ness’itablit qu’emy-jouiflant-d’affez d’indépendahce pour exclure
tout-feutraient-de fervitude & de captivité (% ^ i l veut, Mon .
gré , :parcourir fes eaux, débarquer au rivage , s’éloigner au large
ou venir-longeant., ïa rive, i s’abriter fous Ies,>tprdi^e<feachér
dans les joncs, s’enfoncer .dans les !anfes-Ies: plus écar.tées',,puis
quittantifa folitude Jre venir à ïa fodété •& jdaifir fquSfl
paraît prendre &-.gpiiter,en's’approchant'de-Thomme,. pourvu
qu’il trouve en nous les hôtes & fes; amis & non fès maîtres
& fes tyrans.
. Chez nos ancêtres, trop fimples. ou trop fages,.pour.;rernpîir
leurs jardins, des beautés froides de f art', en* place dej,beagtèsï Jï
m»a6 A la Nature, le^^ygqcs croient en,fS?fllrîioi‘ tfe^yre.
l'ornement de toutes..fes,piikgs d’egiMÿJ ; iïs-ranipipi^t. ,^gaioieiJt -
fes triftes f o f f& d e s e h l e ^ T v ^ '- ils décoraient. la^plupart deL-
rivières ) , & même cefle de la ^ c ap ita l^ ^ ), & î’on-,vit^buri
des plus fenfibfes & des plus .aimables,
a u nombre d e fis pL u fn s, celu i de peupler d e cS^B'eaux oifeaûx
les baflins d e -fe s m a i f o n s - r i p i t e / ^ ; ^ ^ p u ^ j b r p ^ ^
I tIC J, ,|*iB f oqu ;t U fombre h il| or maâ;re & lilencieiK au point-qu on n’j jamais
entendu U t o u , on knourrffint néanmoins largement de pain, de fon, d'avoine, d’écreviffes
I & de poiffons; il YeS: envolé quand on a 'ceffi de rogner fes ailes.
(p ) l e cygne privé aime la liberté, & «e peut p int être nfermé. Salerne. ,
( q ) Ce goût n’avoit pas été inconnn des Anciens ; quant fummis fumptibus, ISe/o tyran-
nas, Agtig ntt flruuerat pifdnam y nis enturie Us aiiiq itas en i l T irat. Aldrovande.
( r ) Olïm in Galliâ, Angliâ, Belgio , apud magnate a t tnqam
avion nobilifftmamm garni, fpede fu i ijufmoii loca magnifies fummopere adoman-
tium. Aldrovande. *
( s ) Suivant ^Ÿofeterran, on n*en nôurriffoit- pas moins de quatre mille "fur la Tamife.
Voyez Volâtar.’Gébgr. ' ^ ^ .
çj-j Témoin le nom de Me aux Cygnes, donné encore 1 ce terre n qu’t ml raffo r la Se n
an-défions des Invalides. — On Voyait autrefois la Seine couverte de cygnes, principalement
*' au-âejfom de Paris. Saleme.- -, . ' ' " * ^
f l ) Innumeros in arm Engol JmenJ. , Francifci I operd, t . fo u t tenario, eau tos,
Bntierintts tefis ejl. Jonfton.
aujguïd’hM du même-fpeéîfecfe fur,les beÏÏeseau^ kde Chantâly-;, t
oùïes,cygn’gs-font un des ornemensjde^ce lieu vraiment délicieux, I
dans lequel y tput refpiçç le noble. gpjfof.du maîfre.
■ Jtëî&fgpê*’ nagégfijvîte,,’ qu’un Æomme’màrchant rapidement
t u w a ’ge, a grande^peine à le ’fùivre.'iÊei'que 'dit Albert
^^gfdbie}ifgnarâi^imM^rv,ole 'médioc$pierit, he doit s'entendre^ i
cjuant a u ^ â l^N ^ é p ra g h e abâtardi par une? dokneftrcité forcéé; *
cari hbtefSfùr ,rios ' taux & fup-jtoutifaûvage , S a; le vol très-haut ’
8ü trèsp 'ffpïeufflaî'iui donna‘l’épithète Ædaiolàm'fu J-, r
(iÊlgmèrede oiïèaUssfgrands-.^foyageaK,deÿ graes *
& fesViîl® & Plutarque ’attribue àt 'deux^qygtlfe, ce qué *
Pindare feint des deux aigles ’que,'Jupiter ’fit tpatttir 'des 'detix'-
cot[Wo|^ol& ' u ^ n o n ® ipour* en» marquet le milieu au point ‘
Êi^’ils fe'dénçbntrèrentâ^^^^^
^Sî-fc,^Cÿgne, fupéfiéirr erïŸouP'à' l’oie qui ne vit guère que
„ d’ÊHBag®? & de'graines^, fait fe procurer une nourriture pltts
JelêîfQate &moiiis commune1^ { 'J ; 8 rufe fans; cellè pour attraper
& faifir "d& poiflôn; il prend mille attitudes différentes pour le
.fucceSoc-Ta pèche, oc tir&t^îKvàhtagè pôffible de fon adrefife
& iy^M;|mfiÜe?h'îrLv’pîI fait éviter îe s êmemisi bu’lëur fefuîèfj. ’
u,tOT/^x^j^gaef.fr^G^aim1' ^ s dans î’eau le chien îe plus fort; *
te!>îlCÔ-üp d'aiiê' pourrait callèr fa‘jambfe d’un hommé, tant il eft
.-prompt & violent; enfin il paraît)que lèv cygne ne redouté
( u) Âifffmraf. SçptiOfeïc. ;v.
: S ( x ) Illiad. B.,
f y[) Plutarque» an Traité, pourquoi Us Oracles ont ceJJîS.
fl ( ^ vit; âe graines &^;deVp6iflqns, fur-tout cTangiâles fl avale aufli. des grc- I
UÿpuiÜti,' des‘_lângfuesde$ ^^nsf,d^èaOv&» de l’herbe ;;flxdigère aufli prQmptement que le
-nard, & mapge confidérablement. M. EailLori.. . s