Genre Ca tü eu s .
Des poissons dont les formes rappellent
les salmones et les clupes.
Les mâchoires ont de grosses dents
coniques. Des fulcres sur les principaux
rayons des nageoires.
Pas la moindre ressemblance avec
les salmones et les clupes. Point
de grosses dents coniques. Point
de fulcres.
Genre P a ch ïcoem u s .
Corps très renflq, Caudale grande
dont les lobes sont précédés d’un
grajid nombre de rayons indivises.
Corps trapu. Point de rayons indi-
visés en avant de la caudale.
Genre Saueopsxs.
Ecailles d’une petitesse extrême. Les
pectorales sont très-développées
et dépassent l’origine des ven-
^ traies.
Ecailles médiocres. Les pectorales
médiocrement développées et ne
dépassant pas l’origine des ventrales.
Genre Steo b ilo d u s .
La forme du corps comme celle des
Sauropsis. Genre remarquable par
d’énormes dents coniques.
Point de ressemblance avec les Sauropsis
ni avec les Strobilodus. Point
de trace de grandes dents coniques.
Genre M aoeosemius.
Une dorsale qui s’étend sur toute
la longueur du dos.
Une dorsale très-courte.
Genre E ugnathüs.
Des nageoires grandes et bien fournies
en rayons; la dorsale opposée
à l ’espace situé entre les ventrales
et l’anale. Les fulcres sont
nombreux et existent sur presque
toutes les nageoires.
Des nageoires médiocres, la dorsale
vis-à-vis de la ventrale. Point de
fulcres.
Quant à la famille des Leptoiépides et à celle des Céiacanthès, il
.est inutile d’en énumerer les caractères et de les confronter avec
notre genre : tous les genres de ces familles ne se composent que
de poissons ganoïdes cyclifères, tandis que le genre Brachyichthys
appartient à l’ordre des ganoïdes rkombifères. Quant à la famille des;
Pycnodontes il serait plus que superflu de vouloir la confronter avec
notre genre. La forme du corps des Pycnodontes * en général ovale
ou ronde, la dentition caractéristique, lés osselets remarquables qui
soutiennent les rangées d’éoailles, et une foule d’autres caractères distinguent
éminemment les Pycnodontes du genre Brachÿièhthys;
Dans le tableau ci-dessus je n’ai fait mention que des genres représentes
dans la faune du terrain jurassique supérieur, qu’dû trouve
dans le calcaire litbographique.de Bavière, et ainsi on pourrait croire
que le genre, que je propose de nommer Bracliyiehtkÿs,- appartient
à quelque autre famille de ganoïdes, se trouvant dans d’autres formations
géologiques. J ose cependant assurer que parmi tous les ganoïdes
de toutes les formations on ne trouve aucun genre dont la description
puisse être applicable à l’individu dont nous traitons à présent, je crois
avoir étudié chaque genre avec assez de soin pour pouvoir assurer
que le genre Brachyichthys ne se rencontre que dans le calcaire jurassique
de Bavière. L’analogie me porte à croire qu’il a vécu pendant la
déposition des dernières couches du jura supérieur, et, qu’il a été contemporain
des Leptoiépides. La caudale-parfaitement équilobe et l’absence
complète de fulcres me portent à croire que le genre Brachyichthys appartient
à l’ordre des Stéguri, poissons à colonne vertébrale Ossifiée, et
qui semblent former la transition des poissons jurassiques à ceux des
formations ultérieures, comme fout les Leptolepis, les Thrissops, les
Tharsis; mais il diffère beaucoup de quelques-uns de ces genres
par ses écailles rhomboïdales, et dans ce point notre genre semble
plutôt voisin des Caturus, des Pholidopkorus, des Aethalion, etc.
En somme il a la plus grande ressemblance avec ce dernier genre
(Aethalion) en ce qu’il a les écailles rhomboïdales, la caudale homo*
cerque et dépourvue de fulcres. Pour cette raison il me semble judi