r Qaolqiig îes eiders voÿ3geBt '& Q'1?
eanfon pour pailbr dans urj autre, mais auffi s’avancent affez
avant en mer pour que Fon ait imaginé qu’ils pafTent de: Grsëjùn
iand en Amérique ( itj; néanmoins, on ne peut pas dire 8 0 s
(oient proprement oifeams de paflage, pujfqu’ils ne quittent poîftt
ie.eümat glacial, dont leur fourrure épaiffe leur permet de fera ver-
la rigueur, & que e’eft en effet fans forêr des parages du Nord,
qùe s’exécutent leurs croifières , trouvant à fe nourrir eh mer
par-tout où efle eft ouverte & îü>ie de glaces; auffi remarque-
t-ç>n qu’f s s’avancent à là eftte dfe'Gtpëniand jufqulà ;fîle Difoo.,
mais non au-ddà, parce que plus haut là mer eft. couverte de
gjaces f ^ ; & même S femideroit que ces'oi&aSx'fiÈéqùeptept
-déjà moins ces cotes qu’iîs ne faifoient autrefois fin J t, néanmoins
2.s’en trouve jufqu’au Spjfëberg, car- on reeonnoît ï’eider dans.
]g çimard 4e montagnç é£ Martens, quoique Mi> même Fait mé-s
çannu ( d J : & jl nous fembîe auffi retrouver i’eidçr 3 P3e de'
(a j Idem 3 §. 34. .. j ï . | (b ) Anderfon,Hif. Nat. d’7^
( c ) Les Groënlandois chient çpfautrëfbis jets rpmplîflnfpnf- ep? f ps-pen <fe temps un bateau
' autoW .dp Ball-riverj & qjilfe p’-yr.ppJ?v9|çpt-'^ire un
pas4/ànseaflêr dés oeufs fous leurs pieds; mais cette quantité commence à, diminuer,vguoiçradlè^,
foit encore, éfonn^nfe. Hijfçifc. générale des Foy â ges 3 tpMÊ JflX , P9§e 49* d’après Anderfon,
* t(d ) Le canard de montagne eft une efpèce de canard ou plutôt d'oie fauvage , de
groffëur dune me métfiocre ; fbn plumage eft bigarrAde dxverfes couleurs & fort beau -, celui
du mâle eft marquefé de ppir-& ,de ïjknc, & L femelle a les plumes de la même e§uIêi#^Ué 7
•»cefle tftme perdrix.. . . . . J j font feuïsmids: 0ans-, les liepx ba§ avec leurs propres plumes
qu’ils s’arrachent de deflbus Je ventre t^u^-mêlent avec de la mouffe, mais ce ne; font
pas les mêmes plumes quon npmme. fouet d’eâder ffn'.qupî Mârtens fç trpmpç, piiifgub tops
• lés traits de la defeription cara&érifent feider ). & u s trouvâmes dans leurs nids, tantôt deux
tantôt trois & quelquefois quatre oeufs d’un vert pâle, & un peu plus gr&s que uetpt de nos
•canards ; nos matelots en feifoient fortir le jaune & Ie bknç en les perçant par les deux bouts.,
pour .7- pafîer un fil au mHieu. Les Vaiffeaux qui étoiênt arrivés avant nous à Spitzbërgen, --
avoient pris quantité de dès oifeaux. Durant les premiers jours, ils rie font du tout )poirat farou-
•ches, ma« avec le temps ils le deviennent fi fprt, qu’on a de k peine, à lés approcher aÉfèz
'■ jftxd tirer jufte. Ce fut dans le Havre du fud, & le 18 juin , que nous en tuâmes un pour.
la première fois. Recueil des Voyages du fiord, tome I I * page 98.