Fig. 25. — Portion du sujet précédent prise dans le sens d'un de scs
rayons; on y voit les mêmes parties, mais plus grossies. — ep,
couche la plus extérieure de l’écorcc, formée par l'épiderme
proprement dit e t le cercle-résineux confondus; fl', fibres
corticales encore en très petit nombre; l , lacunes vasiformes
qui occupent les couches périphériques de la moelle.
Fig. 26. — Coupe transversale des couches internes du bois e t externes
de la moelle, vue sous un très fort grossissement, de même
que les sujets des (rois figures suivantes. — m , moelle; b ,
couches les plus internes du bois se confondant en dedans
avec l’étui médullaire ; f l , fibres ligneuses ; v p , vaisseaux
ponctués ; tr , trachées; m i , terminaison d’un rayon médullaire;
fr n i , faux rayons médullaires; f r m \ expansion des
faux rayons médullaires dans laquelle se terminent les vrais
rayons, formant une espèce de séparation entre le bois e t la
moelle; l, lacunes à parois propres de la couche périphérique
de la moelle ; », nucléus irrégulier occupant la cavité d'une
de ces lacunes.
Fig. 27. — Coupe transversale de la couche externe du b o is é , et
interne de l’écorce e .— c c, tissu cellulaire du lib e r; fl',
fibres corticales (elles sont infiniment plus développées que
les fibres du bois) : rm‘, passage d’un rayon médullaire dans
le tissu cortical. Les autres lettres indiquent les m êmes objets
que dans la figure précédente.
Fig. 23. — Coupe longitudinale du bois du C. Calisaya, perpendiculaire
à la direction des rayons médullaires. — ovp, ouverture
d e communication entre deux des cellules qui forment
les vaisseaux ponctués. Il va sans dire que ces ouvertures, qui
se trouvent dans des diaphragmes de la cavité même d u vaisseau
, ne se montrent ici que par suite de la transparence du
tissu. Elles sont vues de profil dans cette figure; dans la
figure suivante, au contraire, on les voit de face. Pour les
autres le ttres, voyez l’explication de la fig. 26.
Fig. 29. — Même bois ; coupe longitudinale, parallèle à la direction
des rayons médullaires. Les lettres indiquent les mêmes objets
que dans les figures précédentes. On remarquera que les fibres
e t les vaisseaux surtout sont dépourvus de ponctuations dans
les points où les parois des cellules d u système rayonnant
tombent perpendiculairement sur leur surface.
Fig. 30. — C. Calisaya; coupe transversale de toute l’épaisseur d'un
fragment d’écorcc du commerce, dans un point où la couche
la plus profonde du périderme p d est restée attachée au liber /.
— fl', fibres du liber, isolées au milieu do tissu cellulaire du
liber ce.
Fig. 30 bis. — La même écorce vue à un bien plus faible grossissement
, e t munie de tout son périderme ; on distingue la série
des couches de texture diverse dont celui-ci est composé.
Fig. 34. — C. pubescens; coupe transversale d'une écorce du commerce
de même épaisseur que celle qui a servi de type à la
fig. 30. Le périderme qui en a été enlevé incomplètement est
uniquement formé par la tunique subéreuse s, cl reste presque
constamment membraniforme. — fl', fibres corticales beaucoup
plus développées que dans l'espèce précédente, soudées
latéralement avec d’autres fibres semblables, e t formant des
zones au milieu du tissu cellulaire de l’écorce cc.
Fig. 31 bis. — Quelques cellules des couches périphériques de l'écorcc
précédente, vues sous un plus fort grossissement.
Fig. 32. — C. scrobicidala; coupe transversale d'une écorce du commerce
complètement privée de son périderme, e t analogue
pour l'épaisseur 5 celles qui font le sujet des fig. 30 c l 31 ; on
y constate aisément l’analogie qui existe entre sa couche extérieure
cc e t la couche profonde du périderme ju l dans la
fig. 30. Les fibres corticales fl', au lieu d ’être libres au milieu
du tissu cellulaire, comme nous les avons vues dans l’écorcc
du C. Calisaya, se touchent et se soudent, par quelqu'une de
leurs faces avec les fibres voisines pour former des séries parallèles,
Fig. 33. — Coupe transversale d'u n e très petite portion du liber du
C. Calisaya, priso vers le centre du fragment représenté dans
la fig. 3 0 , e t vue sous un grossissement beaucoup plus fort.
- rm‘, rayons médullaires prolongés dans l’écorce.
Fig. 34. — Coupe transversale d’une petite portion du liber du C. p u bescens
, prise vers le centre du fragment représenté dans la
fig. 31, e t soumise au même grossissement que le sujet de la
figure précédente.
Fig. 35. — Coupe transversale d’une petite portion du liber d u C. scro-
biculata, représenté fig. 32, vue sous le même grossissement
que les sujets des fig. 33 e t 34.
Nota. Pour obtenir des préparations qui aient le degré de
netteté que l’on observe dans ces figures, il faut débarrasser
l'écorcc des matières résineuses qui engorgent scs cellules. Il
suffit pour cela de baigner dans un peu d'alcool les parties
que l’on veut examiner, sur le porte-objet du microscope. Si
c’est une coupe transversale que l'on veut étudier, il faut avoir
soin d’humcclcr un peu l'écorcc avant de la diviser, e t de
se servir d’un instrument bien tranchant, sans quoi les tissus
se mettent en poussière, c l il devient impossible de saisir
leurs rapports.
Fig. 36. — Coupe longitudinale du liber du C. Calisaya, parallèle à
la direction des rayons médullaires m ’.
Fig. 37. — Même coupe du liber du C. pubescens.
Fig. 38. — Coupe semblable du liber du C. scrobiculata.
Nota. Les sujets de ces trois figures, de même que ceux
des fig. 30, 31 e t 3 2 , e t ceux des fig. 33, 34 c l 3 5 , ont été
grossis du même nombre de diamètres.
Fig. 39. — Fragment d ’écorce de C. Calisaya, de grandeur naturelle
, donnant un exemple de fracture fibreuse en rapport
avec le mode de structure démontré dans les fig. 30, 33 e t 36.
Fig. 40. — Fragment d’écorcc de C. pubescens, de grandeur naturelle.
Sa fracture transversale est lisse ou subéreuse en dehors,
où elle a divisé le tissu purement celluleux c c , fig. 31 ; eu
dedans, où elle a intéressé les fibres épaisses dont la disposition
a été exposée dans les fig. 31, 34 e t 37, elle est hérissée
de pointes irrégulières et résistantes ( fracture ligneuse).
Nota. On a v u , dans les figures précédentes, la fracture
subéreuse associée sur la même écorce aux fractures
filandreuse e t ligneuse, tandis que la fracture fibreuse s’v
montre isolée; c 'es t, en effet, le cas ordinaire. Il est cependant
possible de rencontrer dans un quinquina la fraction
filandreuse indépendante de la fraction subéreuse, comme
on peut aussi rencontrer cette dernière en coïncidence avec la
fracture purement fibreuse ; mais les fractions ligneuse e t
subéreuse ne se voient jamais isolées.
Fig. 41. — Fragment d'écorcc de C. scrobiculata, de grandeur naturelle
, offrant dans la division transversale de son liber un
exemple de fracture filandreuse, conséquence de la disposition
particulière des fibres du liber dont on a vu la structure
dans les fig. 32, 35 c l 38.
Fig. 42. — Coupe transversale d'une très jeune écorce de C. ouata,
destinée à montrer la disposition des différentes couches qui
peuvent constituer une écorce de Cinchona avant que les progrès
de la végétation ne soient venus les modifier, — ep. restes
de Pépi-derme ; s, la tunique subéreuse ou cercle-résineux;
c c, Venveloppe cellulaire; la , lacunes gorgées, de môme
qtic les cellules de la conchc précédente, de matières résineuses
dont il faut les vider pour apercevoir leurs parois;
l , lib e r; fl’, fibres corticales.
Ons. — Dans les planches suivantes (IIIA XXVII), les mêmes parties
sont toujours désignées par les mêmes lettres, ainsi qu’il suit :
a ou a’, fleur ou fleurs entières, de grandeur naturelle ;
oe, diagramme de la fleur;
a 1 , fleur isolée, grossie ;
a 2 ou a 2’, corolle ou v e rte , grossie ;
« 3 ou « 3 ’, étamines e t pistil, exposés pour montrer leurs
' rapports;
a 4 , étamine ou anthère isolée, grossie ;
6 1 , calice e t pistil, grossis ;
c ou c’, capsule ou capsules, de grandeur naturelle ;
c 1 , capsule grossie ;
c 2, coupe transversale du fruit mûr ;
d , graines de grandeur naturelle ;
d 1, graiue grossie;
d 2, graines grossies, sur un placenta isolé;
e, stipule de grandeur naturelle, vue par sa face interne ; ■
e 4 , stipule grossie, vue par sa face externe ou interne ;
f , portion de feuille de grandeur naturelle, vue par sa face ihféric
f 1, portion de feuille vue h un léger grossissement;
f 2, feuille isolée d’une jeune pousse, de grandeur naturelle ;
h , coupe longitudinale d’un bourgeon.
TAB. III. CINCHONA CAUSAT*.
Rameau fructifère, dessiué d’après un
la province de Carabaya, au Pérou.
TaB. I I I b is . CINCHONA CAUSAT*.
A, feuilles d ’un jenne plant.
B, var. Joscphiana, d’après
LAB. V. — CINCHONA CONDAMNE*.
Var. S lancifolia (G. lancifolia Mulis). A , rameau florifère:
B , rameau fructifère, dessinés sur des échantillons de l’herbier
de Bonplaml, e t qui semblent avoir été communiqués
par Mulis à cc voyageur.
TAB. V I.— CINCHONA AMTCDALIFOLIA.
Rameau fructifère, dessiné sur un échantillon recueilli par moi
dans la province de Carabaya au Pérou.
TaB. VIL — CINCHONA SCROBICULATA lilim b . Cl Rotip.
Var. (3 Delondrinna. Rameau fructifère, figuré d'après un échantillon
recueilli dans la vallée de Santa-Ana de Cuzco.
CINCHONA AUSTRALIS.
échantillon de la province de
Yungas, en Bolivie. — a 3 c to 3’, variations que l’on remarque
dans la longueur relative des étamines e t du pistil ; c e t c’,
formes différentes affectées par la capsule.
V. — CINCnONA CONDAMINEA.
I , var. a Condaminea vera. Rameau fructifère, dessiné d'après
un échantillon de l’herbier de Bonpland formant partie de la
collection du Muséum de Paris.
II, variété il feuilles plus larges tendant à la forme suivante ; rameau
florifère, dessiné sur un échantillon de l’herbier de
TAB. IV btS. CINCHONA CONDAMINEA.
A, var. p Candollii (C. macrocalyx Pav., DC.). Rameau fructifère
, dessiné sur un échantillon provenant de l’herbier de
B, var. y lucumoefolia (G. lucumæfolia Pav., Lindl.). Rameau
fructifère, dessiné d’après un échantillon sortant de la même
collection que le précédent, e t formant également partie
de l'herbier du Muséum de Paris.
Rameau fructifère, d’après
la Bolivie.
a échantillon rapporté par n
TAB. IX. — CINCHONA BOLIVIANA.
A, feuilles d’une jeune pousse.
B, rameau florifère, recueilli dans la vallée de Pelechuco près
-d’Apolobamba en Bolivie.
TAB. X. —- A, CINCHONA NITIDA.
Rameau florifère, dessiné d'après un échantillon de l’herbier de
Pavon, conservé dans là'collccjion deM. Dclcsscrt.
B , CINCHONA HUMBOLDTIANA.
Rameau fructifère, figuré, en partie, d’après un échantillon au thentique
de l’herbier du British Muséum, c l en partie, d’après
un échantillon de la collection du Muséum de-Paris.
TAB. XI. — CINCHONA OTATA.
Rameau fructifère, dessiné sur un échantillon recueilli par moi
dans le ravin de Palechuco en Bolivie.
TAB. XII. — CINCHONA OTATA.
Var. ßrufincT'
dans la pro1
s Rameau florifère, d’après
ice de Carabaya.
i CHOMELIANA.
Rameau fructifère, figuré d’apri
Andes de Coro ico.
['chantillón rapporté des
Tab. XIV. — c in c h o n a m ic r a n t h a .
Rameau florifère, des forêts de Mapiri en Bolivie.
TAB. XV.— CINCHONA MICRANTHA.
Var. ß oblongifolia. Rameau fructifère, figuré d'après un échantillon
cueilli dans la vallée dcTambapata, province de Carabaya.
TAB. XVI. — CINCHONA PUBESCENS.
Rameau fructifère de la vallée de Sau-Juan dcl Oro, dans la province
de Carabaya.
TAB. XVII. — CINCHONA CORDIFOLIA.
Rameau florifère, cueilli dans la vallée de Santa-Ana de Cuzco
H