là N atutë en effet n'a répanduffux aucune; autant de ces .grâces
«bbîes & douces qül Bous rappellent l’idée defes glus charmans
’ dûvrages : coupe de .'corps élégante, formes arrondies, gracieux
c o n to u r s / ^ , • blancheur; éclatante & pure ( h ) ^ mouvemens
flexibles & relTehtis, atritüdes tantôt'animées, tantôt ïaiffées dans
Uïi.môl abandon; tout dansde cygne refpire la voIupîé,!Fenchan-
teinent que nous-font .éprouVefcvfes grâces & la beauté, tout
-nous Fannonce, tout le peint'comme Foifeaude Famour fè& î .
tout juftifie la fpiritut fie & riante mythologie, d'avoir donné ce.
A rm a n t, oiféàu -pour père à la plus belle des mortelles.( h ji
A fa noble aifance, à la fac*té‘/ ï i ’liberté de fes mouvemens
far Peau, on doit le reconnoître-, non-feulement Comme- le premier
des navigateurs" adés, mais -comme le plus beau inodefóqtjê,,,
mm Ë forme, l'ont engagé à rapprocha Je ton habitation . nmqnement pour l° r
dans tons les temps, plus (ïigards pour.lui que pour les autres êtres dont il sell rendu-
m * n , il ne l'a pas tenu captif; il l'a deftiné à décorer les eaûr de tes jardin , & la ladle
y jouir’ de foutes les douceurs de la liberté. . . . .L'abondance & le chobt de H nourriture
ont augmenté le volume du corps du cygne privé; mais & forme n'en a perdu rien de fon
élégance; il a confervé les mêmes grâce » la mêm fonpleffe dans tous fes mouvemens; fou
I M i majeftueux eft tonjoms admiré ; je doom même que tons ces agrcmen J .« auffi
éoendns dans le fanvage. Noce communiquée par M. Bâillon, Confeclle
Je Waben, à Montreuil-fnr mer, que nous ayons eu, & que nous aurons encore pluj.leur: focs
ôçcajton de citer-
(g ) Mollior & eygni plumisgalatea. Ovid. Métam. 13-
f h ) Blanc comme un cygne Ce pfoverh. eft de toute ta nations; les Grecs lavoient, JL* s a / oW , Suidas. — Galatea , candidior cygnes, dit Virgile. — Dans la langue .des
Syriens, le nom du blanc & le nom du cygne, étoient le même. Guillem. Pajlregius Lcb. de
°(i ) Horace attelle des cygnes au char de Vénus : qua Gniion
Eulgentefque. tenet Cy dadas 3 & Paphon 3
Jundis vijit oloribus. Carm. Iih. n i .
I ( k ) Hélène, née de Leda & d'un cygne, dont, fnivant l'antiquité, Jupiter P™ la
figure; Euripide pour peindre la beauté d'Hélène,, en Êifant en même temps aUnfion à la
naffince, la défigne, Orefl. act. V, par l'épithète ippe Bcrmhpà, formé cygned. _ <
la Nature nous ait offert pour Part de la navigation (L JcS qr ccni
élevé ,& fa poitrine relevée & arrondie, femblent en/effet figurer
fa.proïjadu, Navire.fendant F o n d ^ fon .large eftomac en repré-
fente la carène ; foû-.corps penché en avant pour cingler, fe
redreffe à Farrière fe'-fe'rdèveîôn'péup&jiïai queue eft vÀ yttà
gouvernaillesipieds font.de-larges irames, & fes.grandes ailes
demi- ouyertes au vent & dcarcemem'eflflées *, font ‘les Voiles
. -qui. poufféht/fe waiffeaja (vivant, navire .& pilote .-à=-Ia-faisj
Éie‘r*dé'Xâ^®ÈI®irê;^^ii%i"cI®lj&î£eSuté, le» cÿgneffefnbjë'fâire
paradé dâ tous fes avantagés ; il a Fair de/éherehërà reeueîffir des
faffrages, à captiver les regards & fl-fes ëdptrvfe'ocp'èfféï, fait
que^vôguant- en troupe on voye de fOinpaù'iûiîteu des grande si
eâtîkr'éifigfer da" flotte difée ; foit-que s’enr détachant & s’àppro1-
ehant-dlj-rar&ge.aüx figftaûi -qüi .Pappeîfeftt ( tfip, if vienne fe
faire admirer de plus près -^n étalant fës -beautés dëve-1
fclbjfpSStd^rgrâces pat' rhiîie iflotîVemèns doiix , diiduîans &
, faavësâ&gfi^i /
' AuX' avantages de fâ N a tu re, le' cygne réunît ceux de fa
s îiberf», il n’effp as^u nombredeces efcfavesquenous purifions.
* êôntramdfe^bïï renfermer ( Ifflffibre fur nos eaux, if n’y-féjoùrqe^1
( l ) Nulle figure ^ plus fréquente fur les î^ay^e^/des^ .êmciens qpe celle du cygne j elle
prône?. & les .Nautoniers en tiroient un augure favorable.
uffli-.J ■ Le-cygne. nage avec Jbe^ucoiip' de -grâce & rapidement quand il veut j fl -vient à.
. ceux qui l’appellent. Salerne, page 405.' Nota. M. Salérne dit au même endroit, que ^qnand^
I îe
' en Allemand le r
ài.lôiA on l>appell€hlgDffârd. - r Suivant M. Frifch, on lui donne
dp fiank,; oc fl s’approche à ce nom.
navigando venufius ,• quippè pulchritudine Jùd contemplantes remoratur.
( n ) , Afpcctâ
Aldçovande. ^ [ x''
L 'Y'ö^;Lê$<grgnë(
il. fait I tous %fes ■ ëftôrts' pour fui
lui couper les ailes à chaque -1
enfermé dans u cour eft toujours trifte 5 le gravier lin bleflê lés pieds,
en'W>lék'in&' fl- part en efiet fi Fon n’a pas l’attention de ~
en ai vu un, dit M. Bâillon, qui à.lyédS' ainfî pendant'