
 
        
         
		uniforme. — Derme  lout  à  fait  lisse  extérieurement,  ou  offrant  çà  et  là  quelques  faibles dépressions  
 linéaires; d'un jaune fauve et très finement fibreux  en dedans. Saveur: Amertume très prononcée, se développant  
 promptement,  et mêlée d’une certaine simplicité. 
 Q-Auslralis plat. — Assez dense, formé par le liber et une très mince coucbe de la tunique celluleuse.  
 Face externe  inégale,  ridée  ou  sillonnée  superficiellement  dans  le  sens  de  sa  longueur,  avec quelques  
 impressions  linéaires  transversales;  d'un  fauve brunâtre  on  un  peu  livide  et  assez  clair.  Face interne  
 d'un  gris  orangé pâle,  à fibres  légèrement  chatoyantes.  Fracture  transversale  très  étroitement subéreuse  
 en dehors,  courtement  fibreuse  en dedans : les couches  internes  d’une couleur un peu  plus  claire  que  
 les externes.  Surface de la fracture longitudinale assez nette,  à peine chatoyante,  d’une couleur pâle lorsqu’elle  
 est récente.  Saveur assez fortement amère et styplique, plus  faible  dans les écorces très âgées. 
 7 .  C IN C H O N A   BOLIVIANA. 
 Tab.  IX. 
 C.  fohis elliptico-  vel oblongo-obovatis, obtusis, basi cuueatis atten u atisv e, su p ra  glabris,  
 su b tu s  glabratis  pubescentibusve  e t  p u rp u rascen tib u s;  d en tib u s  calycinis  tria n g u la rib u s ;  
 filamcntis an th e ra s  a q u a n tib u s ; capsula... 
 Cinchona  boliviana Wcdd.,  I.  c .,  7. 
 Flab. Bolivia  et Peruvia. — (v.  v.) 
 Arbor  1 0 - 1 5  m .  a lta ,  tru n c o   p le rum q u e   r e c to ,  3 - 1  dm .  v e l  u l tr a  c r a s s o ,  c om a   e le g a n te r   fro n d o s a . 
 C o r t e x  tr u n c i  c ra s su s .  P e iu d b rm is  c r a s s a ,  b r u n n e a   v e l  n ig r i c a n s ,   rim is   v e rtic a lib u s   tr a n s v e r s a l ib u s q u e   n o t a l a ,   c o rtic i  
 in te r io r i p a ru m  h a e ren s.  D e rm is  d e n u d a ta   e x tu s  su lc a to -r im o s a .  C o r te x  r am o r um  r am u lo rum q u e   u t  in   C .  C a lisa y a . 
 F olia e llip tic o -   vel  o b lo n g o -o b o v a ta ,  6 - 1 2   cm .  lo n g . ,   4 -8   cm .  l a t . ,   ( ju n io r ib u s   m u lto   m a jo r ib u s ) ,  o b tu s is s im a ,  b a s i  
 c u n e a ta   a u t  a t t e n u a t a ,  m em b r a n a c e a ,  s u p r a  g la b r a  n itid a  su b v e lu tin a  o b s c u re  v ir e n t ia ,  s u b tu s  g la b r a ta  p u b e ru la   v e l  r a r iu s   
 p u b e s c e n tia   p a llid e   p u r p u r a s c e n tia   c o s ta  v e n isq u e   s a tu r a tio r ib u s .  P e tio lu s   1 -3   cm .  lo n g . ,  lsete  ru b e s c e n s . 
 SripuL/E  o b lo n g * ,   o b tu s a e ,  g la b riu scu le e. 
 P anicola f loripbra   o v a ta ,  fo liis  lo n g io r ,  p e d u n c u lis   p e d ic e llis q u e   p u b e s c e n tib u s ,  o b s c u re   p u r p u r a s c e n t ib u s ;  b r a c te is   
 la n c e o la tis . 
 C alyx s u b c am p a n u la tu s ,  e x tu s  p u b e s c e n s ,  d e n tib u s   t r ia n g u la r ib u s ,  a c u tis . 
 C orolla tu b o   s u b t e r e t i ,   1  cm .  lo n g .,  r o s e o ,   la c in i is   la n c e o la tis   e ju sd em   c o lo ris   a c   tu b u s ,  v illis  m a rg in a lib u s   a lbesc feri-  
 tib iis .  Ah ih e s s !  a p ic e   su b e x s e r tso ,  f ilam e n t s  m q u a n tc s .  S t il u s   a n th e r a s  h a n d   a t t in g e n s ; s tigm a l is   lo b is   lin c a r ib n s . 
 P anicola  fru ctifera........ 
 Nascilur in repuolicoe Bolivians iisdem fere locis ac C. Calisaya, nec non in  vallibus quibusdam provincis Carabaya Pcruvianorum,  ad  I S» lar. 
 O b s .   Le C. boliviana  ne s’avance pas  tout à   fait  aussi loin au  sud que le C.  Calisaya,  mais  on  le  rencontre, 
   en  revanche,  dans  une  plus  grande  étendue  vers  le Nord;  c’est parce  qu’il est beaucoup  plus  
 abondant  en  Bolivie  que sur le  territoire Péruvien,  proprement  dit,  que je  lui  ai  donné  l’épithète de  
 boliviana. 
 Dans  les vallées  deTambopata et de San-Juan-del-Oro,  au  sud  de Carabaya,  où le C.  Calisaya est si  
 fréquent,  on ne rencontre point le  C.  boliviana,  tandis  que  dans le nord  de la Bolivie,  les  deux  arbres  
 croissent presque constamment ensemble;  dans la  vallée d’Ayapala,  au contraire, vers les limites  septentrionales  
 dé la province citée plus haut, ie C.  Calisaya disparaît, et le C.  boliviana se montre seul. 
 La couleur  purpurine  du  dessous  des  feuilles,  qui  est  presque  constante  dans  cette espèce,  se  fait  
 surtout remarquer chez  les jeunes individus,  mais  on  la  retrouve  également,  (|uoiqu’ù  un  plus  faible  
 degré,  sur  les  feuilles  tout  à  fait  adultes.  Les  désignations de  Calisaya morada et  de  Cascarilla  verde  
 morada  qui  lui ont été appliquées par  les  Cascarilleros  n’ont  d’autre  origine  que  cette  nuance  caractéristique  
 des organes  foliacés  :  le mot morada  signifiant  «violet. »  Aussi  le  C.  Calisaya  est-il  souvent  
 appelé,  par opposition, Calisaya verde. C’est à tort que quelques personnes supposent que ces  noms sont  
 dus  à une variété de  couleur  de l’écorce. 
 Q u i n Q i i i n a - l t o U v i a n a .   Tab.  XXX,  fig.  2Ù-26. 
 L’écorce  du  Cinchona  boliviana se  rencontre presque  toujours dans le commerce mêlé  au  quinquina-  
 Calisaya,  dont il est souvent bien difficile de le distinguer.  Ses propriétés,  d’un autre côté, paraissent être  
 tellement  voisines de celles  du quinq.-Calisaya,  que les Boliviens ne  le  connaissent jamais  sous d’autre  
 nom ; seulement ils lui ajoutent celte épithète de morada dont il a été question. On peut en un mot regarder  
 le  Cinchona boliviana comme une des sources des Calisayas du commerce, et à bien  plusjuste  litre  que  le  
 C. ovata,  dont l’écorce, si  elle a quelquefois  beaucoup  des caractères physiques de ces produits,  est loin  
 d’avoir également leurs vertus médicales. 
 M. Guibourt classe le  quinquina-Boliviana parmi  les Calisayas  légers. 
 Q.-Boliviana roulé. —En  tout semblable au  quinquina Calisaya-roulé. 
 Q.-Boliviana plat. —Formé par le liber seul ; d’une épaisseur moindre en général que le Calisaya plat,  
 mais d’une égale  densité.  Sillons  digitaux de la  face extérieure moins  profonds  que  dans l’espèce que je  
 viens  de  nommer,  un  peu  plus  confluents,  et  les  crêtes  qui  les  séparent plus  arrondies;  d’un  jauné  
 fauve brunâtre,  avec  des nuances un peu  verdâtres  dans quelques  points.  Surface interne à  grain  assez  
 droit, d’un  fauve un peu orangé ou  rougeâtre. 
 Fractures comme dans le Calisaya,  mais  découvrant  souvent à  leur  surface  des  taches  d’une  couleur  
 beaucoup plus claire, ou même presque blanches, qui ne s’observent jamais dans l’espèce voisine. 
 Saveur d’une amertume forte et agréable,  se développant un peu plus rapidement que dans le quinquina-  
 Calisaya. 
 Le périderme est en général  moins épais dans cette espèce que  dans celle à  laquelle je l’ai  comparée,  
 et ses scissures  sont beaucoup moins prononcées.  La couleur en est  également plus  obscure,  et se  rapproche  
 beaucoup de  celle qui se  fait  remarquer dans la même partie, dans une  des formes  du quinquina-  
 Ovata.