trouver dans. Ja fiente, d’oie , le remède le plus fûr de l’iâète.
Blu refie, la chair de foie: o’eû pas en eïïe-même. très-faine,.elÎ2
. eft pefante & de difficile digeftfon ( t j i ce qui n’eropêchoit pas
qu’une oie o u , comme Os tjifoit-, une oue ( f j , nç fdt.Ie plat de
régal des foupers de nos ancêtres ( g ) , & ce n’eft que depuis, le
tranfport ae'Fefpèce. du dindon de l’Amérique en Europe, qué
éélle de l’oie n’a dans nos baffes-cours, comme dans nos cuifmes,
que la fécondé place.
. Ce que Foie nous donne de plus précieux, c’eft Ion duvet;
on Fen dépouille plus d’une fi)is l’année ; dès que bs> jeunes
■ oifons font forts & bien emplumés, & que les pennes des aies
commencent à fe qroifer fur la queue, ce qui arrive à fept femai-
nes og. d«ux mois d’4 g e, on commence a ies plumer fous, le
‘ ventre, fous les ailes & au%dtÿjVeft donc fur la fin de ro&Lou
, au commencement de juin qu’pjv.Ieur enlève, leur première
pluniÈ; enfuite jâfiq à fix fem^pes après, ^effirà-dae,, dans.le
courant de juillet, « n là leur enlèvë üne ïeconde fois, '&‘enriore
a u commencement de feptembre .pour la troifième & derniçie
fois; ife font .allez maigres8 pendant tout ce tenjps, les molécules
organiques de la nourriture étant en grande partie abforbées par
la ngîflanrf ou Faccroiflèmcnt des nouvelles plumes ; mais».dès
qu’on les laifiè fe remplumer de-bonne heure en..automne «au
même à la fin de Fété, ils prennent bientôt. de la dhaù>& enfuite
dé la graiffe,v& font déjà très-bons à manger vers le milieu de
| ( e) Gaficn. | y
_ ( f j Suivant M. Salerne, le nom de b rue aux Ours à Paris eft bit par comiption de
rue aux ouïs, qui eft Ion vrai nom, venu de b quantité d’oiés expofées chez les rôtiffeurs
' qui peuploïent autrefois cette rue , & qui y font encore en nombre.
(g ) Témoin foie de M. -Patelin, & Voie de 1a Saint-Martin* dont parle Schwenckfeïd', 1
auffi-bien que du pré/âge que le 'peuple tiroit de l’os du dos de-cette oie, dun rude lnyer
|g ,îi fos étoit clan:, & d’un hiver mou s’il pdroifloit taché ou terne.
l’I:iver ; on ne plume lès. mères qu’u n ' 'mois1 aulcinq femamlè-
après quelles oStrcouvé, mais qni peut'c^pouillélffes mâles. &
les ; f ^ ^ â é i u i :ijpi£aa#ïft(:pis,
les-payairaids, leur duvet éft meiïïeur &;plt6 L e pfix que les
Romains mettoient à celui qurleur venoit de^çrtrtanie, fut pliis
d%ùe fofeîüa caufl dé laaréÿigeùee dés Hldîâtfs à-gàrder les polies
de ce pays, car ils ljsleoefiii&Hï3>i©fït ■ -pav-üoMàrtës érïtiéréd à Sa. diàflp'
dis-llipj I B S
On a obfervé-fur lesi ofes, privées, que 4osfraudes i pennes -des
ailes. tombent ,,pômjîiinfi‘ dire-J toutes enfemMe &<fquvÆtt' en
urié 'htW^'dfeS^aiwiiÉÈtthéldjK ihdnfedfëlfc' tritftdeÿ; éSes fuient
eeùxr qui les approchent; quarante •jo'foa.ffiiffiferiif pour la pouffe-
«feÿ nouvelles pennes ; alors elles ne oeffent>|teî,:VQiéteE & deleb
efTayer pendant quèiqBtssfjéwso
Quoique la marche de Foimparpiflè len te ,' oblique Sc pelante,
on ne-laîflè pas d ’en conduire des troupeaux fort îbm à petites
fournées ( iJ. Pline d it que de fon temps ©n!fe& aroenoit d u foffii
desiGâpfosâ. R om e ,& qiied an s ees foflgnes raarehes, les plus
fatiguées fe m e tta it aux premiers rangs, comme po u r être fou-
tenues & pemfféês par la m a® de la troupe (lk|8 ; ralfeniUlÈ?'*'
efc<Éiç#ede plus’ près p®ur‘ paflèr la n u it,' le Bruit.le plus léger*
BgSvévëfile, & toptés ëiifemKfe crient; elles jettent aufïï de grandi
çris lorfqjÿpn leur préfente dé la nourriture,‘au lieu qu’on rend, I
(h J P ltpna è Germaniâ. laudatijfirr,
crimina filmimgue auxiliqrum prcefcâi
P^Wv i libr 4 '
Kpï;'' fiJ ’J&ti Içs mène, fjèjfcïen paiflànt, .quelquefois douze à quinze Ireues loin &
^tage.^a/cpne, Uîjl, des: (djeaüÀ^.p^ ^^a t
»k'\ ^ ) Mirum à Morinis ufque Romani pedibus yenire : fijji proferuntur ad prin
jlipationc naturali propellunt eos. Plin. lib. x , cap. 59.
. .pretium pluma in libres départi quini. .-.à & inde
viçili Jlatione j ad heee aucupia dimijjis cohortibus