
m
mr {
I ! i ! i
'I!
15'i POMOLOGIE GENERALE
Feuilles des pousses dV‘té petites, ovalcs-eUipliques, étroites, se
terminant très-brusquomont en une pointe très-eourte et tros-tine, un peu
repliées su r leur nervure médiane et arquées, bordées de dents écartées,
un peu profondes et un peu aiguës, soutenues au-dessus de l'horizontale
s u r des pétioles courts, grCdes et bien redressés.
Stipules moyennes, en alênes un peu élargies.
Feuilles stipuiaires so présentant quelquefois.
Boutons à ÎVwfit moyens, coniques-allongés, a igus; écailles d'un marron
rougeâtre et l)rillant.
Fleurs â peine moyennes ; pétales exactement ovales, obtus à leu r sommet,
à onglet un peu long, écartés entre eux, peu concaves, três-iinemcnt
veinés de rose avant répanouissement; divisions du calice très-courtes,
brusquement aiguës et étalées ; pédicelles courts, un peu forts et un peu
duveteux.
Feuilles des productions fruitières bien plus grandes que celles
des pousse.s d'été, ovales bien allongées et étroites, se terminant on une
pointe extraordinairement courte ot fine, bien creusées en gouttière et a rquées,
bordées de dents très-écartces, assez peu profondes, tantôt obtuses,
tantôt un peu aiguës, bien soutenues su r des pétioles longs, un peu forts,
redressés et peu souples.
Caractère snlllaut «Sc I'arbrc : les plus jeunes feuilles d'un vert
extraordinairement clair; pousses d etc bien ailoiigocs, bien il nettes; toutes
les feuilles bien creusées en gouttière et arquées, courtement et très-finement
acuminées.
Fruit petit, irrégulièrement ovoïde, ordinairement uni dans son contour,
mais plus développe d ’un côté que de l’autre, do telle manière que la
cavité de l’oeil est placée obliquement par rapport à Taxe du fruit, atteignant
sa plus grande épaisseur au-dessous du milieu do sa h a u te u r; au -
dessus de ce point, s ’a tténuant par une courbe largement convexe en une
pointe peu longue,épaisse et obtuse ; au-dessous du même point, s ’a tténuant
par une c’ourbc à peu près semblable pour diminuer assez sensiblement
d ’épaisseur vers la cavité de l’oeil.
l*cau mince et fine, d'abord d ’un vert clair et pâle su r lequel il est
diiTicile do reconnaître de véritables points. Une tache de rouille couvre
ordinairement la cavité do l’oeil, parfois, le sommet du fruit, et rarement sc
disperse un peu su r sa surface. A la maturité, courant et lin «le prln-
teitips, le v e rt fondamental passe au jau n e citron et le côté du soleil est
lavé d’un peu de rougo orangé.
OEil petit, demi-ouvert, à divisions courtes, fermes et un peu dressées,
placé dans une cavité peu profonde, évasée et finement plissée dans ses
parois.
Qiicnc courte, un peu forte, épaissie <à son point d ’attache au rameau,
un pou courbée et attachée à fleur de la pointe du fruit.
Chair blanchâtre, fine, serrée, demi-cassante ou demi-fondante, suivant
le degré de maturité du fruit, suffisante en eau douce, siroréc, un peu vineuse,
assez agréable mais sans parfum appréciable.
FONDANTE DE MOULlNS-LlLLE
-N” 1741
D ic lio n n o ir e de. pumuLuijic. A n d r é L e r o y .
C a ta lo g u e J o h n S c o t t , d e M e r i- ioU .
OBSKRVATIÜNS.—-M .A n d ré Lero.v nous ap p ren d que oeUe v a rié té
fut ob ten u e de semis de p ép in s du B e u rré Napoiéon fa its par^ M.
Groiez-Duriez, à Rouohin-iez-Idlie (Nordî. Elie don n a se s p rem ie rs
f ru its en 18.58. — L ’a rb re p ren d n a tu re ilem e n t ia forme p y ram id a ie
e t so soume t aussi fa eü em en t à celie de fuseau. Son fru it, de p r e m
ie re qualité, doit ê tre cueilii un peu iong temp s d ’avanoc, sinon sa
ch a ir d ev ien t creu se e t la m a tu ra tio n e s t moins prolongée.
üESCllIPTiON.
B a i i i c a i i x l'oi'Is. olxsoui'oment anguleux dans leur eontoui-, un peu
flexueux seuloinont à leu r partie supérieure, d'un v e rt .jaunâtre du cote de
l’ombre, d'un rouge doré du côté du soleil ot colorés de rougo vineux vers
les noeuds; lenticelles blanchâtres, grandes, très-allongces.peu nombreuses
et bien apparentes.
IS uutoii!« à lioS s très-petits, très-courts, épatés et obtus, comme encastrés
dans le rameau dont ils s'écartent un peu par leur pointe, soutenus
su r des supports peu saillants dont l'arêto médiano sc prolonge seule et
distinctement ; écaillés d'un marron terne.
Foiisscs «l'été colorées de rougo vif su r une longue étendue à leur
partie supérieure, et aussi presque entièrement recouvertes d'u n duvet iin
et peu serré.
F«Miillei« des ponsscs d’été bien petites, obovales-elliptiques, se
Ib’Î^ P