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Feuilles des pousses d'ét«* petites, régulièreincnt ovales, se terminant
presque régulièrement on une pointe bien fine, peu repliées su r leur
nervure médiane e t à peine arquées, bordées de dents larges, plus ou moins
profondes, obtuses ou émoussées, soutenues horizontalement su r des
pétioles longs, trcs-grêlos et un peu souples.
iS iip iilc » courtes, filiformes.
Feuilles s1:lpiilalres assez fréquentes.
Boutons a fruit petits, conico-ovoïdes, courtement aig u s; écailles
d ’un marron l’ougeâtrc foncé ot largement maculé de gris argenté.
Fleurs assez grandes; pétales elliptiques-arrondis, concaves, à onglet
court, sc touchant presque enlre eux; divisions du calice do moyenne longueur
et bien rccourhocs en dessou,s ; pédicelles assez courts, assez forts et
un pou duveteux.
Feuilles des productions fruitières petites, assez régulièrement
ovales, sc terminant presque régulièrement en une pointe fine, largement
creusées en gouttière et à peine arquées, entières par leurs bords, peu
soutenues su r des pétioles un peu longs, extraordinairement grêles et
divergents.
Caractère saillaut de Tarbre : teinte générale du feuillage d ’un
vert pré bien clair et un pou jau n e ; toutes les fouilles petites et assez exactement
ovales; tous les pétioles remarquablement grêles; couleur claire des
fruits longtemps avant la maturité.
Fruit moyen ou presque moyen, sphérico-cylindrique ou sphérico-tur-
biné,uni dans son contour, atteignant sa plus grande épaisseur à peu près
au milieu de sa h a u teu r; au-dessus de ce point, s ’a ttén u an t par une courbe
plus ou moins convexe on une pointe courte, épaisse, tantôt tronquée à son
sommet, tantôt surmontée d'une sorte de petit mamelon; au-dessous du
même point, s ’arrondissant par une courbe plus convexe p our ensuite
s'apla tir un peu au to u r de la cavité de l’oeil.
Pean mince, unie, d ’abord d’un v e rt très-pâle, b lanchâtre, semé de points
d ’un fauve très-clair, très-petits, nombreux, régulièrement espacés et très-
peu apparents. Une tache d ’une rouille très-fine et ja u n â tre rayonne en
étoile dans la cavité do l’oeil. A la maturité, octobre, le vert fondamental
passe au jau n e paille très-pâle, blanchâtre et seulement un peu doré du
côté du soleil, sans aucune trace de rouge ni de rouille su r la surface du
fruit.
OEil petit, fermé, placé dans une cavité peu profonde, souvent un peu
plissée dans ses parois et évasée p a r ses bords.
Q u e u e de moyenne longueur, grêle, souple, attachée tantôt dans une
petite dépression un peu irrégulière, tantôt à fleur du petit mamelon qui
surmonte le fruit.
Cliair bien blanche, demi-fine, demi-fondante, un peu marcescente,
sans pierre vers le coeur, bien abondante en eau richement sucrée et p a r- -
fumée, constituant un fruit de bonne qualité.
SOUVENIR II'ESPEREN DE RERCRMANS
(X -172)
Catalogue B iv o k t , 1851-1852.
B u lle tin de la Société V a n Mons. -1857.
Notices pomologiques. dk L i i io n d ’.-Vi r o i .e s .
O b s e r v a t i o n s , — M, de L iro n d ’Airoles d it que c e tte v a rié té lui
fu t communiquée, en 1860, p a r M. Auguste Roye r, p ré s id e n t de la
Commission royale de pomologie beige, e t q u ’elle fu t o btenue p a r
M. B e rckm an s ,'m a in ten an t fixé au x E ta ts-Unis. E lle ne d o it p a s ê tre
confondue avec un e a u tre v a rié té que j ’ai re çu e de M. Bivort, obtenue
p a r lui, à laq u e lle il d o nna le même nom e t qui e s t citée d an s son
Cata logue de 1851-1852, dan s p lu sie u rs lis te s du B u lle tin de la
Société Van Mons e t d an s le Ca ta logue de M. T liiery, de Haclen,
L imb o u rg belge. S’il fallait s ’en ra p p o rte r à u n e liste d e s g a in s de
M. Bouvier, de Jodo ig n e , fo u rn ie p a r M. du Mortier d an s sa Pomone
Tourna isien n e , il e x is te ra it u n e a u tre poire S o u v en ir d ’E sp e ren , ce
qui me semble douteux, n ’en ay a n t tro u v é au cu n e men tio n d an s les
cata lo g u e s belges. M. A ndré L e ro y con sid è re le nom de S ouvenir
d ’E sp e ren comme synonyme de Belle de X'oël ; c ep en d an t il existe
u n e g ra n d e différence e n tre ce tte v a rié té e t le s deux Sou v en ir
d ’E sp e ren que je p ossède. — L ’a rb re , d ’u n e b o nne v ig u eu r su r
co g n a ssie r, s ’accommode su rto u t de la forme p y ram id a le qui lui e st
n a tu re lle . Sa fe rtilité bonne, b ien ré g u liè rem e n t r é p a r tie s u r to u te
la c h a rp en te , e s t c e p en d a n t su je tte à l’a lte rn a t complet.
DESCRIPTION.
Rameaux forts, souvent un pou épaissis et surmontés d'u n bouton à
fru it à leur sommet, obscurément anguleux dans leu r contour, coudés à
leurs entre-noeuds de moyenne longueur, d'u n b run jau n â tre à peine lavé
de rouge du côté du soleil ; lenticelles grisâtres, largos, as.sez nombreuses,
irrégulièrement groupées et apparentes.
Rontous à liois assez gros, coniques, courts, élargis à leur base, peu
aigus, à direction peu écartée du rameau ou presque parallèle, soutenus
s u r des supports saillants dont l'arête médiane se prolonge obscurément;
écailles d 'un marron noirâtre et largement maculées de gris argenté.