paroissent être le. triangulaire. Mais , .m’étant fa^tune, loi de ne
décrire que, ce. que j ’ài.vu , je, me’ suis permis seulement de
l’indiquer. La chair dies ostraciohs est délicate et d’un goût
exquise"
j G. XIII...
Caractères. Corps extrêmement comprimé, à
queue comme tronquée? bouche rietite os
| (jdes mâcnq^rips nues, sains dents, réunies pu
divisées en , deux pièces.,
'■‘' “‘t.1;:ti. Meule. C. Mqlci. (MaôIlôT).’
Ronde lbt , tora. 1 , pag. 424, lih. j5 , cap. vli». Blocs. p l. 12 8 .
Gf Scàber, pinnis imparibus caudali annexis ; lati-
tudine longitudinecjue asqualibus. „
La lune est un poisson -très - anciennement
connu, puisque les premiers écrivains qui se sont
occupés de l’histoire naturelle, en ont fMt mention
dans .leurs ouvrages. Ge cartilagineux a le corps
comprimé latéralement et arrondi dans son contour
vertical. Sa peau est dure et rude au toucher
} le dos est varié de nuances foncées et noirâtres
j les çôtés et le ventre brillent d’une
couleur argentée , et resplendissent au loin ,
quand ils sont exposés aux rayons solaires. La
bouche est très-petite, les yeux ronds, l’iris a
l ’éclat du platine, la prunelle d’un bleu de télésie.
Les narines sont petites , les trous des branchies
ovales'. Les nageoires pectorales ont chacune
dëuz^frâyhûïq ladôr saleyqtti est fort longue et
noirâtre à l’èxtrémité , en !a dix-huit 3 l’anale, parallèle,
à célle-ci j en a sei'zé ; la caudale , qui est
formée d’une membrane attachée aux précédentes,
en contient dix-huit très larges, qui font
le contour do la partie postérieure.. On prend ce
poisson en avril,-dans notre mandrague 3 et Pon
pêché M juillet, sur les parages de Nice , une
variété qui est. aussi longue que large, et festonnée
dans sa partie postérieure,
j REMARQUES.
, Ces paissons, qu’on prend en grand nombre presque toutes
les années J; ont sous leurs peaux une couché d’uue substance
blanche, remplie dé petits pores, d’où s’échappe cette masse de
lunbière phosph'ôrique ^ qui, au milieu des ténèbres de la nuit,
‘doucement modifiée , et rendue onduleuse par les couches d’ean
qu’elle traverse j forme ce, disque lumineux qu’on a comparé à
1 image à.e la lune. Le nom vulgaire que nos.marins leur donnent,
vient aussi; de cette substance molle adipeuse et douée
d’une si grande élasticité. La chair de cette espèce est gluante ,
d’uné odeur désagréable, et d’un mauvais goût j elle donne
beaucoup d’huile par la chaleur. Le foie est jaunâtre, très-volumineux,
et fait une assez bonne nourriture , quoiqu’elle soit
peu estimée généralement. -