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la queué , auftfi que fes couvertures fupérieures de ceïles-crf font
auffi d’tin brun-noirâtre j mais fes plumes latérales & ’toutes
, cdleiMu deffous de%,qtîeüe font blanches ; Ie plumage du corps
éft gris- cendré fur Ié dos, fur-lés flancs & au-deflusïdè's >alés; :
niais if-eft grispömrrieléffóusffè'ventre, où;faplupart-dés-plümes-
fopt bordées de blanchâtre; l’iris del’oeileft d’un jaunedbmhâtrè;-
les pieds & les membranes qui en réunifient ' les doigts font*
noirâtres ainfi que le bec, dans fequêf font ouvertes de-grandes*
•narines en- foite-qu’fl eft percé à jout.
- ; On a long-temps confondu le cravant avec la-bernache , en
ne faifant qu’une feule efpèce de ces deux oifeaux : Wdlughby
-avoue-qu’il -étoit-dans Popinion que la bernache &-Ie .crâvarif
tffe ient quédettMe & la femelle/d ) , mais qu^hfuitéil reconnut
diftinfiément & à plüfiéurs caraâères,- que ces,oifeaux for-
moient-réellement deux-efpèces différèntès-p^rBelon j||y|Emdi-.
que le cravant par le nom dé cane de mer a lollier jffÿ y-.défigne;.
ailleurs ( g ) fa bemacbe fous le nom, d^cravant ^ g ^ & sfes
„confeflânt ni les avoir vue. finvagt Mai ayant toujours eu égard de rendre les noms; ,
- „anciens ans chofes modernes, foudain que les veifines porter un collier blanc, comme une.
„rane-petière , foubeçonnames quAriftophane avoit entendu d’elle; . r fl difoit, ni a
„periefofmeme <] U l’interprètt i l) (or parce qu’on le ■ * ,T Ö
„blanche autour du col, & de vrai étant de couleur tannée, portent autour du col un collier .
blanc. « Selon, Nat. de Oifeaux , page 166.
( c ) Bramant ( le cravant ) , à bernida ( la bemache) , fiede ilfferre exiftimo , quamvis,
Omithologi cas confundam, & unius fpedei fynonima fntiant. ^
( d ) Nota. M. Frifch en rendant raifon du nom de laumgansoie d’arbre, qu’il applique -
an «avant, dit que c’elt parce qu'il fait f in nid fur Us adirés, à quoi il ny anufle apparence
2 y en a bien plus à croire que ce nom eft encore emprunté de la bernache, à qui la làble
de & naiffance dans les. bois pourrisl'a &it donner. Vcyn. ci-apres, l’article de cet oifeau..
• (Cf J WilUlgllby, Ornithologie, page 274.
f f ) Nature des Oifeaux, page 16Ó. . _
;■ { s ) Nndem , psge 158. ’ c - .
( h ) Nota. Aldrovande jç trompe beaucoup davantage en prenant l’oilàau décrit.par.Gelner, *
! fiais le nom de pica marina, pour le cravant ou l’oie à collier de Belon; cette pie de n
n *ut C R a v '4 ns tv mm
h a t e ta ^ d ^ n ^ e j^ p ^ D t* auffi* cettev ôjqpkfe w&Ij, fa grapdè,
reffembîanpe.dans le1 pftifp'age& dans la forme^®60j;ßs.;qui f% *
trot^vei.eptt-Gfe crayant & labemacb&y a,di mnc-lii îijfnmoii is,.
la bernache a le.pIumag^écidém^Httnq^,
çrivmtjil eft plutôt brun non itit qutSnoi^‘& ndt.pt nJainrnäs':
de cette différence »L cravint WjUcntc !<--> *côus dts pu-, ttir^ l
pérés, tandis »qjie ïk,bemache jqjKa&tetaque ;Ies^|ërr&^Ies plus
feptentrionàîes ; ce ’ qiii* fuffit* pour, npus.tpdjtert a-icioffe que ce,
1 font èn effet, deux efpèces diflinâes & fépàréess
te : eißdttfemvant, eft-lm fffwÄmrd dç^creux iç&.ffpus^ayons.
fbuvcnt„ent;cîklu., & qu’on, peut. t\p u u ju d J f c
une, forte d rboiancnt 1 îugud- qîiefe^fftça^fftit: a fatcu Ju\ jml s
'f ] j^m tn t(» ^ J ^ i f ‘ i.,tujTi, quandmn'dc. pouifuit'qu feulement
iflôrk[ïIÔÂsjvnÂipôjMJ’iî, un fiftlimdlstelhCtBL-’ lui de
. 'i.Le.cfaSiîht peut.vivre^enidoç'sfficite a vi. ins. g irtlé,
un phnilànt plufiturs mois fâ nourriture ctoiti cfiîct u n d uU ô n
Sau, du pain-idéticinpt, ïfi^fff^mt^ïmnyhtji^TO^d'un'hatuVql
^nmicfl|& fauvagev & 's[|ft-;refufé ^tófitè’.famHjarité; renfermé
dans un-]udin 1®ec dev’canaftl'f.tadt>ine-ih,sqnifénoi^toujours
' de Gefher, eft’.Iè guillemot, & cettë iûéprifè d’un- Natoealîtfe faulH lavant qu’Aîc^^nd^'.p
l^^prVcbmbièii les delctiptionsj, gour^peü. quelles; (oient feutives ou?'cqr^^^lervent' peu
'\eifHiftoire Naturelle 'pçnir donner une1 idée- nette de l’objet qu’ on veut reprélènter. "
1 oiëv nonette, eft très-commun lùr cette côte ( du Croilic ), où l’on en
jpvmmde grandes ’ trqupes ' le peuple l’appeïïe bernachet & je le croyois auffi avant-d’en- avoir
1vU'ûn\'>j -Note communiquée par M. de Querhoënt.
^ ^ ’(f^^VCet oilèau feit beairc'oüpvde,bruits & Êirt entendre, prelqùe' continuellement, une
^IpW^ ,dè' grognement, ^^l^fê^ÿeni^fdans Te pays le mot de bournacher j qu’on applique; à<c
qui grondent toujours. îj Idem y ibid.
l ï f lC m ' 'Gen\^ommé>de ces environs ( en a confervé un dans là baffe-cour
p ^ ffa^^da^ ln^fle . premia prmtémfe itfut très-malade au mnpè- dê^ k ’ffonte’^il, mourut
: fécond, en pondant un', oeulèç&tute-de là note communiquée par M. de Querhoënt.