34 HISTOIRE NATURELLE DU PARKINSON.
Ornithologistes le regardent comme une femelle, parce que sa queue
diffère par le nombre, la longueur et la conformation de presque toutes
ses pennes. D'autres le désignent pour un mâle dans son jeune âge,
d'après deux pennes caudales totalement pareilles à deux de celles du
précédent, et d'après les barbes longues et flottantes qui commencent à
se développer à l'extrémité de quelques autres. Quoique j aie adopte
cette opinion, je crois qu'on ne peut avoir un indice certain sur ce qui
distingue le mille de la femelle, sans les avoir observés dons leur état
naturel, sur-tout dans le temps de leurs amours; car peut-être n existet
il pas de différence entre eux. Mais ce qui n'est pas douteux, c est
que la queue de ces oiseaux subit dans sa forme plusieurs c h a n g e r a »,
avant d'être parvenue à sa perfection. J'en juge d'après quelques individus
que je regarde comme des jeunes. Les uns ont les pennes caudales
plus ou moins dissemblables à telles du précédent; plusieurs sont privées
dés deux pennes intermédiaires. Un autre dont les couleurs et la forme
de la queue indiquent un plus jeune oiseau que ceux-ci, a un plumage
très-ordinaire. (Peut-être est-ce la vraie femelle ?) Les plumes de la
tête sont courtes , la teinte est généralement, à l'exception du ventre qui
est cendré, d'un brun sale foncé : les pennes caudales sont au nombre de
doute ; les plus longues ont dix-sept pouces et demi, et les latérales dix ;
les autres diminuant graduellement, donnent à la queue une forme cunéiforme.
Toutes ces pennes ne sont pas autrement conformées que celles
des autres oiseaux. Longueur totale, trente-trois pouces environ.
Ce jeune mâle est privé des deux pennes figurées pl. 15, n- i : sa queue
n'est composée que de quatorze pennes : la plus extérieure de chaque
cfttc est pareille à celle figurée ' ibid. n- 3, et des mêmes couleurs, mais elle
est plus courte d'environ cinq pouces; de plus elle est moins arquée:
les cinq suivantes sont un peu moins larges, et quelques-unes , vers leur
extrémité, ont les barbes très-écartées : les deux intermédiaires ont un
pouce de plus que les autres, et se recourbent en dehors; du reste elles
sont conformées comme celles qui les avoisinent : toutes sont en dessus
d'un gris plus foncé que le corps : queue quinze pouces et demi; mêmes
proportions et même plumage que le précédent.
Cet individu a été dessiné à Londres par Syd. Edwards, et depuis peu
fait partie de la collection de Desray.
' La transpatence de cette plume est due à ce que les baibes sont, dans cette partie, privées de bar-
FIN DU SUPPLÉMENT AUX OISEAUX DF. PARADIS ET DU TOME SECOND
ET DERNIER DES OISEAUX DORÉS OU A REFLETS MÉTALLIQUES.
TABLE GÉNÉRALE
DES MATIERES.
G R I M P E R E A U X.
A u i E i R O À (!'). Nom donné à cet Héoro- pèce serait nombreuse si les petits n'étaient détaire
à Owyhée , une des îles Sandwich. Ses plu- truits par une grosse araignée. Sa description, 19.
mes servent de parure aux Indicus. Descr.pn^. 87 A daus son jeune âge un plumage différent de
ANGALA-DIAN. Nom donné à ce Souï-manga celui de l'âge avancé, sous lequel il a été donné
par les habitons de Madagascar. Construit son par Brisson pour une femelle. Description, ao
nid avec le duvet des niantes. Lui donne uue ARAIGNÉE. Une grosse espèce dévore les petits
coupe élégante. Ponte de cinq à six oeufs. L'es- des Soui-maugas, 7
B
BEC. Conformation de celui des Grimpereaux n'est pas la même dans toutes les espèces, 9
C
CAP-NOIR ( l e ) , Héoro-laire qui habite la Nou- même que le Souï-manga à collier. N'en diffère
velle-Hol lande. Nouvelle espèce. Descript. 94 que par la couleur du ventre, 64
CERTniA SCARLATINA de Sparnian, est "le Ci N N A M O S ( le ). Sa description , 96
D
Di RI GANG (le), Héréo-taire qui se trouve à la rieur, depuis son origine jusqu'à la première or-
Nouvelle-Galle méridionale. Description, 127 ticulatiou, g. Ceux du Picucule sout autrement
DOIGTS (les). Celui du milieu est, dans le genre conformés que dans les autres oiseaux , 12, i5
des Grimpereaux, étroitement uni avec Texte-
E
Ec r. AT A N T (1'). Ce Souï-manga doit son nom à Leurs reflets variés sont dus à la petitesse des
la beauté de son plumage, 17. Nouvelle espèce. barbules, 14. Sa description , 17. Se trouve en
A les plutues de la poitriue de trois couleurs. Afrique, 18
F
FE M ELLE S (les) ont, dans beaucoup d'espèces, un Fo v LE II AI O ( le) est le nom que porte cet Héoplumage
différent des mâles. Les couleurs sont ro-taire à Tongotaboo. Son chant est agréable. A
plus ternes , 16. Cette dissemblance est plus sen- des caroncules jaunâtres à la base de la mandisible
parmi les oiseaux à couleurs métalliques. buleinférieure , io5. Sa description, ibid. Celle
Doivent être observées daus l'état de nature pour de la femelle , io5
être bien connues , 17 FOSCALBIK (le), nouvelle espèce d'Héoro-taire
FIGURES (les) doivent être très-exactement fai- qui se trouve à laDJouvelle-Hollaude. Sa descriples
et fidèles, sans quoi on peut confondre les uon, g5
espèces, 29
G
G OR UCK (le). Cet néoro-taire habite la Nouvelle- 108. Son chant. Son nid. Où il le place. Le nom-
Galle méridionale , où on le nomme Goo-gwar- bre de ses oeufs. Sa descriptiou. Il a deux varuck,
espèce nouvelle, nombreuse. Se plaît dans riétés eu Europe, 108. Uue en Amérique,
x habités. Se nourrit de mouches et de
r (les). Pourquoi
bat les Perroquets à ventre bleu, et les met en on les a placés a la s
fuite. Sa description , 126 gic , ID SNIMPEREAUX , nom donné à un genre d'oi- GRIMPEREAU CENDRÉ ( l e ) de Latham couseaux
répandus dans les quatre parties du monde. sidéré comme un jeune mâle de l'espèce du grand
; appliqi
rope qui
gue
: ( l e ) <
ijui ne grimpent ^>as. Les derniers diffèrent encore Angleterre. Habite la Chine. Sa n
nériques des tri- quoi ses habitudes diffèrent du Grimpereau probus.
En quoi elles diffèrent, 9 à 14 prement dit. Niche quelquefois clans les cime- JIIIMPEREAU ( l e ) a les mandibules unies, 9. tières. Place son nid dans des crânes humains.
Habite l'Europe. Se trouve aussi dans l'Amérique Sa manière de voler et de grimper. Différence
septentrionale. Ses habitudes. Sa nourriture. 107, du mâle et de la femelle. Le nulle décrit par les