oifeaux p qUoiqué"-depuisiîong ^temps privés^ spennent encore ,,a
ïeui état’fauvage par les premières habitudex-de nature.“
Le vol des oies fauvages' eft toujours,. très4 lé v ^U ,- ïe mou-
vement en' eft doux & ne s'annonce . p ^ i ^ u n bfâitlim fiffle-
ment, Faileen frappant- F-ai&he^arQÎt pas> fe id é p la c e ri^ p ?
d'un, poueé ou deux de" la ligne’horizontale; ce vol (e faifidans
un ordr’e.qun fuppofe des combinaifons & une efpece d’iptdïi-
gence fupérieure à celle-des. autres oifeaux, adontj£S’groupes
partent & .voyagent cônfufément '& fariscprdre. -- Celui
vent les ooes, femble leur avoir été tracé par un_ihftip%|é^n^
triijue; c’d l à-Ia-fois Farrangement le plus'çpmmode poûi_ cy^e
, quinzaine, en fe dé&ifant dune partie des vieilles, & confervant une parti. des jeunes.
„Voici la troilième année que je remarque que, pendant le mois doftobre.ces o eanxpren ,
„nentune fort! d n pi étu le,’ qui je regai e c un un relie dn defir de v<ayagen *°u5 les
„jours| vers les quatre heures du foir, ces oies prennent leur .voléè ,' paffent par-deflus mes ^ -
„jardins, font le tour de la plaine au vol & ne reviennent à leur gît qu I la nuit ; e le
M rappeüent par un cri que j'ai très bien reconnu pour être le menu que celui qu I le I
„oies fiuvàiê répètent dans I ur paffage p ur fi. rail i ibl r & fe tenir compagnie. Le mois
„d ’octobre a été cette année celui où l’herbe des pâturages a repouflé ; indépendamment de
„cette abondante nourriture le propriétaire de ce troupeau ] ui donne du grau, tous lès ! g.
„dans cette faifon, par II crainte qu 1 . d’en prendr quelque S S B Q H
„ „ , , r tr uvé. de u. n i aj i s à j lu d ■ S g u. ] affilafindoftobre, ouïes
„premiers jours de novembre ces* oies reprennent leur tranc uill ré je et j H n g
«Vation, que la dotnefticité la-plus ancienné ( purfque ceïïe-des oies dans ce pays, ou i n en
„naît point de làuvage doit être d la plus haut! •
„ caractère imprimé par la Nature , te defir inn d vo, ger. L o i omel u « g
• „appelante, tente un >iq. K H ÿ E g § g | |
„ne manquant de nen, je répondrois que, s’il en paffoit de Étuvages
- • „s’en débaucherait toujours quelques-unes, & qu’il ne leur manque que 1 exemple & un peu
. ,,d courag. pou. .Ici r. . , je répondrois .... re qu U >n lulo.t'-.c niemes^informât»
W m Ê Ê Ê S È où on urritbeau, u, d’< s ... ver. it q. e . j U |.
I „ & que c’elt dans le mois d’ottobre. de ne fâche pourtant pas que toutes les oies que Ion
L „nourrit dans les baflès-cours, donnent ces marques d’inquiétude; maisil &ut confidérer que ces
T „oies font prefque dans la captivité endofes de murs, ne connoil&nt point les pâturages ni
„ U vue de l’horizon-, ce font des efdaves en qui s’eft perdue toute idée de leur ancienne
liberté.» Ob/mmons sur M. m m . , ,
( l ) II n y a que dans les jours .de brouillards que les oies fauvages volent allez près, de,
e pour pouvoir les tirer. Idem.
chacun fuiv c & garde fon ri ang, en jouiiTant en même t^inps’d?iâÉ?l
vollibre & oirv ert dev ont .loi „ & la difpofîtion la plus favorable
pour fendre F; Iif a\ cC.çhîj-i J * avantage & moins de fatjg^^&oe là'-
tiou^patR’K , i. qjdL-.5|fqry] jchtfejdlîi-vli dnEsiibiiu u. s towjra«
ungangU a-p^Uin&^iimmc jviu l^ld,UâaJii,i.i.l paito; cl)yB|
raeffprmc;}t]u,urKS^ifi.s-ji îe- j m Jûi urlilfûitju
eft lie (riiaiiints.
jufti fï&îllmu ïblc.
laîîiR^pIiâmiLP, 11 fojfenoftu iji^IanijBViijgloifqiuîrtjl fttigjn. i
& tour-à-tour les autrespionncnjl fa/pi
plu à décrire ce T.\ ofeôldtn îiit-, mc-,r 1) lj'J},
MBBÉtea^iBÉIL cul nc~{pife|!<-®^a,%j<^ifeconJi(.Ii.rcr.- car le «
pat!ijc \ h ' n c p f U f f ut pa'î (^(nuij:âlmusjt.n plein jouryfsÿ|
ï^'On^»rnjiiiu|j-ft uiârqiu&aÂHi îques points
diL^tivdi\t’m s 11 i ^ H n J ü T j u T 1 lu,inônfr h ;Ufih
pnui 1 ia^ùlf>«nid^s iryr pt l ^ i ^ ^ a ^ b i iÆ P . n u
langu e .Tlïrque
l% p ^ ^ ^ iu n ïK n am cw Fm K K ? ù ffi)ïifd é ;,prodi;^uf^v trouncs
deccS’O ^M t^ ciub‘ilçi ïa,:^iffl[c,trt 'jyirtir p(mr fe.,dflper/er!,'dliîs
s tcJutiA les puticidc noti Laïiop*(<*) . ,
jàéunifiqntde,nouveau,en fpttnent;.de & )ufi}u*aù -
' (mï) ûbüfricàrum more' rofirato impetà feruntitr}.faàliàs itâ find^às,fi^ai^mirn f i reâd
ffoiïte* irnpellcrent j à tergo fënfim dilatante Je euneo ^. porrigituç agrnen largèque impellenti
proebetur auràs Colla important proeccdentibus ; fejjfbs duces ad tergà reapiunt. Plin. üb. x , |
ÿ î ' - WêèèÈë . / n) Oppieù- ( Exeutic. 2 J , dit -quau paflâge du-mont Tauras, les' oies le precautionnent ■
‘ contre leur natuiel jafepr^ûu Ies^décéleroit aux aigles, en s’obltiuant le bec avec un caillou jv.?
■ & Ie bon Elüiârîîàè^xépèt^ cè^conte : in Moral, de @qrrûlit.
(o) Rzaczynskyv iSifi. .