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v éd iq u e %qu;écîairéi?-auquel,'^ftiis, redeyàbje; dtene partie des
foins &.des attentions qûeïj’ài éprouvés à Tlmprimftie royate pour
rimpfeffiôn:de,mes Ouvrages* *. N 'o ^ a ^ n s ' amflj reçu de
.Domingué -une relation affez fejnbîabïe ,;&!
certaine^ birconlknces ,(foie fetmorftre capaMed’un âttabbe^bnt
»la. compagnie dp ;ces trois f a e s V q û ^ f ï f o qqjïautre s en éto& emparé, il- femetfeMà '
»leur tête & empêchoit qùe^aiitre n’en approchât. Celui qui s en était rendu le maître dans
5jla'nuit j né vouloit pas ies céder le matin; enfin les deux galans en vinrent "à des' combats
»fi furieux, qu’il fallpit 7 courir. JJn jour enti>autres, attné du fond.db^kdin'par leuis eus, .j
îjje les trouvai J^Iëuïf cous entrelacés, le donnant des coupg' d ailes avec une rapidité & une •
• » foi ce étonnante; les trois- femelles tournoient autour, comme voulant les fépaier, mais mu-'
» tilement gStïn dépars • blanc eut du deffous, fe trouva renverfé & était très - maltraite par
»l’aùtre 3 Je les féparai’, heureufemênt- pour le blanc, péfdil.la^ vie. Alors lè
„gris fe-mit à'crier, à chanter & à battre les ailes en courant rejoin(lre7‘fes compagnes, en
»leur fàifant à chacune four-à-tour un ramage qui ne fîmfloit pas, & auquel îépondoient les- $
•»trois dames, qui vinrent fe ranger autour de lui.- Pendant ce temps-là le pauvre jacquot faifoit
». pitié, & lè retirant triftement jetait 1de loin - des .cris dê^^nd'ol|apce -, il'fut plufieuis jouis
»à fe rétablir, durant Iefquels jeus^fcMonrS paffef par les cours où il fe tenoit, je Jë^voyoïs
» toujours exclus de la fociété, & à chaque fois que je paffois il me venoit faire des haran -
» gués, làns do.üte pour me-remercier du feeours que |J|||h av0^ donné-dans là grande
jjafîàire. Un jour, il s’approcha fi près de moi-, .me marquant tant d’amitié , que je ne pus
3jm’empêcher de le careffer en lui paffant la main l^io^du cou, & du dos, à quoi il pamt '
33être fi fenfiÉle', qu’il me film? j.ufcÿi’à fiffuè des cours; le'- lendemain je. repaflki & il ne
■ 33manqua pas de' courir à moi, je |ùi,?fis la même carefie, donc H ne fe raflàfioit pas, & ce-
33 pendant par fes feçqns il avoir l’air de'vouloir me conduire du côté de fes chères amies 3‘je
,‘3!’/ conduifîs en effet, en arrivant il commença fa'harangue & ladreffa direftement aux trois-,
33dames, qui ne manquèrent pis cl’y réponefrg ; auffi^^le conquérant gris, fauta fur jacquet,
3, je les laiffai farre pour un moment, il étoihtoujqjïrs le plus fort, enfin je pris le paiti de
„mon jacquot, qui était deffous., je le mis*deffus,'il revint deffous, je Iè remis défias',, de
33 manière quils fe battirent onze"minutes, & par le fecoiîrs que je Iui^orlai il devint vain-
.»queur du gris, & s’empara des trois defiibifelies. Quand l’ami jacquot fe vit le maître il
33n çSbit-.plus quitter fes demoîfelles , & par conféquent il ne venoit plus à moi quand je ;
33 paffois, il me donnoit feulement de loin beaucëùp 'de. marques d amitié eh-cr-iant & battant
„des ailes, mais ne quittait pas fa proie"de peur que L’aurre ne s’en emparât 3 le temps le
33pafîâ ainfi jufquà la couvaifon, qu’il ne me parloit toujours qup de loin 3 mais quand^ fes
— „femmes fe mirent à ebuver, il les îaiflâ & redouÊlk'fon amitié vis-à-vis de moi. Un jour
33m’ayant fuivi jufquà la glacière tout au haut du parc , quittait l’endroit où il falloit le
33 quitter, p.ourfuivant ma route pour aller aux bois d’Orangis, à une demi -lieue de - là, J e; | |
33renfermai dans le parc3 il ne fe vit pas plutôt féparé de moi, qu%^tl; des cris étranges;
>3 je furvois "'cependant mon chemin, & j’étais'environ au tiers de la route des bois, quand le
»bruit d’un gros vol me fit-tourner la tête, je vis mon jacquot qui s’abattit à quatre-pas de
!
d fi iæ m m iÆ a k e .