v a ld e a d s t r in g e n l i, Q u in in a e t C in c h o n in a d e s titu to . L ignum illiu s C in c h o n a rum a smulum s e d v a s is p o ro s is sa sp iu s s o l i ta r ii s ,
d i s t a n tib u s , fib ris lig n o s is in te r je c ti s , d is tin c tum . F o lia o p p o s i t a , in te g e r r im a , p e tio la ta , p lu s m in u s c o r ia c e a , p la n a vel
b u l la to - u n d u la la m a rg in e q u e re v o lu ta , g la b r a , lu c id a s e u v a rie p u b e s c e n tia tom e n to s a v e ; e p id e rm id e c e llu lis p o ly g o n iis effor-
m a t a ; p e tio lis sem ic y lin d ric is . S t ip u i.* in te r p e t io la r e s , b a s i in te r io ri g la n d u lo s a j ( u t in g e n e r e p r te c e d e n ti) , liberse vel p lu s
m in u s c o n n a te . F lores p a n ic u la t i, a l b i , su a v is s im e r e d o le n te s , v u lg o p e d ic e lla ti, r a r iu s in a p ic e ram u lo rum p a n ic u te s u b -
s e s s ile s ; p a n ic u lis te rm in a lib u s ram u I is p e d ic e llis q u e b r a c te a lis .
R E M A R Q f / E S G Ê N É RAM, E S .
Quoiqu'il y ait beaucoup d’affinité générale entre les plantes du genre que je viens de décrire et celles
qui composent le genre Cinchona, il n’est cependant presque aucun de leurs organes essentiels dont
l’examen ne fournisse quelque motif pour les séparer.
Le nom de Cascarilla donné à ce groupe par M. Endlicher a le désavantage, il faut en convenir, de.
rappeler une des désignations vulgaires du quinquina, et également celle d’une écorce médicinale qui
appartient à une autre famille ; mais que de noms en botanique auxquels on pourrait adresser un reproche
analogue! L’essentiel est qu’ils soient euphoniques, et qu’ils n’aient pas été déjà donnés à d’autres genres.
J’avais, pour mon compte, depuis longtemps donné aux plantes qui nous occupent le nom de Pseudo-
quina pour rappeler un des traits les plus intéressants de leur histoire. On rencontre en effet parmi les
Cascarillas plusieurs arbres dont les écorces sont souvent encore confondues sous le nom de quinquina avec
celles des vrais Cinchonas; mais les vertus médicinales de ces produits ne dérivent que de la grande proportion
de tannin qu ils renferment, car jusqu ici on n’y a découvert aucune trace ni de quinine ni même
de cinchonine. C est a cause de cette absence totale de principes véritablement actifs que les écorces des
Cascarillas sont communément désignées aujourd’hui sous le nom de faux-quinquinas; celui de quinquina
nova, sous lequel elles sont aussi connues, me paraît devoir être abandonné, non seulement parce qu’il
exprime une idée fausse, puisque les écorces des Cascarillas sont, à peu de chose près, aussi anciennes
dans le commerce que celles des Cinchonas, mais parce que le mot nova semble impliquer en même temps
chez les faux quinquinas une sorte de supériorité qu’ils sont certainement bien loin de posséder.
L*écorce de tous les arbres de ce genre que j ’ai eu occasion de voir vivants présente, lorsqu’elle vient
d’être privée de son périderme, une couleur rougeâtre plus ou moins foncée, et laisse exsuder promptement
de toute sa surface un liquide gommeux opaque et très astringent, qui, en se desséchant, prend
dans quelques espèces une couleur noirâtre très caractéristique. Le même liquide, qui correspond au
« lait » des quinquinas ( vid. p. 3 3 ), s’épanche encore plus abondamment de la tranche même de
l’écorce, et surtout de la couche qui renferme les lacunes.
A l’état sec, les faux-quinquinas se distinguent en général avec la plus grande facilité des quinquinas
proprement dits par la dureté et la persistance constante de leur tunique cellulaire, et par la nature très
ligneuse de leur liber (').
(') On remarquera que les écorces de Cascarilla se rapprochent par leurs caractères anatomiques des écorces de Cinchona de qualité inférieure;
à cela près q u e , dans ces dernières, la soudure des fibres du liber n’atteint jamais le même degré que dans une écorce de Cascarilla. Comme
conséquence de celte soudure on voit le tissu cellulaire interposé aux fibres du liber beaucoup moins abondant, e t surtout moins gorgé de sucs
résineux, dans les fa u x que dans les vrais quinquinas. D’un autre cô té , la tunique cellulaire des Cascarillas est généralement imprégnée d'une
matière gommo-résincusc plus abondante e t plus tenace que dans la couche analogue de l'écorce de Cinchona. Elle doit même h la présence de ces
sucs une telle dureté qu’à ce seul signe on peut souvent reconnaître avec certitude un faux-quinquina.
Les sections que j ’ai établies clans ce genre reposent sur le plus ou le moins de soudure des stipules
entre elles, et sur la nature de l’inflorescence ou sur le degré de villosité de la face interne ou supérieure
des divisions de la corolle : caractères qui coïncident assez ordinairement avec quelque particularité dans
le faciès. On peut voir, d’après cela, que le groupe des Cascarillas est bien moins naturel que celui des
Cinchonas, où les espèces se fondent les unes dans les autres en formant une chaîne ou un réseau non
interrompu.
§ I. PSEUDOQUINA.
Nil|>nln- liberae vel bniil lcvKor eo n n n lie. P a n lc n la n iu lliflo ra . Co ro lla « n hm cm b ra n a c c a , In elnlU s u |.r a m a rg in e ta n tum papillosi».
1. C A S C A R I L L A m a g n i f o i .ia .
C. foliis oblongo-ovatis obovatis-ve, acutis a u t ob tu sis, coriacéis, u trin q u e g lab e rrim is,
vel subtus pubescentibus; d entibus calycinis trian g u la ri-o v a tis , obtusis acutisve; capsulis
lanceolatis vel oblongis, d enique glabris.
a vulgarisy laciniis corollæ tu b i lo n g itu d in e ;stylo brevi an th e ra s h au d a ttin g e n te ; capsula
1 i neari-oblon g a , subeylindrica.
Cinchona magnifolia Ruiz ci Pav. FI. Penai. I I , 5 2 , t. 196. — Lamb. Illv str. 10. — C. Prodr. IV, 353. —— C. grandifolia Poir. Dici.
VI, 36. — :— G. oblongifolia SIulis mss. ex Hurnb. Mag. Ges. nat. F r . Beri. (1 8 0 7 ), 118. — Cascarillaamarillo Ruiz Quinol., 71.
(3 cacluciflora, laciniis corollæ tu b o b rev io rib u s; stylo elongato, stigmatibus subexsertis;
capsula lineari-oblonga, subcylindrica.
Cinchona caduciflora Humb. e t Ronpl. Plani, oequin., 167. =— Lamb., I. c ., 1 1 ,— DC., I. c ., 3 5 5 . C. magnifolia llumb. cl Ronpl.,
I. c .< ,li6 , t. 39, exclus, syn. Fl. Peruv.
7 rostrata, capsula lineari-lanceolata, u trin q u e atten u a ta .
Cascarilla roslrata Wcdd. Ann. se. nat. X , 10.
Hab. Bolivia, P e ru v ia , Æ q u a to r e t Nova Granata . — (v . v. e t s. in h e rb . mus. Par.,
Lessert, mus. b rit., etc.)
Aitiioit 5 - 2 0 m . a l t . , la te f r o n d o s a , tru n c o c ra s s itu d in cm G-S dm . fre q u e n tis s im e a ttin g e n te , c o rtic e c ra s s o , p e rid e rm id c
‘ læ v iu sc u la v e l p lu s m in u s r im o s a c in e r e o - a lb ic a n te te c to ; r am u l is g la b e r r im is p u b e s ç e n lib u sv e . F olia v a ld e p o lym o r p li a ,
in v a r . a sæ p iu s o b lo n g o - o b o v a t a ,in v a r . ¡3v e ro o v a ta , e t i l i v a r. y f re q u e n tiu s o b lo n g a , 1 0 * 2 5 cm . lo n g ., ( a r b o r i s ju n io r is
m a jo r a ) , a c u ta a u t o b tu s a , b a s i a tte n u a ta v e l r a r iu s s u b r o tu n d a , u tr in q u e g l a b r a r a r iu s v e s u b tu s , in a x illis p ræ s e r t im ,
p u b e s c e n ti-tom e n to s a , læ te v i r id ia , p o s tic e p a llid io r a v e n is co n co lo rib u s a u t d ilu te p u rp u ra s c e n tib u s . P e t io lu s 3 -A cm . lo n g .,
e ju sd em c o lo ris a c c o s ta . S tipulas o b o v a tæ , b a s i p lu s m in u s c o n n a læ , g la b riu s c u læ , c a d u çæ . Panici; la o v a ta a u t p lu s m in u s
c o rym b o s a , v a ld e m u ltif lo rn , r am u lis p u b e s c e n tib u s p u b e ru li s v e , f ru c lif e r is g la b r a ! ¡ s ; b r a c te i s tr ia n g u la r i- la n c e o la t is .
ll' t f lïI t llM il lI Î I ':