20:2 & , "-OSSEUX.. THORACIQÜES»
or^e articules ; l’anale , troisaigus , dix ramifiés £
les thoracines , un épineux, cinq lisses* chactine;-
les, pectorales-, quatorze chaque ,;\ia caudale ,
quinze 5 ..et la membrane branchiale,; cinq. La
longueur.de ce poison e,st de deux décimètres j il
vit dans nos rochers.
D E B XI 1 m E s OtÜ S - ©E Ïï R E.
L a nagÔQire de la queue divisée en trois, lobes*
20, Ïj. H é b r a ïq u e . L. Hebraiçus. Lac. (Girello turco.)
.Laces: to m . j j ï a p ag.-5j9j;pl.;29 •
Z. Lcetè v irid i auratus; fàscîa cærulea rub'rà meus
ginata âd bpercula*
Lesichthyologistës assignent pour patrie à ce
beau labre le grand océan équatorial. Son corps
est couvert d’écaillés fenàcès et brillantes , d’un
vert tendre, admirablement nuançé^d’une couche
dorée et traversé auprès des opercules d’une
grande bande sinueuse d’un bleu, céleste , bordée
de chaque côté, d’une large ligne d’un rouge vif!
L e museau est pointu 5 là t$te dénuée d’écaillès
d’un brun châtain ? ornée de raies d’un bleu in digo
qui se divisent en mille sens, et qu’on a comparées
à des caractères hébraïques. La bouche est
petite ; les mâchoires garnies de dents fines et courbes
, dont les antérieures plus longues. La langue
est lisse ; les yeux d’un bleu de télésie , l ’iris d’un
rouge rubis» La ligue latérale est courbe. L a nal
a b r e . a 3 ^
geoire dorsale d’un bleu foncé qui se change en
verdâtreyon voit à son origine une tache dorée ,
elle contient huit rayons aiguillonnés, treize articulés^
l ’anale j un a ig u , douze ramifiés; les
thoracines■ qui/sont-âzurées, un épineux, cinq
Jâsscs chacune ; les pectorales qui, sont isocèles ,
ronssâtrés , avec une tâche noire a leur base, en
ont quatorzè chacune ; la caudale qui réfléchit
toutes les gradations du bleu , en a quatorze ; et la
membrane branchiale , cinq. L a longueur de cet
osseux est de deux décimètres' et demi ; sa chair
est grasse et. délicate ; il vit dans nos mers et s’approche
des rochers de Saint-Hospice en juin et
. en octobre.
JR JS M A R q v js s .
| Proportions agréable», couleurs brillantes, forme élégante ,
oeouvemens agités, telV sontles attribùts des labres. Ces jolis
poissons ne quiltebi jamais nos riVages; ils vivent, tantôt, dispersés',
tantôt réunis ; se nourrissent de mollusques et de
crustacés, et ne se plaisent que dans les rochers qui ne sont
point battus par les vagues bruyantes. Dès que ces retraites
paisibles se couvrent de touffeuses cryptogames , ils viennent y
établir leur demeure d’amour. Ils frayent sur ces plantes où
leurs petits trouvent tout ce qui petit subvènir à leur nourriture.
La confusion qui étoit répandue parmi les labres a donné
lieu A des méprises qui.ont induit en erreur beaucoup d’auteurs.
JVL. Lacépède , en ayant séparé plusieurs genres, a répandu
beaucoup de lumières sur cette nombreuse famille , que Bloch
»voit aussi divisée. tTnè étude suivie des espèces qui habitent
nos mers, m’a obligé de séparer de ce genre plusieurs espèces
de lutjaus f qu’ou avoit placés parmi les labres. Ces pois