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( 132 )
A B.
A P I C Î S.
XXXIX.
SECT. L Continued.
MELLIFICA. Fig. 9. end 10.
Female.
Male and MiiLLirjcA,
f T " ' K E male or drone bee, as it is comf
. monly called, is nine lines in length.
T h e larger eyes are brown, of a languid
g l o f s , and meet together on the top of the
head. The thorax is o f a dirty brown, cov
e r e d with lliort hair like velvet. The ab-
.domen is black, each annulus being edged
with brown. The legs are black. Hath no
chaps. The liiile eyes are placed in the
front of the head in a line a little above
t h e antenna.
T h e female, at 10, is of a dirty brown
c o v e r e d with hair of a dirty fand colour.
T h e abdomen appears blackilL, fcantily covered
with hair, and hath a languid glofs.
T h c i e are many treatifes extant merely on
t h a t common infetl: the Honey Bee: but
1 cannot help complaining, that their labours
have been to fo little purpoie, that the
N a t u r a l Hiftory of Bees ftill remains a fei
r t t , The anther of a late pamphlet, ini
i t l e d , An Evquiry into the Nature, Order,
and Gcvirwnent of Bees, feems to merit the
l e a f t credit of any that preceded him : for,
a f t e r objeiting and deriding the opinion of
a l n i o f t every other, who has wrote on the
f u b j e d ' , he tells us, the working bees are
neither male nor female. The drones are
o f no life Qr fervice either in the hive or in
i h e r generation, and that the young bees
proceeds from eggs laid by the royal bee
f a s
Fig. 9. Y
Femelle.
IO. Male Y
E male ou bourdon, communément ap-
J pelle a neuf lignes de longuer. Les
grands yeux font brun d'un foible lultre, &
fe joignent au delîus de la tete. Le eorcelet
eft d'un brun falej couvert de poils court:
comme du veloiir. Uabdomen efl. noir chaque
anneau eft bordé de brun. Les jambes
font noires, n'a point de i^iachoires. Les
petites yeux font placés au front de la tete,
dans une ligne, un peu au deffus des
antennes.
'L-i femelle, a 10, eft d'un brun fale, couverte
de poils d'un roux fale- Uabdomen
paroit noirâtre très peu couvert de poils, &
d ' u n foible luftre. Il y a plufieurs traités
qui exiftent purement fur cet infecte, la
mouche a miel. Mais j e ne puis m'empécher
de tne plaindre que leur travails a été fi peu
a propos, que Thiftoire naturelle de l'abeille
t f t encore un fecret. L'auteur d'une dernière
brochure, intitulée, Recherches fur la
Nature, l'Ordre, fcf le Gouvernement des
Abeilles, paroit mériter la moindre réputation
qu'aucun qui l'a précédé. Car après
avoir objecté, & raillé l'opinion de preiijue
tous ceux qui ont écrit fur ce lujet, il nous
dit que les abeilles qui travaillent, ne font ni
maies, ni femelles. Les bourdons ne font
d'aucun fervice dans labuche, où dans leur
génération, & que les jeunes abeille procèdent
des oeufs de l'abeille royale fcomme il l'exprime)