nomhrf 4?: quatre cens- que nous .vxjyens quelquefois en
hiv.erlsîabatEre dans nos.qhamps ^.-oees oifeauxisajafent 4 e grands
dominaget^y/, en pâturant Ies^bIés‘qu’3s.cher<Aé&t.en .grattant
jufqjie-ideflbusJa neige,; heureufemçnt les oies font trèsrvagabon-*
des, refteqt.peu .en un* endroit^ & ’ ne reviennent gqèse, dans fe
même cagtonÿ eHes paffent «tout -le jour- fur la terre dans les
champs ,og les prés, mais elles vaftt iégulièrement tous les foirs'
fe rendre fur les-eaux- des rivières ou des plus-grands étangs ;
elles y paffent k nuit entière, & n’y arrivenPqu’apjæS'foçquclsLeE
du fcle3 j 3 en fuçyient même après 1a nuit fermée, & l^ùrwée
de'lchaque, nouvelle bande efü-célébrée- par de grandes-acclama»*
tions, auxquelles les-.arrivantes répondent de façon tqi%‘fur* fes
beures & dans la nuit Ja plus ^profonde,-elles font
un ugrand’bsfuit & ^u1ïéSt'des-^me!iK.-ffjaultipliées, qu’on
lescroiroit alïemblées par-, milliers. *
On pourrait dire que dans cette faifon les me^fouyages» font
plutôt oifeaux de plaine qu’oifeaux d’é.iu??puiftiVt lies* rie" fe
ruaient à Fcau que h 6nuit pour ^ fre rch e r leur "fArLt(.';’fâirs-
habitudes font bien différentes & même oppoféesîà^4'K«' des
canards- qui quittent ies eaux à l’heure où s2y rendent lcsrfnc|1} & 1
qui ne vont pâturer dans les champs-que k-nuit & n&reviennent
â fêau que quand les oies îa quittent. Au refte? lès'ïtfcs fauvaecs,
dans leur retour au printemps, ne s’arrêtent gucre ïûrnoÿtcrres ;v
pn n’en voit même qu’un pès-petit nombre danTiê's^aff^y c 3
y a apparence que ces oifeaux voyageurs'ont-pour- le-départ &
le retour deux routes différentes.
(j>) Jh Bataviam, ahfefes nwneràjîfîm migrationis tempore epnfiuunt adeo ut fegetes per
longijjima. intern alla brevi tempore deÿajlerit. Aldrovandç, tpipp I I I , pag. ï 5 5*
.
WÈmSk im k Æ a m a 383
Cette înconû mte durs leur Icjom, }*uutd^liy|ntllcidc lo ?®
de ees : «féaux &c.â four £^fiaia^;Àconfpe£ïioH-%Bnt jgme ïeulf
cfeal&elbdiffleife rendent! ni^me inutiles la plujîlîrfrÆs:
p x ^ e s ^ é n le u r te n d ^ c â iif^ o n trouvsidécritdâns AldroVnÉlk
efbpeut-être le plus fiir tjettajis &-jfo?mist#'rfnkgiï^/). Quand*!
h geLc, (im-il, tic-rit k.-?.pT Unpb'f.c.sl, on <jl oifit lin hÿnppieTu
àneoucherrup long fiïdto-laffiljSti • Sc tendu par ®28^êgidfcs ■,<îdé ’(>
immeie qu'il1 foifepiompt & p u lk a ^ ’ibiifoi-ç tirp c u -p iA J.
comifeies nappeskfoÆsf'-d’aîouettes, rn'âis fur Un ^fmcé plias $
, long", djMQn- recoUvre-'dfepouiGerç;;. ûn y^kce.'queiqqes *anês à?
privées pour fu \n tras^I^fl'jclîcntici dciriurc,ti-ius'*ocs *,
‘pigP/tratiis^^foir, & T‘J<J-nc ’pas ipp ri 'cher 1 dmuite'du filêt, «'
’ <Srwîe 'maton les aies fj'i^ay'&î'ent' ’làÆÊàwn îeWgrvMé abattus, Jj
elles en prendraient déliante, hlfos viennent dr'inc-t'l.i-.TOix de jp.
ces appel ins , & apres de longs circuits & pîufieurs tours en «
F air, Mes 's’&aitent^S^lÆm'C^hé'aîcmqua'ntèpâs^dâhadiræ k
vfolfe, tise.à/îemps la poidfiidq filet, &mren4 k'l»(3npefaitÊKPi
ou partie-fous
iNôSi-p|Meurs‘ ’èmpfoient'loutes leurs rùfes pouriforpiaendr©
^fe^oi^r&BVageSîjefi la terre eff couverte de nage,fils ie.icvêtl'HCl
(q ) II ëft pr^qïie imppffibîânditt M. Hébert, de‘ ies titer' ptfrcê:^’éftè^oîbrilM
É' ^QP haut, & à s’ahaiffer àae cruandf ellësy|^p^‘ au - deffus de^eau^J
^jvai .tenté',' ’ajoutfe~t-E }■ avec aufll ‘peu deTuccès', *de1és furprendre^Æ%irf à raiiËe-’'dn joijr^î
S>lj|%a^K.das.nujt entière dans les chapipa, le 'bateau étoit'préparé '(KS,3k-y<Ele ;
embarqtfanaes & nons ^noiis* àvànb^ns "fl®&vev^®es ténèbres,êiçn
avant lùr .l’eau’^jjilOT^uwt^^iers rolèaux ; néanmoins n o u s t o f i j j
'f loin dë'Ë.' Bàride pour tirer^lk\ t r o p déEans s’ôîeyoientvto^^^aiiant allez haùp|
ne%p,aflèrv^vdos têtes que hors de'-& j|o^ e^e , nosi armes -, todteS c&t ôies ainfî' raffem-
/ 'Liées partoient enfemble', &'attendoïeiilMé grand;joim, ^^m&sjrop’n hfe; les eût inquiétées;
».ènfuîteMdles fë -féparoient & ^élbj^'oîàit par bandes J &i,pëut-étre dandle’' même ordre qu’ëlles
s’étoient réunies le foir précédent, v ’
Petr. Créfcenti apud ù®m-oyaâdl?^fc Kt'ome I /^Ti 'p^.vt j7-