pius-libres;- il;y a; de ces oies qui réellement fauvages pendant
tout Pété-ne redeviennent domeftiques que pour, l’hiver ;• nous
tènpns ce fait de M. le doéfeur Sanchez, & Yoicî la relation in-
téreflante qu’il nous m a communiquée.
« J e partis d’Azof, dit ce lavant Médecin, dans l’automne de
me trouvant malade, & de plus craignant d’être enlevé
«par les Tartares Cubans, je.réfolus de marcher en côtoyant le
» J )q n , pour coucher chaque nuit dans les villages des Cofaques,
n fujets à la domination de Ruffie.Dès les premiers fcàts, .jeremar-
» quai une grande quantité d’oies en l’a ir, lefqueïïes s’abatfoient
n & fe répandoient fur les habitations; le troifième jour furrtout,
* j’en vis un fi grand nombre au coucher du foleil, que je m’in-
» formai des Cofaques, où je prenois ce ibir-la quartier, A ie s .
» oies^ué^je^voySs étoient domeftiques, & .1L eSes venoient.de
» loin, comme 11 m e fembloit par leur vol élevé î Es me,tepo%-<
«dirent, étonnés de .mon ignorance, que,, ces oifeaux venoient
» des lacs qui étoient fort éloignésduxoQté-du. hlprd, & que
jsçhaque année au dégel, pendant îes'moesde mars & avril, d
«ïoitoit de chaque maifon. des villages fix ou fcpt .paires. d!osesfl
» qui mutes epfrmMp ptenoient leur vol & difparoiflôient pour
n ne revenirqu’au commencement de l’hiver, comme pri le compté
v en Ruffie , c’eft-à-dire, à fa première jieige ; que* ces. troupes.
n arrivaient alors augmentées quelquefois au centuple, &.què,{ç'
«diyifant, chaque petite bande cherchoit, ayec fa nojjfÿfgf pro-
» géniture, la mailon où elles avoient vécu pendant l’hi%er-pre-v
^..cèdent Teus conftamment ce fpeâade chaque foirq'fdnrantj;
; « ttOij fpmaines ; l’air çtoit rempli d’une -infinité .d’oies, qÆonjï
I n-voyoit fe partager en bandes ;ïes filles & les femmes, chacune-
« J ila porte ,-de ..leurs maifons, les regardant, fe difoient,
mes mes,, voilà.les mies d’an tel, &? cîâeünê-dé ces-feindes mettoi't$|
eaijèffit.'pied à te ne dans la côurçbù éle> avait‘paffé dÿuver-‘$'!
piécédeht4$q/-.v Je né, ceflài de voir, ces. oifeaux quèlforlque -A
] ^ ï ^ m k ‘JSova-Pviulusha,-où l’hi-yër étdit dçjà*âffe'z,
-'C’eft apparemment d’après q&îques relations fembliHés qu’om «
a imaginé, comme îe ’dw B e ïo n q u e Jèsbies'fiiuragesiqui n o u ^
arrivent en h iv e r, étaient domeftiques dahè d ’aàtoes' àohtrée^ffl
mais cttte idie n'eftpas fondée, c ir ks‘ bits iiu \ igcs lont peut- j
être-dé tous des oifeaux (fësFpîûs fauvages & les plus, farouches, &
d’ailleurs la faifan idhiver o ù nous Ses vriyws-ègft ie temps même
où il faudrait fuppofer fqti’èÏÏèk, fuflent do&eftiquës
^O h djoit palier en rnnLcTïïes oi-’ fu it Yscs^îks' 11 fm J"ik
bré ou les premiers jours de?Novémhrè "(fz^.' L,hiyetl'qui com-
, métu^’amÿrs 'is e fib lrâ fin Rv unes 'du¥îsloiJ, d'uimimjj-ur .
migration, & ce qui eft aftezïremarquahle,c’eft:que i’ mivbit’Ja'''s >
le même temps des o"es^cfaieïtK}uèi m miteftei'parTe'u'f ih/rjart'^'
tudt & p u des vols hcquerts &Ü*f«uteiius’Çfsei d fn ele'vhv’àçr?
'ger(j^}l,;j refte évident de l’mûinâ iuhMant, & pxr k q u J , ees ’*
• X ï*ès habitans font une ,'Boutmpriè décès
Hs les,eoupe^J: en deux & Ira sècjipnt;.îe duvet, f a m e u x g r a n d '1
^ v£nde sècndVfe tranlporte en T^àiife^bû'-les ‘Cora^e^-tirent Xe\^ïefôur^^
-&kqueiques Jiabiüemens. Extrait de la mémevrcmiolî de 'Ml Jc^doateiïr ’l
| Sqnche%. .
au mois de*^^eamMie, m’écrit M. Hébert, qu’on voS\ènMSe les prèmières oies*'’
‘ iàqyigoe, & H en pafle dans cette piqV^cë -^(qu’ain: fortes geléëS^^MôÉtfe que'lë 'pa£Êge "
«Bimà-peu^)Éès ^xximois.^Les bandes de ces oies-J^nt (de dix ou douze vingt ou '
t re n te jam a is plus de cinquante; elles, s’âhattent!?dans.îés plaines enfëmencées de blés
y caulpnt aLfez-de dommages, pour déterminer les çulttvâteurs atten^^H^nre gardér leufsV ^
champs par des enfànspqui -par i e u r s . d d s f | ) K S ; les temps humides'^
qu’elleS'Yont-plùs de -dégâts1,'parce^quelles arrachent le f|>ié en lè^pâturant, au'^I^^quë^
gelée , eljes ’ne font'qû’e^^ôü^^a pointe, & la^ nt le refte de la plante atfâchée^
( k ) Mon voifîfa^'à Mirande j -jioui^it un troupeau' d’oâ^j^ulil réduit chaque année à une