éft cPiâïWliffe-pâlé, i& ^a^'cMiitient une groîR'Iangüe bordée
de papilles charnues, tournées en arriére, qui remplit la cavité
ôu îa large. cUiSer de la mandibule inférieure. W ormius d éd it
aufli ce bec extraordinaire, &• Aîdrovande remarque combienfla
Nature s’eft jouée dans fa conformation. Ray parie de fa figure
étrange ; mais aucun d’eux ne î’a examinée aflèz foigneu&ment
pour décider un- point -que nous d éferio n s d’être :. à- portée
<?édkireir;~CS deTayoir fi dans ce'-bèc fingufier',:n,eftî,<dinane
^èiaçft-pIufieuis Naturahftes, îa partie fuperiçurc qui cft mobile,
tandis que l’inférieure eft fixe & fans, mouvement (kj* -
rfiD es de ux figures decetoifeau, données pat-Aîdrovande,* &
qui^iû-avoignt été envoyées de Sardaigne, i’une m’exprime point
îes caractères du "Becquï’itaït^dïez fcggp rendus dans l'autre ; &T
nous devons remarquer- à ce fujet queHrans- hbtr&planche-enltt?
minée même, les traits d e c e bec, fon 'renflement, fon aplàtrfle=>.
inent, ne: font pas ..aiIèz,Jbrt)eBaent-p«»H<snces,.dç
troppointu.
Pline fcmble mettre cet oifcau au n o m b r e ^ d e s ^ ^ ^ v & i
Seba fe perfuade mal-à-prdpos,»que le .p h é iû co p tèm ^ e z |e |
Anciens-etoit rangé parmi les -ibis. H-n’appartient ni à i un nyjp
Fautte de ces genres; non-feulement ^itodjfÊce 'd fe jjjÉ p mais
feuî 2 fait un genre »‘part : &. du re lie , quand les Anciens
placent enfembïe les efpèces an a lo g u e sc e h’eft-JppÊ'dans îes
idées étroites, ni fuivant les- méthodes fcholaftiqües de,nos* 'Np,- -|
L mencîateurs, c’en en obfervant dans îa Nature, par cjjieïïëé
” reffemblances des mêmes facultés , des mêmes habiludes, e lj|||
rapproche certaines efpèces, les raflemble & en forme,, .pour
(p ) Cette aflertion fe trouve dans le fragment de Ménippe , tf après fequéï Kendejet i a .
tée. W ormius , Cardan & Charleton prétendent favoir, vérifiée. -
b m .F L à M M s u tn . ou R r 4 t u e p p r t e È , 3 *?
' aîni^udifp^runl^ÉulJe1 trédni par des manières communes de
vivre & d’être.
On îpeut s’étonner,,1 avecdratfqH,- ‘de ne point trdWét.daa â
Ariftote îe nom dupjhéoieoptère^ cp^que nommé dans îè ‘ta'ême
temps M Ariftopharte,, qûjfleftiâge.dahsla troupe. dès -oifeaui
de marais ^ |^ “w |W ,'ÿ n j^ 2 .étcft 'ràre'i|E?peiitL:être étranger daraî
k ^rèqé?iPéJiodore f i dit expreffément que fe- phénicoptèrê felt
un ojlllfiidu'tNik; l’ancien Schohafie fur Juveakl & J , dit auffi
,, qu’3 êfif-^éqiiëcfc éryA$p|3iîfe£ cependant fl aeparbît pas qjue fiés
oifeaux-demeurent -conftamment dans îes -dimats les plus-chauds,
car on ea veuf quelques-uns en J ta ïie /.& eh ibeaucôup pïus
grand nombre &Cn) \ & 2 eft peu idkpdées^ où 2
ffri’en arrive' pas iquèîqùes-uns fur «o's-bâtes de Languedoc & de
iPi&VenG&^.partrcuEèremént vers Montpellier & Martigues
&dan,s les marais près,diAïî^^>^p|S0^Fÿe m’étonne que Bfloh",
^obferKffeurWtnfeuit, dife pp. bosnien. .vpKaucud, en France tqm ‘
^ ^ a i t -éiéi ap p o rté^ap d u rsi'^^ .iCet ofléanaturort-S étendu'ES
d^abord en Italie, où autrefois 2 ne fè fvoyoâ p a s,
& pfmttequKjoe fur 'npl^êétes*?- '.'A’
1 H eft-, comme on îe'ïvbitphabitant des'cdülMS du Midi, &
BHwmimae dæïs’^Ea'r^n^p^^^^^-^^lfqs les’cotes dè la médP
f I^^M^Satyie a j|
des, Oifeaux,
A ; Yb) dSfter, Whnbt:in Jpidum^u^i^y cap- 7, — Ray, Synopf. pag.
fe*
% « H neft point vu an pays -de de^a^fijon ne I’apporte prifbnnier, & combien qu’il
| Xoxt oifeau: palufce jj tsttfefois Sj ji’eft gueres prins .deijeejgot^ de la mer octane •, raais H eft«
^ ’quelquefois tvui, en' Italie, &;plus^ fouvent en Elpagne quaffleors, car on lui feit pafler Ia«<