Cet ôifeau', qui riM -'qdûn peu plus gros qüe îe'yaririesmy.a
les jambes de fept àhuitjaouces de hauteur; le cou long & la
tête, .arrondie ;fo n plumage eft d ’un blanc' de neige fur tout lé
devant dû corps & coupé de noir fur le dos ; la queue eft blanche,
le bec noir & les pieds font bleus*
• Qn voit.l’avocette courir, à la faveur*de fes hautes jambes,-
fur des fonds^couverts de cinq à fix pouces À’éau ; mais poui;.|
parcourir.les .eaux plus- profondes, elle fe met. à la.nage, &
dans tous fes mouvemens elle patoît vive, alerte, ineonftante;
elle féjoume peu dans lés mêmes lieux, & dans fes: paffages
fur.;nos.,côtoe de Picardie en avril & en-novembre,
■fauvent dès le lendemain^de fon arrivée; en fotte que les chaf-.^
feurs ont grand^petac~&--fiii^uerou laifîf quelques - unes ;
elfes font encore plus- rares dans Üinï&ïeur-dcr~^
les cêtes,. Cependant Mi Salerhe dit qu?ôn en a v û ’t i& S s S *
aflbz loin fur la Loire, & il aflure gué, p , j ^ aux fontjen;grand- ;
nombre fur les .côtes du bas-Poitou, & qu’ils-y. font'leurs
ïüchées ( e ) . ' ■ )
H p araît, à la route-que tiennent les" avocettes dans jeur
paflâge , qu’aux approches de l’hiver elles yoÿagent y'ers le
JVËdi, & retournent au printemps dans le Nord; car.ffs’ën-trouve ,
en Danemarck ( f ) , en Suède, à^la pointe du fuÆîde l’ÎIe
cPOëland ^g^yfurles cotes orientales de-la G rande-Bretagne'^";
aans l’Orlran L * Au c it a re rien ri" It, lu . «nun fur I
„les côtes du bas-Poitou ; dans h üifon <fe n i* , fa pur&us uu prennent f a oeufc par milliers
«pour les manger ï quand on la fût lever dedeffusfonnivelle conttefat Ietoop.ée , autant &
nius que tout autre oifcm.» Sa!an& OrnUhol. page 360F' ! 1 J ‘ " . '
( f ) Muller , Zoolog. Vamc. n.° 214. in Cimbriài Sialm iii. Brunn-eh KOn,U^L
° (£ )Babüat in (Elandioe afice Àuflrali. Lhmzas.Faum Sluàco,. n-° 537-
(h) Kay, sw /pag,u7.watoghfcr>Page2^- -
S,en* arrive' aulE des-volées, fur-la côte occidentaIp :dfe :cette.ffli|£
qüiÿfâféjriurriént' qu’un mois .ou»deux, &ydifp&>iflènt à fap-r I
proche" du grand froid £M.j cèÊfyijjmfi'K ne.font qué-paflèr. en
Prude- W^p4pn les Voit- très - raréiriènt en'5mfle, & drivant
Âldrovande ils ne-paroilTent guèrepplus fouvenr.en Italie, cepgpÿ.
danjf> ils. ^ fo n t' Bien1, connus & bien nommés! Iq$ïÉji{-:
ehaflfeursfoht,' alluré quejïeür cri penüvslexprimer: parties fyllabes.
créa:, crex; mais ce légptjindice neTuffit pas pour qu’on puiile
foupçonner que l’oifeau nommé crex par Âriftote, foit le même
que l’avocette ; car le crex, dit ce Philofophe, y? en guerre avec
le loriot & le merle; or il eft très-certain que l’avocette n’a rien:
à démêler avec ,eès deux, oifeaux des'lapis; ,& id’afflems ce^çri
crex, créa:, eft également celui de là -fearge 6c du râle de terre, v
On trouve, à la plupart des avocettes de la boue fur le crou-
gfgniÿ„& les plumes.en paroiflèdfi-idées ,paç les.frotfemèns;;
apparemment ces oifeaux effilieot leur bec à leurs plumes, ou
l’y logent pour dormir, fa forme ne paroiffant pas moins embar-
. raflante pour le placer durant le repos, que pour s’en fervir dans
l’a-ftion, à moins que l’oifeau ne dorme, comme les .pigeons,
ta tête 'fur la p>dit¥inj%4lf;
,,'L ’06fêfYateu|^ÎTOÛs communique ces ‘ÈitsTf rAJ, eft per-
h;Mgdd(méJ!l’avocatte., dans le,.premier-âge, eft g r i i è & ce qui
,.fonde;.fioeopinioiï, c’eft qu’au temps du- pâflage. de novemBr^f
^& e n v b ït plufieurs qui ont les extrémités dés plumes fcapulaices
( i) Charleton , Onoma\t. Zoic, page 96.
( 1c ) Rzaczynski, Aucluar. Hift. liât. Polon. page 435. — Avocetta aliquando hofpes apud
noi^Elern (DeAvià. èrràticî jxgl
y (m ) M. Bâillon j de ^Montreuil-fiir-tneri