J8 M S T. NAT. DES OISEAUX DE PARADIS.
la plus rare de toutes. Ou eu voit peu totalement blancs : il ressemble
pour la forme à l'Oiseau de Paradis des Papous '. Le troisième ' est noir
par devant, et blanc par derrière : il a douze filets contournés en spirale
et presque nos. Cette espèce est aussi très-rare : on 11e se la procure
que chez les peuples de Tidor, parce qu'elle ne se trouve que dans les
îles des Papoux peu fréquentées, particulièrement à JVaigyou. On soupçonne
qu'elle y est importée de Serghylc dans la Nouvelle-Guinée.
M. Latham a fait connaître une nouvelle espèce, qu'il nomme OISEAU
DE PARADIS A AILES BLANCHES (PVkilc wingedParadise bird) . 11 a,
selon lui, i5 pouces on plus ; le bec d'un pouce de long est presque droit
etnoir; les plumes sur le menton atteignent presque l'extrémité du bec; la
couleur générale du plumage est noire ; le derrière du cou de couleur de
cuivre; les pennes des ailes sont blanches, avec leurs bords extérieurs
noirs; la queue consiste en 10 pennes; les deux du milieu sont longues
de in à ao poucesjles secondes de 16 , les troisièmes de 12, les quatrièmes
de y, et les deux extérieures seulement de 7. Les ailes, lorsqu'elles sont
ployées, s'étendent environ S pouces 1 sur la queue. Cet Auteur ajoute
qu'il n'a pu déterminer si cet oiseau a un plumage à reflets, lie l'ayant
vu que dans uil endroit obscur.
Divers Auteurs ' parlent d'un autre nommé PARADIS HUPPÉ (Manucodiata
cirrhata. ALDROV.). Cet oiseau a 18 pouces de longueur; le bec
long, noir et crochu ; les plumes de la téte, du cou et des ailes sont
noires, et celles de la jointure du bec sont jaunes. 11 a sur l'occiput
une huppe de près de 3 pouces de haut, jaune , et qui paraîtrait plutôt
composée de soies que de plumes.
1 Le petit Emeraude de cet Ouvrage.
1 Wayghihu LatRam. Index.
n Supplément to tlie général Synopsis of Tiirds.
» Tontes ces mesures sont anglaises.
5 Montbelliard lui trouve du rapport avec le MagniGque ; mais il en difëre par plus de longueur
dans la taille, le bec, la queue, et sur-tout par la huppe. La figure qu'en donne Aldrovande est si
mauvaise, qu'il est impossible d'y reconnaître l'oiseau qu'il décrit. Lalliam en fait aussi mention
à l'article du Magnifique.
F I N D E S O I S E A U X D E P A R A D I S .
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