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çat quoiqu’ils: foien^très- fauvages dans Tétât de liberté, une fois
captif' le flammant paroi* fournis,- & femble même affeâionné ;
&-en effet il eft ^lusTfarouehe que fier, & la même crainte qui
fe fait fiif$y fe fubjugtfe quand, il eftjpits. Les Indiens e6 H | :
J f e n u è r& ie n t.p r iv é s .^ M. de Feirefc, çn * ^ s"
' J f^ â îç ^ lg u ifq u ’3 donne plufieyrs détails fur leur vie domefti-
q ue/'cJ , Ifs mangent pins de nuit que de jour, dit-il, & tram
pentdans Feau le pain qu’on-Cqur donne; ils fontfçnfibles a|y»
èo id '& s’apprQçhent%u feu jufqu’à fe fermer les pieds, & lorf-
,qu’une de leur jambe eft impotente, ils marchent avec laiitre
„.en s’aidant du bec & l'appuyant à terre comme un pied I3 | |
‘ ^ q % fe ^ iiis''iKîîmem-peu, & que fur une, j^înEe,-
Ri
»flamant fauvage Je fe Inivre; celui-ci voulant preniJre £ part des airmens, 1e premier le
»mit à le chaffer & à le battre, de manière que le peut nègre qui füfoit le mort à terre,
»trouva l’inftant de le prendre eh l'arrêtant par les jambes. Un de ces offeanu , pns peu-
„près de mê e , a vécu qn 7 ans lam . I fl. cours; il vivoit de b< | accord avec'.les
■ »volailles, & âréffoit mêmt tes Compagnon: di chambrée, les dindons & les canards en
»les grattant fur le dos ave. le bec II fe nourriffoit du meme grain que ces vol II ,J u g
„ q u i fût êlé avec un peu d'eau au relie fl K pouvojt manger quen tournant le bec
„pour prendre les alimens de . ôté; ri barbotoit d’ailleurs comme les canards , & conno.lt
„ fi bien ceux qui avoient coutume d’avoir foin d lui que quand ri av. it 6.m il alloit 1 e it
„ & les droit avec le bec par les vétemens; il fe teno.t très Souvent dans l'eau jufqu à ml-
„ jambes, ne changeant guère Je place & plongeant de temps en temj s fa tète au fond, afin -j
„dattraper de petto poiffons, dont il fe ferait nourri de préférence au grain pieli ucft
„ i l courait fur l'eau en la battant alternativement avec fes pattes, & en fe foutenant p?r- le
„mouvement de fes ailes à moitié étendues; il ne fe plaifoit point à nager-, mais à trépigner
„dans peu d'eau; quand il tomboitil ne-fe relevoit que très-difficilement, anffi ne s appuyo.t-il
I »jamais fur fon ventre pour dormir-, il refiroit feulement une de fes jambes foiw .ui, re Qrfc
„fur l’autre comme fur un piquet, paffoit fon cou fur- fon dos, & cachoit fa- tete entre e
ï bout de fon aile & fon corps, toujours du coté opppfô. à ia jambe qui était pliée. » Lettre
K; deM. PommUs* Commandant de Milice au quartier de Nipes, à Saint-Domingue , comm -
: niquée par M. le chevalier Lefebvre Deshay.es.
(b ) Ab indts domi alunlur : mm & àcuranmr. Defer. Ind. occid. lib. I , cap. lu
'■ ,(,c} PëircÊi vita, lit- t l h .
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