dons, le - SHéo-rotaires, que porte une espèce de cette famille dans
l'île d'Os/«. Parmi eux, plusieurs ont de l'analogie aveeles Sout-manga
" leur manière de se nourrir, et avec les Guit-guits par un plumage
L é de belles couleurs, sans reflets métalliques. Quelques-un o n t »
caractère particulier et commun à plusieurs autres oiseaux des mem
^ , mais^ étrangers aux précédens , c'est d'avoir les plumes des partes
postérieures de U tète et du haut du cou plus longues que ne 1 , o n t e ^ -
nairement les oiseaux. Ce qui faitparaitre cespart.es plus grosses qu elles
ne le sont réellement.
La quatrième section ' sera composée des vrais Grimpereaux, c'est-àdire
de ceux qui grimpent réellement le long des arbres, des rochers et
des murailles. J'y joindrai le Pic Grimpereau, connu sous le nom de
Picucule. Cet o i s e a u a plus d'analogie avec ces dermers qu avec les Pics
dont il n'a que la taille ; car son bec est pointu et arqué, et celui des Pics
est droit; de plus, les pennes de la queue qui ont donné heu au rapprochement
qu'en a fait Buffon, ont plus d'analogie avec celles du Grimpereau
commun , et sont moins fortes et autrement c o n f o r m é e s que celles
du Pic •• Gmelin l'a rangé, d'après La,.ham, dans le genre du Mainate
(gracia). Celui-ci prétend que, d'après sa forme, il ne peut rester entre
ifs Pics et les Grimpereaux où l'a placé Buffon, et il l'a fixe avec les
Mainates {gratta), parce que , suivant ce Méthodiste ang an, , .1 «
quelque analogie avec ce genre. Il serait à desirer qu'il eut indique
en quoi consiste cette analogie; car elle est difficile a deviner. Buffon
avait raison de lui en trouver avec les Grimpereaux et les Pics, au
moins parla manière de chercher sa nourriture , puisque, pour se la
procurer, il grimpe continuellement comme les uns et les autres, et
que sou bec ressemble beaucoup à celui du Grimpereau. Mais c est en
vain que je lui cherche du rapport et dans le physique et dans les habitudes
avec un de ces Mainates, le Quiscale. (purplc gralle) '. Jecro.s,
comme Buffon , que s'il n'appartient pas au genre dont ,e le rapproche
il doit être isolé : ce qui me confirme dans cette opinion, c'est que ses pieds
sont conformés d'une mamère différente de ceux des autres oiseaux, le
• C e « , section d . v r . i . te. 1. p r o p r e *m ™ g l o i r e complète, p u i . , u o 1 « o i . e . u * , » i 1«
„ n , P o . o . t donnent leur nom on genre ; m , i . ee. O u m g e , ta.nl ..rite , u x 0 „ , . u x - » . u e b t , ; on
cru devoir leeommene.r p . r e . u , , n i , p . r le plum.ge et l e . 1 » b i t . d e . , on.qn.lqnt, r.pport. « e e eu*.
• Voyez même p l . n e l . « , une penne de 1. , » . u e du Pieuenle, »"» J . Pie , i , ..On
„ • fl ,, tio „ drainé ee. troi. penne., .fui «ue 1« compmi.on fut plu. facile.
une du Grimpereau, iig. "n a .essine et. uoi. f , i
' Je cite cet oiseau, parce que je l'ai observé avec attent.on en Amérique Je pourrais ca ci.er d'autres
, quoique leurs moeurs me soient inconnues, mais dont le physique ollre la même d.llerence.
C A R A C T È R E S G É N É R I Q U E S . i5
doigt du milieu étant le plus long chez ceux qui ont trois doigts devant et
un derrière. Dans celui-ci, c'est l'extérieur , ensuite l'intermédiaire ; enfin ,
l'intérieur est beaucoup plus court que les deux autres ; mais il ne peut être
réuni au Talapiot, qui n'a rien de son physique. Ils se plaisent ensemble ,
il est vrai ; ils grimpent l'un et l'autre; mais cette raison n'est pas suffisante.
Enfin, je termine par deux oiseaux que je nomme Grimpereaux
à bec droit ' , si toutefois on peut les nommer ainsi.
Cette section ne sera composée que de deux espèces. La première est
le Grimpereau varié des Etats-Unis d'Amérique. Les Auteurs qui en ont
parlé l'ont rangé parmi les Motacilles, à l'exception d'Edwards, qui le
premier l'a fait connaître , et lui a donné le nom de Grimpereau ( c r e e -
per) : sans doute il ne l'a fait que parce qu'il avait eu connaissance de
ses habitudes par son correspondant de Philadelphie. Je l'ai observé dans
le même pays, et voyant qu'on n'était pas d'accord, j'ai répété plusieurs
fois mes observations. J'ai vu que ceux qui ne connaissaient que son
physique, et peut-être même que sa figure d'après Edwards, l'ont placé
parmi les Motacilles , dont il se rapproche beaucoup parla forme du bec;
mais il tient particulièrement aux Grimpereaux par les habitudes, grimpant
continuellement sur les arbres dans tous les sens, horizontalement,
circulairement, de haut en bas, et de bas en haut : mais je ne lui en ai
reconnu aucune des Motacilles. Quant à celui à gosier jaune , je ne
connais que sa dépouille, et c'est d'après ses couleurs que je l'ai placé
ici. Il a beaucoup de rapport avec les Souï-mangas ; car le dessus du
corps et la gorge sont d'un vert à reflets métfdliques, et il a sur le côté
de la poitrine deux petites touffes de plumes jaunes qui sont les attributs
d'un grand nombre de ces oiseaux. Quoiq^^e je donne à ces deux espèces
le nom de Grimpereaux , je ne prétends pas les identifier aveeles autres*
mais je les place à leur suite , comme faisant le passage de ceux-ci aux
Motacilles, tenant aux premiers par le plumage ou les habitudes , et
aux seconds par un bec qui diffère peu du leur.
Audebert a démontré avec beaucoup de clarté, que si la même couleur
offre à l'oeil des nuances variées et même opposées; l'effet en est
dû à la forme des barbes et barbules des plumes. ( Voyez L'Introduction
et la planche 1 des Colibris.) Celles de plusieurs Souï-mangas, Oiseaux
de Paradis et Promerops offrent les mêmes effets; mais quelques-unes
ont une forme différente de celles des Oiseaux-mouches. C'est pourquoi
• Voyez même pl. fig. 8 , le 1)60 du Grimpereau varié. Il doit incliner un peu vers sa pointe, mai»
est peu sensible. Celui qu'a figuré Edwards, pl. 5oo , l'a un peu plus arqué.