dSftioâes. & féparées ( t ) \ le cygne fauyage eft plus pétit i o n
plumage eft.communémentplus gris , que Manc / “^ ; S n’a pas
de caroncule fu rie bec qui toujours eft noir à la pointe, & qui
n’eft jaune que près de la tête ; mais à .bien apprécier ces. différ
rences, on verra que Tintenfité de la couleur , de même que la
caroncule ou bourrelet charnu duffont, font moins des caraâères
de nature, que des indices & des empreintes de doraefticité.;
les couleurs du plumage & du bec étant fujettes à varier dans
les cygnes comme dans les autres oifeaux domeftiqües : on > peut
donner pour exemple le cygne privé-à bec rouge dont «parle 1&
doéteur Plott ( * J ; cTaiSeurs cette différence dans la.equleur.du
plumage n’eft pas auffi grande qu’< lie le paroit d’aboidq.nnus-
avons v u qûerïes jeunes- cygne^domeftiques naiflènt & reftqnt
long-temps gris; il piroît que"ccttc coukurdubfifte plus.ilpngr:
temps encore dans les fauvages, mais qu'enfin ils deviennent
Manrs avec îâge ; car Edwards a
îuver de 1740, off vit aux environs dcTômltés plulieurs de ccsl
cygneS'fauvages qui étoient entièrement blancs
tique doit donc -être regardé comme une «race tirge ,auq^np#mÇ!^
& originairement de Pefpèce fauvage. M.rs Klein, Erifeh- fit Lin-
nMi< Pont préfumé comme moi, ' quoique WrHughby- &' Ray
prétendent le contraire.
( t ) Vfflagbby j & Kay d’après in i *
/ Ta) Nota, t e cygne repréfenté dans nos planches enluminées, eft I. < gn<. domeftique;
jm individu fauvage confervé au .Cabinet dn Roc, efl t. ut d un gris - blanc um erfel fur tout
le plumage, plus foncé & prelque bran lirr ïe dos & le fominet iie la tête.
. ( x ) British. Zoolog. 1lag. 149 — Vota. On doit encore rapporter ici ces cygnes que
Redi a vu dans les chaffcs du Grand-Duc, iefqnels avoient I s plume le I te— ! du sou
marquées à la pointe dune tonte jaune ou orangée : particularité qui Int fert ï expliquer,
l’épitllète de purpurei qu’Horace donne quelque part aux cygnes. . -
D; U C Y <S N E. MIC
■ ' -'BÉl^ri çiregarÿ© comme-lôplqs grand des oifeati®1/
I .d’e ré’c quüf|ft”"afîèz -vrai, eritobfervarit néanmoins iqu& ’
le pélicanil a "beaucoup plus d’errvérgure ( \ ) ; que le grand
albataos. à f à t t ai|:;moins autantidsHibrpuIence; ( a ) i & quède
flammant- ou. phéfifcaptère a bien plus de hauteur ÿ su égard' à
fes; jambes dèrnefurées^i^t.Les cyg.nçs'dans-îa race .dbfiîeftiqiieÿ"
(aat conftamment un -peu- plusrgros:& -pffis-grandsJ qjüM1 dans:
lefpeqëïMùvageyril‘yien a qui pèfent-julqd&îîyihgt-nmq livres;
la longueur du becTàiïa queue .eftquelquefois.de quatre pieds &
demi,4&:iMnvprguresde;huit ipieds; tan réfte,'ia- femelle eft en
tout un peu i plus petjte -qpçi-îâ mâle, f . i
-Lg! bee- Ordinairement Idrig 'dfe trois pouces & plü#, eft , dans-
I&facë dbmeftiquefùr frt&’nté' à'-fa-dbaiyipar uA •tkbereuleklrïmu,
dmiaflé Sc proéminent ƒ questionne à fa. p&yfiondstiede 'cet eifem ,
Une forte d-’cxprêffion ^eettubercüle éft VévêtU'd’uhè peau noire,
&L‘ îéseôtes rae la face, fous des yeux, font auffi co'ùVérts d’unë
peau de même eouleurydausdesipetits Jeygnes èfedâKice domdf1
tique-,'- le >befc eft d’une teinte plombée j&ï-devient eqfuite jaunë
ou orangé avec la pointe noire ; dans ïa- -race fâSvagesfë bec eft
entièremënt'hbir «ayec une membrane jaune air-front ; fa fomie^
Kn^bifavou? f e ^ ÿ e >iiiodèle pbur'de'béfc' des1 Sèüx familles 'lè s1
^pli%uoq&eu(e|j,^ s oîfeaux palmipèdes, les oies & les canards;,
; dans tous,'le-bec eft aplati, épaté, dentelé fur les bords, arrondi'
( y J E p t r g d e rivières, le cygne eft de plus grande eprpidence, comme des •
des terreftre? l’autruche. Na/, des Oifeaux, page 151.
; ( l ) Vtyfàï ci-devant, .l’article' du Bâieàà. *
i. ( a ) Voye^j dans 1 e volume X, l’article de^JUbatros,
("è j Vbye^t ci-devant i l’article du FLammant.