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l.'OiiDN TiJCl.ossiiM du Colimel ilall est considéré coiiiiiie le plus bciiu oc le [jlus ¿légant docc groii|)i: iioml)i-cux et iléccvam t|ue les orchidol)
liiles noiiimeiH la section des Odoiitoglossiini Iviteo-purpureum. Il y a une rcsseiiiblmicc reni;ir<|iiiiblc dans la façon lie croître et dans la
llciraison des diverses espjcc-s comprises dans ce groupe, bien qu'une grande différence sépare les ty|)es les plus boaux, comme l'O, Hallii, de
ceux bien inférieurs, aux tpinios tloiiUmscs et aux form>;s ¿tri[|iiées. Leurs fleurs, bien différentes par la façon dont elles sont marquées, se
i moins bonnes, par leur coloris jaune et brun marron.
;e cliarmani berceau d'Orchidées d'où nous sont venus tant de trésors de nos
nt (|u'unc plante vivante ne fut parvenue en Europe. Le Colonel Hnll fut le
a dans d'autres ¡»rties des Andes équato rien nés. Sur des spécimens reçus h
rcssitniblenl toutes, depuis Its variétés lus ineilletires jusi|u'ii
L'Odonlogiossum Hallii est originaire de l'Equateur
serres froides. Il était connu des botanistes longtemj« a'
premier i|ui le découvrit, plus tar<l le Dr. Jair
l'étal .sec l.iiidley déclara que cet Odontogli
¡«issédcr, et chez les horticulteurs celui de pot il en Europe avec des plantes v
depuis lors, on n'en a jamais importé do yrandes quantités. C'est une ¡Jante d'importation ilifficile ; elle périt souvent à Guayaquil, s
d'embarquement, où elle <loit supjjorter une température de 50' C„ et on traversant l'Isthme de l'anama en chemin de fer elle doit endurer la
infime chaienr. Les plus fortes inijwrtations ont été envoyées par Wallis. <|iii était particulièrement heureux dans la récolte de cette
Orchidée.
était d'une beauté remarquable ; cet éloge excita cliez les orcliidophiles le désir d'en
11 importer. Wallis entin, en i
Il y a dans les collections plusieurs formes de l'O. Hallii, le,s unes bien supérieures aux autres ; il en est même de si distinctes qu'elles
méritent un nom comme variété. La forme typique a les (leurs laides et d'une belle prestance, les pétales et sépales sont jaune verdâtre,
gracieusimient lâchetés de brun, le labelle de belle dimension est blanc ; elle porte en culture le nom de leucoglossum, pour la distinguer de
la variété à labelle jaune nommée xanthoglossum et qui forme le sujet de notre planche. Il y a aussi une \'ariété appelée magnificum, qui a
les fleurs plus larges que celles du type et de coloris plus riche.
On fera suivre à cet Odontoglossum le même traitement que celui recommandé pour l'O. crispum, mais, les plantes d'importation ne
s'établissant pas si facilement, leurs pseudo-bulbes étant plus molles et plus charnues, il sera bon de les pendre, la tête en bas, jusqu'à ce
qu'elles donnent signe tie racine, de cette manière elles ne pourriront pas si facilement. Dis qu'on verra les racines se faire jour i la ba.se
des bullws on établira les plantes et on les arrosera graduellement. On devra les tenir en végétation pendant toute l'année, et ce ne sera
que iKndant leur floraison qu'on les tiendra un peu plus sèches. Une atmosphère froide et humide, de la lumière en abondance tout en
évitant les rayons ilirects du soleil, une ventilation complète, voilà les conditions essentielles qu'il faudra observer dans la culture de cette
magnifique e.spèce.
.•c planchc es le M. le b! .l apris u, ta collection Dell A ICgliam.
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BHSCHRIilHl'Nt; UNI) RULTLfR.
COIMUL HALLS Odontoglossum wird als das schönste und edelste jener grossen und merkwürdigen Sippe betrachtet, die bei den
Orchiileenliebhabern als luteo-purpureum Gruppe bekannt ist. Alle Arten derselben sind sich auffallend ahnlich, doch zwischen den besten
von ihnen und den untorgeiirdneten Spielarten, die gewöhnlich uncharakteristisch sind in Farbe und Form, existiert ein grosser Unterschied.
Die lillltlien Hndern sehr in ihrer Zeichnung, doch bei allen Gliedern dieser langen Reihe herrscht kastanienbraune und gelbe
I-ärbung vor.
O. Hallü stammt von Equador, jenem herrlichem Orchideengebiete, woher wir so manche Schatze der Kalthauser bezogen haben. Es
ist den Botanikern bekannt gewesen, ehe e.s lebend nach Europa kam. Colonel Hall entdeckte es zuerst, und nachher traf auch Dr. Jameson
es in verschiedenen Theilen der Anden Equadors an. Als Dr. I.indlcy getrocknete Pflanzen erhielt, sagte er, sie sein von ausserordentlicher
Schönheit. Dieses Lob gcnllgte, um ein Verlangen nach demselben bei Orchideenlicbhabern tmd Gärtnern hervorzurufen. Herrn Wallis
oiullich gelanges 1865 lebende Pflanzen heim zu bringen. \'on jener Zeit an ist es sehr selten gekommen, da die Pflanzen so schwer nach
Europa zu bringen sind. Gewöhnlich kommen sie in Guayaquil, dem Hafen wo die Pflanzen verschifl-t werden, um. Es herrscht dort zu
Zeiten eine Hitie von 50' C., die auch auf der Eisenbahnfahrt über den Isthmus von Panama anhält. Unter den umfangreichsten Einführungen
waren die von W'allis, der mit dieser Art ganz besonderes Glück hatte.
Es sind verschiedene Formen von O. Hallii in Kultur, manche so charakteristich um einen eigenen Namen zu verdienen. Die
typische Form hat grosse, kraftvolle BlUthen, deren Sepalen mit braun auf grüngelbem Grunde gefleckt sind, die Lippe ist gross und weiss.
Diese ni
unterscheiden. Auch giebt e:
" in <len Gärten leucoglossum, um sie von der gelblippigen Spielart, xanthoglossum, dem Gegenstände unserer Tafel, zu
le Spielart magnificum, deren Blüten weit grösser und satter gefärbt sind wie die der Art.
X ähnlich der für O. crispum empfohlenen, doch lassen sich die Pflanzen nicht so leicht
Die Kultur dieses Odontoglossums
ziehen, da die Pseudobulben weich und fleischig sind. Man thut am besten die Bull>en umgekehrt aufzuhängen, bis sie Wurzeln treiben,
da dann an ein Faulen nicht zu denken ist. Sobald die Wurzeln sichtbar sind, sollten die Pflanzen eingetopft und nach Bedürfnis gewassert
werden. Man halte sie das ganze Jahr hindurch im Wachsthume, und lasse sie nur zur Blütezeit etwas trockener. Eine kühle und feuchte
Atmosphäre, reichlich Licht—ohne direkte Sonne—und stete Luftciroulation: das sind die Hauptbedingungan, welche bei der Kultur
ir edlen Art beobachtet werden sollten.
B in «oll. Rgham, gemalt.