H i s t o i r e N a t u r e l l e
quoique plus petit que celui de ïa cigogne, offrent une figure
d’un beau-bizarre & d’une, forme diftinguëe parmi ïes plus grands
oifeaux de rivage.
C’eft avec rajfon que 'Wflfoghby, pariant de ces grands oifeaux
à pieds demi-palmés qui hantent le bord des eaux, fans néanmoins
nager ni fe plonger , les appelé des efpèces ifolées,. for-: ■
mant.un genre à part & peu nombreux ; car le flammant en
particulier paroît faire la nuance entre la grande tribu des oifeaux
de rivage & cefie toute auffi grande des oifeaux navigateurs')
défquek fl fe rapproche par les pieds palmés;, &dpnl>'
la membrane éteridueentre les doigts, & d e l’une à l’autre pointe?
^ re tire dans fon milieu par une double éâfàncr,ur'e tous
fcJVvtprrpnr fort petit ; le corps l’eft
gnffi relativement à la longueincies' j ambes &, dm^u^&aliger
le compare à celui du héion, & Gtfner à celui 'dé’ Ià-‘ cqïigri?1) "
en remarquant, ainfi que_ Wiflughbv.,iaiQnguem extraordinajte
de fon eon>Æër<Quand le flammant a pris fomcnrieracorome"-, ■
ment, dit Catefby, fl n’eft pas plus-pefant qu’un panar^fifo*^
yage, & cependant fl a cinq pieds de'hauteur grandes
fliffprpn««; dans la -taille, indiquées par-'ces'auteurs,-tiennent’^
Page gmfi que les yarii tés qu’ils ont remarquées dans Ic.plumagv.,
fl eft en général doux, foyeux & lavé-rdetteintes rcjygc^jflus^qu
moins vives & plus ou moins étendues ; les qràni&s-ÆMh^Jrg
Pafle font conftamment noires; & ce font les c o ^ y ^ ^ p g ra n d e s '
& petites, tant intérieures qu’extérieures, qui portent'ce' beau
rouge de feu , dont les Grecs frappés / tirèrent le a iqm ^ e '’
| _ ( f ) Ce que Dutertre exprime très-fcien, en düant que f is pieds font à dmifmarins- Hift. nat.
des AnfcBes, pagp-26^^^)
(g ) Hift rat. of Carolin, tome I , page VJ.
DU F L A M M A N T ''PU H0 É N I C O B T Ê R E .
phëpicoptère.,fé|stte pouïeur s’étend & feÇnua'nce par degrés de
Parie'aù'dSjs ■&tafoérqupton, fur- ïa poitrine, & enfin for le epu,, -,
doiârà^pkimage aUûh^ut,-& fur la. tête n’eft plus'.qu’un duvet
rdsr& velouté; le.îfommet de la; tête dénué de plumes ; un|gp)j.
tïèsjgrêle, avec ,un- dÿfge à-..cej, ©ifeau un air stout
extraordinaire; fornerâne-iparoîq éle^é & fa gorgp.fdSatp-.eii .
aifent pour^^yQff là'foandibufoinférieure dupbeo.iqui 'eft très-
large' dël&rigîtie ;3es .depx mandibules forment pn panai arrondi.
,§C d r o i t , v e / s ^ l ^ f i i i t e u <fe leur ^onguefo,; après quoi la
mandibule fupérieure fléchit .-tout d’un dçgip.par uqe ibrje. courbure,
Sade-iconvexe ,qu!e|3g|éi0it devient uq|^lame pJate ;
féneure fe phe àtpropottion, corfsryantfoujojïrs Informe,d’une
j|&&man(ibalerfupéneure par une autr,e petite'
r-(‘,n rT-nn, . h yfontS3gpiquM,,fer^’fiXtr^rtf. de la mandat.,
,Tp.-;nWrpure-:- jtasaJbq&fe f e .toutes; deux fbptgamis en-dedans
^ ^ T P^^jjiWnthfoSnoge^^^dontTta potnt^forit. tournées
!5fen'lattièrel; Le -doâeur Giew «pu a décrit très - exaâement^e
‘Sbe’Oî (^fe®È£|fo|y:cl*f^ 4e • P^us un filet qui règne en-dedans fous
?làip:a&Sfopérieùre "& la partage par làmüieu ; d eft noipdçpuis
fléchit, & de-là jufqti’à la racine
foffîppSffisd’iiifrâii^oit',- mais, apparemment fojét à variés
iSirwiÈlâvivâit ^puflquê^Gefnë^e. dit d’jon .-rouge-vifo Aldro-,
Ewidel, brun, iW’iSughby, bleuâtre, & hSéba,,-jaune. « A une
■jitgtè. ronde & petite',, dît £|utertres; efljattaché^un grand bec «
Srîgédè quatre' rpouèes; moitié reuge & moitié noir & recourbé«
ertrafnKllle cuiller. n-Md deÆAcàdémie des-Sciences qui ont.
déçut cet oifeau fous le nom de bécham f i J , difent que fe bec
(h l Muf» reg. Soc. pege 6y.
de l'Académie des Sciences, ïo/ne I I I , part, l u ,pag! ^
Jörne IX. Nnnn