuis Pop^pufe
jusqu’à la queue. Les nageoires sont légèrement
teinjps de jaune-. La première dorsale contient
cinq rayons ;,la séebnde en a neuf; les pectorales,
dou«& chacune , les vejÉtralesysix ch aq u é ll’abale1
argentée en a neuf; la caudale , vingt. Ce poissrin
parvient à quatre ou cinq décimètres de longueur. J
R JE la \A R ç U i t s . ,
Des sucs.digestifs tiès-puissans, des besoins impérieux, une
faim dévorante t r è s - s o u v è n B S M g des dents fortes et
aiguës, des formes très-délits’, de' l’agilité dans les mouve-
ttiens^, -de la ranidité dans l^ a ta tïo iK ôbséi-Ve l-’éloqaent continuateur
de l’immortel ouvrage dé Buffod, sont. lés caractères
quî rendent la guerre. néGessaireet facile'.aux sphjrènes. Voilà ce
qu, leur fait suimonter la crai^e mutuelle qn’ejles.doivent s’ins-1
f pu er, ce qui les réunit eû r id é e s Ombreuses p o t les rendre
us redoutables I K i hi*bitans ü i La chair du
spet est blanchi et d'un bon goût ; oü en prend assez communément
dans nos mers.