L ' H É O R O - T A I R E M E L L I V O R E.
P L A N C H E L XXX F I.
Dessus du corps roux ; dessous blanc.
LA dénomination de Mellivore, par laquelle je signale cette nouvelle
espèce, peut, il est vrai, s'appliquer à plusieurs autres Héoro-taires,
puisqu'ils vivent aussi de miel; mais je l'ai restreinte à celui-ci, vu qu'on
ignore son nom local. Cet oiseau de la Nouvelle-Galle méridionale se
nourrit aussi d'insectes. Son chant n'est qu'un sifflement aigu. Le dessus
de la tète est roux; deux bandes,l'une blanche, l'autre noire, couvrent
ses côtés; la première borde le front, passe au-dessus de l'oeil , et se perd
vers l'occiput; la seconde, plus large , entoure les y e u x , s'avance sur
les oreilles, et les dépasse un peu : l à , elle est interrompue par une tache
blanche ; ensuite elle descend sur la gorge en demi-croissant. Cette bande,
dans sa partie supérieure, sépare le roux brun qui teint le cou, du blanc
qui règne sur la gorge; cette dernière couleur couvre la poitrine et les
parties subséquentes; les couvertures, les pennes des ailes et de la queue
sont d'un brun foncé, et bordées de jaune ; le dessous des pennes caudales
est d'un gris roux. Longueur totale , sept pouces environ ; bec , douze
lignes , noir; langue, ciliée à son extrémité, et extensible ; pieds, bruns.
Cet individu nous a été communiqué par M. Francillon.
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