C A R A C T È R E S G É N É R I Q U E S.
I iE bec effilé, courbé en arc, allant toujours en diminuant, et finissant
en pointe très-aiguë ; jambes couvertes de plumes jusqu'au talon ; quatre
doigts, trois devant, un derrière; celui du milieu étroitement uni avec
l'extérieur depuis son origine jusqu'à la première articulation. (Brisson.)
Le bec presque triangulaire 5 la langue aiguë. (Linné. Gmelin.)
Les narines petites; la langue variable dans sa forme ' ; les pieds d'une
force moyenne ; le doigt de derrière grand ; les ongles crochus et longs ;
la queue composée de douze pennes. (Latham.) Le caractère tiré des
narines par ce dernier Méthodiste ne peut être généralisé d'après son
aveu même; car il dit dans une note, que plusieurs espèces les ont assea
grandes et couvertes d'une membrane. J'ajouterai que dans d'autres, et
particulièrement dans le Grimpereau Hco-rotaire noir et blanc, elles sont
très-longues, et à moitié couvertes \ Toutes les espèces renfermées
dans ce genre n'ont pas le bec caractérisé de la même manière. Le Grimpereau
( certhia familiaris) l'a tel qu'on le dit ci-dessus. Les mandibules
sont unies sur leurs bords {fig. a ) ; mais dans presque tous les Souïmangas,
elles sont au contraire dentelées comme une scie; les dents sont
plus ou moins grandes, plus ou moins écartées dans certains individus.
Celles de la mandibule supérieure correspondent tellement à celles de
l'inférieure, qu'elles s'engrènent les unes dans les autres {fig. 5 et 6).
Quelques-uns ont le bec court et peu arqué {fig. 9). Les Guit-guits ont
les mandibules unies comme le Grimpereau européen; mais elles diffèrent
en ce que la supérieure a une petite échancrure à son extrémité {fig. i ) .
Le Guit-guit vert a le bec plus fort, plus court et très-peu arqué,seules
différences d'avec le précédent {fig. S). Enfin, parmi ceux des Grim-
• Ce caractère doit être exclus , puisque d'autres genres, comme on le verra par la suite, renferment
des espèces qui ont aussi la langue différemment conformée.
' Voyez planche î*™ , fig. i , le bec de cet oiseau. Ce bec, ainsi que tous ceux qui sont sur cette
planche, sont grossis de moitié, alin qu'on puisse distinguer plus facilement les divers caractères
que j'indique. Les pennes de la queue sont de grandeur naturelle , et les plumes du Souï-manga et
de l'Oiseau de Paradis sont vues au microscope.
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