ftclïe' Souvent ”îùi - m ême|||fu ’ii mange aufli de îa graille de j
baleine, & que dans la grande quantité de fubfiftances quSpf&e i
la m er aux oifeaux qui Fhabitent, frfercufiBien étrange que celui-
ci fè fftt réduit à un mets que tous ies autres rejettent. Ainfi le
nom de ftercotaire paraît donné mal-à-propos, & l’on doit préférer
celui de labié s par lequel les pêcheurs défignent cet oifeau,
afin-d’éviter que fon nom puifFe induire en erreur fur fon naturel
& les habitudes. ■
- fetfonne ne les a mieux décrites que Gfc^r,. dans les MemoiT ■
res de l’Académie de Stockolmfcj. ce Le vol du labbe, dit-il,
» éft très-vif & balancé, comme celui de l ’autour ; le vent le
« p i o r ^ - ^ W . p ^ p a s d e k diriger affez juûe pom.faifrç
» en Pair les petits poiffons q u e le rp é cb a iriiu ijeoe n t ^Iprfqu’ib
»l’appellent lab , lob > il.vient auffitôt & prendlè'pOiflm-ie»K-
» ou crud, & les autres alimens qu’on lui jette,' -ihprend même
»des harengs dans la barque des pêcheurs a
»le slave avant de ies avaler.; -on-nêpeutgfière « ^p rê c h e r m^
» le tirer que Iorfquon lui jette un app.it ; mais le q u e l,cuis>.
»ménagent ces oifeaux, parce qu’ils^oj? ifgur?eux %nonce.
»& le figne prefque certain de -la - préfence d ^ a tç n g ; ,. oc
„ e n effet, lorfquc le labbe ne paraît p as, la j ê jh ^ e ft.p g q
i kpoarfuite.eUefeMtt de fe vomir ; tetre qui le voit tomber. k reçoit avec adreffe ife
avant quilne foit dans l'eau; H eft rare qu’il lui échappe. I ‘
d e k r o f e ÿ M ; tomber derrière la mouette qui le vouut.Ces deux circoufcmcesoet trompe
- les Obfervateurs. •
• -T * vérifié le même « t dans mon jardin-, j’ai ponrfutvi, en criant , de groffes mouettes 1
elles ent vomi, en courant, le poiflbn qu’elles venoient <favaler y je le leur ai reje , e es. on
S b t o rççuèn t e , avec que des chiens.NouconumnùpUc t ar M . Bvllon,
de Montreuil-fur-mer.
( c ) Voyez k Coileftion académiqae, Aranglit, tome X I , page 5iabondante.
Cet difeâu eft'-;prefque fdujburs fur la mer,^»iÿer?«
^hîf^rdmâiremént quêdeüx op tMs'enfemble -, * *&. très1-tare- 4
merit cinq ’-OU Lprl^Millæ-irôu^pMSpepâtureiàlïa mer, «
ât'Vtent’ füï‘îê< ïiftef^^Saquer1 -leSf’mwuéttes JqiSi '' ctieh'$dès u
qu’il paraît ; mais il* foM fuselles, ies atteint, t^pâfei.fura^M«
des, ■& leur, dormant âéte'ou ■tra®'qqp|3à|ie^foicê:t. sêndrecs
par-le bèc-le poilîba qu’elles ont-5 dans!F'eftobiâEC' qùM' ayale'-à^i
Finftânt. Cet oifeauùinfi qûè les-moüèftes,*pobd’fes'cèiifs’ fur-«
les rôchêSf^lfe-mMe eft1 plus noir & un peu plus grês^iji^-ià1«
. .fémëllfe-»
jw <^hbîqif^é&^p|t» au labbe à longue» queue, que ces^obferva-
tidns 'pm-oifight avoir particulière:)!ent rapport,-nous tÿc-îàîSeirS
p’às.de les regarder-corotftcpaiement propres* a
, mou's ^îWiïfbg qui a" ïâ^cjü'eîië t^iSée de mtïiùSe^quc les «Jeta
plumes dur milieu faht à la iverîté les ’plusdbiigueŸ, . mais 'ïâr^s' '
neanmoins excéder-les autres de beaucoup;.®! graueùr'eft
près celle idè notre pe'tîti'imduêtte, & fa- eouleur eft d’un cendié1
brun, onde-de grifatre { dJ-7 les ailes font fort grandes, •& les
pië3slbâï:if6nlbrmé$? homme oeuxidés mouettes, & feulement
'uw'-jfei moins -'forts f lS'doigfe1dd®'plusl'c6üM:i-; mais'-'lé 'béd
, dîffeîêfîdavâotagê c^^ôtfeau#|î^poefiboatrde"!â
^ dûafidibtlle' mperïeure efr'afmé d’un onglet 'oü crrjchctqui paraît
mr-ajouté J caraâère par lequelle bec du labbe le iappdMiè J
beîjiides. pétrels, fans cependant avoir( comme eux. les narines
emtayaujo.. -.
Le' Iqfibè .à tlansle port^ fait de tête quelque chqfedé fojf^û v
de proie; & fon genre de vie hoftiie & guerrier ue dément pas-
(a ) Vota, Cette couleur eft plus clakeau-do^us dü cp i^ v ^qudqudfo^V^9&
' vendre efLblaate.^ '